Le 19 mars 1953, le Bundestag ratifie le traité portant création de la Communauté européenne de défense (CED) malgré la vive opposition des communistes qui interprètent le projet d'armée européenne comme le prélude d'un réarmement de l'Allemagne fédérale.
Le 12 novembre 1953, dans le cadre de la procédure de ratification du Traité instituant la Communauté européenne de défense (CED), la Chambre belge des représentants discute des enjeux de l'armée européenne.
Le 3 mars 1954, au cours des débats sur la Communauté européenne de défense (CED) au Sénat belge, Fernand Dehousse, sénateur socialiste belge et militant pro-européen, dépeint les avantages du traité instituant la CED.
Le 29 janvier 1953, l'Assemblée nationale française examine le projet de loi autorisant le président de la République, Vincent Auriol, à ratifier le traité instituant la Communauté européenne de défense (CED).
Le 28 août 1954 s'ouvre le débat sur la Communauté européenne de défense (CED) à l'Assemblée nationale française. Une motion préjudicielle d'ajournement est déposée par les partisans de la CED. Les détracteurs lui opposent une question préalable qui permet de rejeter le traité sans aucun débat. Pierre Mendès France réussit à les faire retirer. Mais le lendemain un partisan de la CED parvient à relancer la question préjudicielle. La question préalable prévoit l'intervention de deux personnes, représentant les intérêts respectifs. Pour les opposants, c'est l'ancien président de l'Assemblée, le radical Edouard Herriot, qui prend la parole. Cette intervention signe l'arrêt de mort de la CED.