Le 10 décembre 1951, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, prononce à Strasbourg devant l'Assemblée du Conseil de l'Europe un discours dans lequel il exhorte ses membres à soutenir la constitution d'une Europe politique unie.
Le 10 décembre 1951, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, prononce à Strasbourg devant l'Assemblée du Conseil de l'Europe un discours dans lequel il exhorte ses membres à soutenir la constitution d'une Europe politique unie.
Dû à l'insistance personnelle d'Alcide De Gasperi, l'article 38 du traité portant création de la Communauté européenne de défense (CED) évoque la mise en place d'une structure fédérale ou confédérale européenne.
Le 30 mai 1952, l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe adopte une résolution qui demande la création d'une Communauté politique européenne (CPE).
Le 25 juin 1952, lors d'une réunion du Conseil des Ministres des Six, le gouvernement français propose à ses partenaires de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) l'élaboration d'une Communauté politique européenne (CPE).
Le 9 juillet 1952, répondant positivement à l'invitation de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe aux Six, le gouvernement français propose à ses partenaires de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) l'élaboration d'une Communauté politique européenne (CPE).
Le 13 septembre 1952, l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) adopte une résolution qui soutient l'initiative du Conseil spécial de ministres de lancer l'étude d'un projet de Communauté politique européenne (CPE).
Le 11 décembre 1952, évoquant le projet de Communauté politique européenne (CPE), Johan Willem Beyen, ministre néerlandais des Affaires étrangères, adresse à ses collègues européens un mémorandum dans lequel il propose la création d'une communauté tarifaire devant conduire à la suppression progressive de tous les droits d'entrée douaniers et à l'introduction d'un tarif extérieur commun.
Dans ses Mémoires, Alfred Müller-Armack, ancien conseiller principal de Ludwig Erhard au ministère allemand des Affaires économiques, rappelle les négociations menées en 1953 au sujet de la création d'une communauté politique européenne.
Le 20 janvier 1953, le comte Richard Coudenhove-Kalergi, fondateur de l'Union paneuropéenne et de l'Union parlementaire européenne, examine dans le quotidien français Le Monde les avantages et les inconvénients d'une fédération politique européenne.
Le 14 février 1953, Johan Willem Beyen, ministre néerlandais des Affaires étrangères, rappelle à ses homologues des pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) les conceptions du gouvernement des Pays-Bas sur la coopération économique et politique des Six qui seront à la base, en mai 1955, du mémorandum Benelux sur la relance européenne.
Le 6 mars 1953, le président portugais Antonio de Oliveira Salazar adresse aux ambassades et aux délégations portugaises une circulaire dans laquelle il expose la position du pays en matière de politique européenne.
Au printemps 1953, Jacques Spaey, membre du comité directeur de la section belge du Mouvement européen, s'interroge dans les colonnes de La voix fédéraliste sur la forme que pourrait prendre la Communauté politique européenne (CPE).
Le 2 novembre 1953, le quotidien néerlandais Het Parool analyse l'avancée des négociations sur la mise en place d'une Communauté politique européenne et détaille la position du gouvernement des Pays-Bas.
Le 25 novembre 1953, le quotidien français Le Figaro s'interroge sur la forme que pourrait prendre la future Communauté politique européenne (CPE) et sur les compétences qu'elle pourrait exercer.
Le 14 juin 1954, l'Union européenne des fédéralistes (UEF) publie un mémorandum qui appelle à la mise en place d'une Communauté politique européenne (CPE) dans l'hypothèse d'une ratification du traité de Communauté européenne de défense (CED) par les parlements français et italien.
Du 1er au 2 octobre 1954, à l'occasion du congrès de la Fédération des syndicats néerlandais (Nederlands Verbond van Vakverenigingen, NVV), Geert Johannes Nicolaas Maria Ruygers, vice-président du Parti du travail des Pays-Bas (PvdA) et parlementaire néerlandais prononce un discours sur les enjeux de l'intégration politique et économique de l'Europe occidentale et revient sur l'échec de la Communauté européenne de défense (CED).
Le 10 septembre 1952, le Conseil spécial de ministres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) décide la création d'une Assemblée ad hoc chargée d'élaborer, endéans un délai de six mois, un projet de traité de Communauté politique européenne (CPE).
Le 23 octobre 1952, les six Ministres des Affaires étrangères des pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier soumettent à l'Assemblée ad hoc, un questionnaire relatif à la création d'une Communauté politique européenne.
Le 10 septembre 1952, le Conseil spécial de ministres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) décide la création d'une Assemblée ad hoc chargée d'élaborer un projet de traité de Communauté politique européenne (CPE).
En septembre 1952, la Commission constitutionnelle désignée au sein de l'Assemblée ad hoc de l'Assemblée consultative de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) est placée sous la présidence du délégué allemand Heinrich von Brentano.
Le 10 janvier 1953, Jean Monnet (à g.), président de la Haute Autorité de la CECA, et Lord Layton (à dr.), observateur britannique, discutent en marge d'une réunion de l'Assemblée ad hoc pour une Communauté politique européenne (CPE).
En novembre 1952, le comité d'études pour la Constitution européenne, créé par le Mouvement européen et placé sous la présidence de Paul-Henri Spaak, formule une proposition institutionnelle qui s'articule en neuf résolutions.
Le 6 janvier 1953, Jean Monnet adresse à Robert Schuman et à Paul-Henri Spaak une lettre dans laquelle il expose sa conception de la Communauté politique européenne (CPE).
Le 9 janvier 1953, le quotidien La Libre Belgique rend compte des travaux menés par l'Assemblée ad hoc chargée en septembre 1952 par les gouvernements des Six de la rédaction d'un projet de statut d'une autorité politique européenne.
Le 13 janvier 1953, le quotidien néerlandais Het Vrije Volk commente les négociations sur la réalisation d'une Communauté politique européenne à deux mois de l'adoption du projet de traité portant statut de la Communauté Européenne le 10 mars 1953 par l'Assemblée ad hoc à Strasbourg.
Le 4 février 1953, la revue néerlandaise Internationale Spectator commente les structures de la future Communauté politique européenne et compare la situation avec les États-Unis, le Canada et la Suisse.
Le 10 mars 1953, l'Assemblée ad hoc de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) examine les derniers articles du projet du traité sur la Communauté politique européenne (CPE) et passe au vote par appel nominal sur l'ensemble du projet de traité et des projets de protocoles annexés.
Le 9 mars 1953 à Strasbourg, Paul-Henri Spaak, président de l'Assemblée ad hoc (de dos, premier à partir de la droite), remet à Georges Bidault (debout), président du Conseil spécial de ministres de la CECA, le projet de traité de Communauté politique européenne (CPE) sous les yeux de Joseph Bech (de face, premier à partir de la gauche), d'Alcide De Gasperi (deuxième à partir de la gauche), de Paul Van Zeeland (deuxième à partir de la droite) et de Konrad Adenauer (premier à partir de la droite).
Le 9 mars 1953, lors d'une séance solennelle à la Maison de l'Europe à Strasbourg, Paul-Henri Spaak, président de l'Assemblée ad hoc, remet officiellement aux ministres des Affaires étrangères des six pays de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) le projet du traité de la Communauté politique européenne.
Le 9 mars 1953, Paul-Henri Spaak, président de l'Assemblée ad hoc, remet à Georges Bidault, président du Conseil spécial de ministres de la CECA, le projet du traité instituant une communauté politique européenne. Bidault prononce alors une allocution dans laquelle il souligne l'importance de la construction européenne.
Le 10 mars 1953, au lendemain de la remise officielle du projet du traité de la Communauté politique européenne (CPE) aux ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), Lord John Hope, représentant britannique à l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe et observateur à l'Assemblée ad hoc réaffirme l'ancrage de la Grande-Bretagne en Europe.
Le 13 mars 1953, au lendemain de l'adoption du projet de traité portant statut de la Communauté Européenne par l'Assemblée ad hoc à Strasbourg, le quotidien néerlandais Het Vrije Volk évoque la portée de l'évènement.
Le 24 juin 1953, à l'issue de la conférence des ministres des Affaires étrangères des Six à Baden-Baden, Paul-Henri Spaak, président de l'Assemblée ad hoc et Heinrich von Brentano, président de la commission constitutionnelle, informent Alcide de Gasperi, président du Conseil spécial de ministres de la CECA, de l'état d'avancement des travaux préparatoires pour le projet de Communauté politique européenne (CPE).
Schéma indiquant le mode de fonctionnement de la Communauté politique européenne sur la base du projet de traité portant statut de la Communauté européenne du 9 mars 1953.
Le 22 avril 1953, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel examine les possibilités de rendre une Constitution européenne compatible avec la Loi fondamentale de la République fédérale d'Allemagne (RFA).
En avril 1953, Fernand Dehousse, représentant belge à l'Assemblée de la Communauté européenne du charbon et de l'acier et à l'Assemblée ad hoc commente dans le mensuel Europe Unie les travaux de la Commission constitutionnelle et de l'Assemblée ad hoc.
Le 31 août 1954, au lendemain du refus de ratification du traité sur la CED par l'Assemblée nationale française, le quotidien néerlandais Het Vrije Volk déplore l'abandon du projet de Communauté politique européenne.
Le 31 août 1954, l'Assemblée nationale française rejette l'examen du Traité instituant la Communauté européenne de défense (CED), entraînant du même coup l'abandon du projet de Communauté politique européenne (CPE). En 1968, le journaliste fédéraliste Jean-Pierre Gouzy passe au crible les raisons de cet échec.