Le 10 août 1952, la Haute Autorité de la CECA commence ses travaux à Luxembourg. Le Service Information et Presse du Ministère d'État luxembourgeois rend compte des événements de la journée. L'extrait reproduit le discours de Jean Monnet lors de la première séance de la Haute Autorité et les discours d'Émile Hamilius, bourgmestre de la ville de Luxembourg, de Joseph Bech, Ministre des Affaires étrangères du Grand-Duché, et de Jean Monnet, lors de la séance de réception par les autorités luxembourgeoises.
Le 10 août 1952, a lieu à Luxembourg la première réunion de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) sous la présidence de Jean Monnet.
Le 10 août 1952, Jean Monnet ouvre à Luxembourg la séance inaugurale de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) par un discours dans lequel il énonce les grands objectifs de la CECA et de la Haute Autorité.
Contribution de Jean Degimbe, ancien fonctionnaire de la Haute Autorité de la CECA, à l’ouvrage collectif édité par la Commission européenne en 2002 à l’occasion du cinquantième anniversaire de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA). Degimbe se remémore le mode de fonctionnement ainsi que les activités exercées par la Haute Autorité de 1953 à 1967.
Le 9 janvier 1958, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung dresse le portrait de Walter Hallstein, futur président de la Commission de la Communauté économique européenne.
Discours inaugural de Walter Hallstein, Président de la Commission de la Communauté économique européenne, lors de la réunion constitutive de celle-ci le 16 janvier 1958.
Dans son éditorial du 7 février 1966, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, se propose de dissiper un malentendu très diffus à propos de la nature de la Commission européenne: la Commission est bien avant tout un organisme politique.
Dans son éditorial du 1er mars 1966, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, loue le rôle de la Commission en tant qu'institution chargée d'identifier l'intérêt communautaire et de proposer des solutions techniques correspondant à un choix politique précis.
Pierre Werner, Premier ministre luxembourgeois, évoque, lors d'un discours prononcé en 1966, la fusion des exécutifs et l'installation de certaines institutions à Luxembourg.
La dernière réunion de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) a lieu le 28 juin 1967 à Luxembourg. Trois jours plus tard, le Traité de fusion des exécutifs entre en vigueur. Désormais, une Commission unique représente la CECA, la CEE et la CEEA (Euratom).
Schéma sur la fusion des exécutifs résultant de l'entrée en vigueur, le 1er juillet 1967, du Traité du 8 avril 1965 instituant un Conseil unique et une Commission unique des Communautés européennes.
Le 6 juillet 1967, le Belge Jean Rey préside la première réunion de la Commission unique née du Traité de fusion des exécutifs des trois Communautés européennes.
Le 20 septembre 1967, la Commission unique des Communautés européennes se présente pour la première fois devant le Parlement européen, à Strasbourg. Jean Rey, président de la Commission, évoque dans son discours les tâches accomplies par les trois exécutifs auxquels succède la Commission unique et présente les nouvelles tâches et responsabilités que cette institution a à exercer après l'entrée en vigueur du "traité de fusion" du 8 avril 1965.
En 1986, une plaque commémorative est apposée sur la façade de l'ancien bâtiment de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à Luxembourg, en présence de Jacques Santer, Premier ministre du Grand-Duché de 1984 à 1995.
Extrait de la contribution de Jacques Santer, ancien Président de la Commission européenne, à l'ouvrage collectif édité par la Commission en 2002 à l'occasion du cinquantième anniversaire de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA). L'extrait, intitulé La Haute Autorité du charbon et de l'acier et la «question institutionnelle», porte sur le rôle de la Commission en tant que représentante de l'intérêt et de la méthode communautaires.
La France ayant déposé avec les Pays-Bas une contribution à la Convention européenne sur le rôle de la Commission, Noëlle Lenoir, Ministre déléguée aux Affaires européennes, insiste sur la nécessité de renforcer le rôle intégrateur de la Commission pour faire fonctionner une Europe à vingt-cinq membres.
Dans le cadre des travaux de la Convention européenne, la France et les Pays-Bas plaident pour un renforcement du rôle de la Commission en tant que moteur de l'intégration européenne afin d'assurer l'efficacité de la méthode communautaire dans une Union élargie à dix nouveaux États.
Le 17 mai 2004, à l'heure où les chefs d'État et de gouvernement des 25 pays membres de l'Union européenne discutent du meilleur candidat à la présidence de la Commission européenne, le quotidien français Le Monde analyse les conditions de légitimité requises pour que l'institution puisse mener à bien son rôle mobilisateur.
À la veille de la passation de pouvoir entre la Commission Prodi et la Commission Barroso, le quotidien belge L' Écho passe en revue les facteurs qui ont contribué à l'affaiblissement de la place et du rôle de la Commission au sein de l'Union européenne.
Dans cet extrait d’interview, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes de 1985 à 1995, indique qu’une Commission composée d’autant de membres qu’il n’y a d’Etats membres, comme prévu suite à l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, n’est pas problématique à l’heure actuelle, tout en rappelant qu’il est ardent défenseur du rôle de la Commission européenne, notamment de son droit d’initiative.
Discours de Romano Prodi, Président de la Commission européenne, sur le Livre blanc concernant la réforme de la Commission, devant le Parlement européen de Bruxelles, le 1er mars 2000.