Le 16 décembre 1995, le Conseil européen de Madrid adopte une feuille de route pour l'introduction de la monnaie unique et décide d'appeler "euro" la monnaie sur laquelle reposera l'Union économique et monétaire (UEM) dont la troisième phase commencera le 1er janvier 1999.
Le 22 janvier 1996, Jacques Santer, président de la Commission européenne, prononce devant la Table Ronde organisée à Bruxelles sur le lancement de la monnaie unique un discours dans lequel il exprime sa confiance dans les capacités des acteurs économiques et sociaux, publics et privés, de faire de l'introduction puis de la mise en circulation de l'euro un succès.
A l'issue du Conseil européen de Dublin des 13 et 14 décembre 1996, les Quinze adoptent une série de mesures relatives notamment à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et à la discipline budgétaire, à la lutte contre le chômage et à la Conférence intergouvernementale (CIG) chargée de la révision du traité de Maastricht et des traités instituant les Communautés européennes pour permettre à l'Union européenne de relever les nouveaux défis qui se présentent à elle.
Les 13 et 14 décembre 1996, les chefs d'État ou de gouvernement des Quinze réunis au Conseil européen de Dublin adoptent une série de mesures relatives notamment à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et à la discipline budgétaire.
Le 14 décembre 1996, à l'issue du Conseil européen de Dublin, Yves-Thibault de Silguy, membre de la Commission européenne chargé des Affaires économiques et financières, des Affaires monétaires, des crédits, des investissements et de l'Office statistique, présente à la presse le projet du logo et des billets de banque libellés en euros.
Le 14 décembre 1996, le quotidien madrilène El País analyse l’accord des Quinze sur le futur pacte de stabilité et de croissance et la nouvelle discipline budgétaire qui en découle, après l’entrée en vigueur de la monnaie unique. Les avis divergeaient sur la clause qui exempte de sanctions les pays dépassant le déficit fixé à 3 % du PIB. Les sanctions seront donc «semi-automatiques», c’est-à-dire que le Conseil aura le choix de décider si un pays peut éviter ou non la sanction. En outre, les Quinze adoptent le statut juridique de l’euro et le nouveau système monétaire européen. De son côté, l’Espagne a présenté six programmes de «pactes territoriaux pour l’emploi» s'appliquant à des zones à taux de chômage élevé, programmes qui recevront le support économique de la Commission.
Le 16 décembre 1996, commentant les acquis du Conseil européen de Dublin des 13 et 14 décembre, le quotidien belge Le Soir salue notamment les progrès réalisés par les Quinze dans la mise en oeuvre du pacte de stabilité et de croissance dans le cadre de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et du passage à la monnaie unique européenne.
Le 16 décembre 1996, commentant les résultats du Conseil européen de Dublin des 13 et 14 décembre, le quotidien irlandais The Irish Times décrit notamment les difficultés qu'ont rencontrées les ministres des Finances allemand et français pour s'accorder sur les dispositions du pacte de stabilité et de croissance dans le cadre de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 16 décembre 1996, commentant le Conseil européen de Dublin des 13 et 14 décembre, le quotidien allemand Die Welt salue le rôle de médiateur joué par Jean-Claude Juncker, Premier ministre et ministre des Finances luxembourgeois, lors des débats entre les Quinze sur le pacte de stabilité et de croissance et sur la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Jean-Claude Juncker, ministre des Finances luxembourgeois depuis 1989 et Premier ministre du Luxembourg depuis 1995, qui a joué les médiateurs dans les débats entre les Quinze sur le pacte de stabilité et de croissance et sur la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) lors du Conseil européen de Dublin des 13 et 14 décembre 1996.
En janvier 1997, Tommaso Padoa-Schioppa, vice-président de la Banque d'Italie, compare les systèmes bancaires allemand et italien et examine les préparatifs de l’Italie et de la République fédérale d’Allemagne en vue de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
"Le départ de notre supertrain "Euroflop" a été légèrement retardé par manque d'apfelstrudels et de Sachertorte dans le compartiment restauration". Le 22 février 1997, le caricaturiste britannique Cummings illustre les difficultés que rencontrent plusieurs États membres de l'Union européenne, dont la République fédérale d'Allemagne (RFA), pour respecter le calendrier fixé pour la mise en place de l'Union économique et monétaire (UEM).
Les 16 et 17 juin 1997, lors du Conseil européen d'Amsterdam, les Quinze adoptent une série de mesures relatives, notamment, à l'Union économique et monétaire (UEM), à l'emploi, à la compétitivité et à la croissance en Europe.
Le 18 juin 1997, le quotidien français Le Monde commente le compromis adopté le 16 à Amsterdam par les ministres des Finances des Quinze sur le fonctionnement de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 11 décembre 1997, à la veille du Conseil européen de Luxembourg, Pierre Werner, ancien président du gouvernement et ministre des Finances luxembourgeois et ancien président du groupe d'études de la Communauté économique européenne (CEE) pour la réalisation de l'Union économique et monétaire en 1970 et 1971, retrace l'évolution du projet de monnaie unique depuis les débuts du processus d'intégration européenne.
Lors du Conseil européen de Luxembourg des 12 et 13 décembre 1997, les Quinze adoptent notamment une résolution sur la coordination des politiques économiques au cours de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 25 mars 1998, Jacques Santer, président de la Commission européenne, tient à Bruxelles une conférence de presse au cours de laquelle il rend compte de l'adoption par le collège, le jour même, d'un rapport au Conseil sur les progrès faits par les États membres dans l'accomplissement de leurs obligations pour la réalisation de l'Union économique et monétaire (UEM).
"Bienvenue !" Le 26 mars 1998, le caricaturiste Horst Haitzinger ironise sur les retards accumulés par certains États membres de l'Union européenne dans la préparation de la deuxième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 1er mai 1998, en prévision du passage, le 1er janvier 1999, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et de l'introduction de la monnaie unique, le Conseil des ministres de l'Économie et des Finances insiste notamment sur l'importance de la poursuite du processus de convergence économique et monétaire des États membres de l'Union européenne.
Le 3 mai 1998, à l'issue du Conseil européen extraordinaire de Bruxelles, les chefs d'État ou de gouvernement des Quinze arrêtent la liste des onze pays (Belgique, Allemagne, Espagne, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Autriche, Portugal et Finlande) qui remplissent les conditions nécessaires pour le passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et pour l'adoption de la monnaie unique au 1er janvier 1999.
Dans cette interview, Alain Lamassoure, ancien ministre français délégué au Budget de 1995 à 1997, aborde les négociations liées au pacte de stabilité et à la mise en place de l'Euro durant cette période.
Dans cette interview, Hubert Védrine, ancien conseiller diplomatique du Président de la République française François Mitterrand, ancien Porte-parole puis Secrétaire général de l'Élysée et ancien ministre des Affaires étrangères, met en avant le rôle joué par l'Allemagne et son chancelier Helmut Kohl dans la mise en place de l'Union économique et monétaire.
Protocole (n°18) sur les statuts du Système européen de banques centrales (SEBC) et de la Banque centrale européenne (BCE) annexé au traité instituant la Communauté européenne par le traité sur l'Union européenne signé à Maastricht le 7 février 1992.
Située à Francfort-sur-le-Main, l'Eurotower abrite, dès le 1er janvier 1994, l'Institut monétaire européen (IME) avant de devenir, le 30 juin 1998, le siège de la Banque centrale européenne (BCE).
Le 13 mai 1998, le Parlement européen procède à l'audition des candidats au poste de membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE) avant de voter en séance plénière après avoir entendu la présentation par Christa Randzio-Plath des recommandations, établies au nom de la commission économique, monétaire et de la politique industrielle de l'Assemblée, relatives à la nomination de Wim Duisenberg, de Christian Noyer, d'Eugenio Domingo Solans, de Sirkka Hämäläinen, d'Otmar Issing et de Tommaso Padoa Schioppa.
Le Néerlandais Willem F. Duisenberg, président de l'Institut monétaire européen (IME) du 1er juillet 1997 au 30 mai 1998 et président de la Banque centrale européenne (BCE) du 1er juin 1998 au 31 octobre 2003.
Le 30 juin 1998, lors de la cérémonie d'inauguration à Francfort de la Banque centrale européenne (BCE), son président Willem F. Duisenberg prononce un discours dans lequel il décrit notamment les missions du Système européen de banques centrales (SEBC) et les défis liés à la mise en place progressive de la monnaie unique.
Le 30 juin 1998, à l'occasion de la cérémonie d'inauguration à Francfort de la Banque centrale européenne (BCE), Helmut Kohl, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), prononce un discours dans lequel il vante les avantages de la monnaie unique européenne, l'euro, avant de détailler les missions de la BCE.
Le 30 juin 1998, à l'occasion de la cérémonie d'inauguration à Francfort de la Banque centrale européenne (BCE), Helmut Kohl, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), prononce un discours dans lequel il défend la monnaie unique européenne, l'euro, et détaille les missions de la BCE.
Le 30 juin 1998, lors de la cérémonie d'inauguration à Francfort de la Banque centrale européenne (BCE), Wim Duisenberg, premier président de la BCE, prononce un discours dans lequel il insiste notamment sur la dimension historique de l'adoption, au 1er janvier 1999, de la monnaie unique européenne par onze États membres de l'Union européenne.
Le 18 septembre 1998, à l'occasion de la signature à Francfort de l'accord sur le siège de la Banque centrale européenne (BCE) dans la ville, Klaus Kinkel, ministre allemand des Affaires étrangères, prononce un discours dans lequel il insiste notamment sur les enjeux historiques de l'introduction de la monnaie unique européenne, l'euro.
Le 31 décembre 1998, le quotidien économique allemand Handelsblatt dresse un portrait de la Banque centrale européenne (BCE) et de ses principaux acteurs.
Le 4 janvier 1999, à l'occasion du passage, le 1er janvier, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et de l'adoption de la monnaie unique par onze États membres de l'Union européenne, le quotidien français Le Figaro décrit les enjeux, les missions et le fonctionnement de la Banque centrale européenne (BCE).
Le 31 octobre 2003, commentant la nomination de Jean-Claude Trichet, gouverneur de la Banque de France, à la présidence de la Banque centrale européenne (BCE), l'hebdomadaire français Le Point note les différences entre les objectifs monétaires et les moyens d'action de la BCE et de la Réserve fédérale américaine (FED).
La troisième phase de l'UEM (01.01.1999 - 31.12.2001)
Le 31 décembre 1998, jour de l'adoption des taux de conversion irrévocables pour l'euro qui prépare au passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), des personnes interrogées dans les rues de Bruxelles donnent leur sentiment sur les avantages et sur les inconvénients d'une monnaie commune européenne.
Le 31 décembre 1998, jour de l'adoption des taux de conversion irrévocables pour l'euro à la veille du passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), Jacques Santer, président de la Commission européenne, souligne la portée politique et historique de l'événement dans le processus de la construction européenne.
Le 31 décembre 1998, jour de l'adoption des taux de conversion irrévocables pour l'euro et à la veille du passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), Yves-Thibault de Silguy, membre de la Commission européenne chargé des Affaires économiques et financières, des Affaires monétaires, des crédits, des investissements et de l'Office statistique, souligne les avantages liés à la mise en place de la monnaie unique européenne et appelle de ses vœux à aller plus avant dans la construction politique de l'Europe.
Le 31 décembre 1998, jour de l'adoption des taux de conversion irrévocables pour l'euro et à la veille du passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), José Maria Gil Robles, président du Parlement européen, souligne les avantages liés à la mise en place de la monnaie unique.
Le 31 décembre 1998, le Conseil, statuant à l'unanimité des États membres ne faisant pas l'objet d'une dérogation, sur proposition de la Commission et après consultation de la Banque centrale européenne (BCE), adopte les taux de conversion irrévocables pour l'euro et applicables dès le 1er janvier 1999.
Le 31 décembre 1998, Yves-Thibault de Silguy, membre de la Commission européenne chargé des Affaires économiques et financières et des Affaires monétaires (à g.), et Wim Duisenberg, président de la Banque centrale européenne (BCE) (à dr.), tiennent ensemble une conférence de presse au sujet de la décision prise par le Conseil du 31 décembre 1998 concernant les taux de conversion entre l'euro et les monnaies des États membres adoptant l'euro.
Le 31 décembre 1998, le Conseil, statuant à l'unanimité des États membres de l'Union européenne ne faisant pas l'objet d'une dérogation, sur proposition de la Commission européenne et après consultation de la Banque centrale européenne (BCE), fixe les taux de conversion irrévocables pour l'euro et applicables dès le 1er janvier 1999, au passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 31 décembre 1998 à Bruxelles, lors d'une conférence de presse qu'il tient à l'issue du Conseil Ecofin ayant fixé les taux de conversion irrévocables pour l'euro, Dominique Strauss-Kahn, ministre français de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, explique la nécessité du degré de précision des taux de conversion jusqu'à cinq décimales après la virgule.
Le 31 décembre 1998 à Luxembourg, au siège de l'Office des publications officielles des Communautés européennes (OPOCE), Jacques Santer, président de la Commission européenne, est invité par Lucien Emringer, directeur général de l'OPOCE, à procéder à l'affichage solennel dans les onze langues officielles de l'Union européenne du Journal officiel L-359 qui contient le règlement du Conseil fixant les taux de conversion de l'euro par rapport aux monnaies nationales des États membres de l'UE qui l'adoptent. Dans son discours, Jacques Santer rend un hommage appuyé à Pierre Werner, ancien Premier ministre et ministre des Finances luxembourgeois et auteur, en 1970, du rapport concernant la réalisation par étapes de l'Union économique et monétaire.
Le 1er janvier 1999, lors du passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), l'euro est introduit comme une unité de compte facultative ou comme une monnaie scripturale dans onze des quinze États membres de l'Union européenne.
"A l'heure ou pas?". En 1998, le caricaturiste allemand Murschetz s'interroge sur le respect du calendrier fixé pour la mise en circulation, le 1er janvier 2002, de la monnaie unique, l'euro, dans le cadre de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 4 janvier 1999, commentant le passage, le 1er janvier, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), le quotidien munichois Süddeutsche Zeitung commente le lancement de l'euro, qui devient la monnaie unique dans onze pays de l'Union européenne.
Le 4 janvier 1999, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung relate les enjeux du passage, au 1er janvier, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et de l'introduction de la monnaie unique européenne.
La troisième phase de l'UEM (01.01.1999 - 31.12.2001)
Le 12 janvier 1999, Ferdinando Riccardi, rédacteur en chef de l'Agence Europe à Bruxelles, conteste les arguments avancés par les adversaires de l'euro et fixe de nouvelles perspectives aux dirigeants des pays de la zone euro pour le succès de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 1er juin 1999, Yves-Thibault de Silguy, membre de la Commission européenne en charge des Affaires économiques et financières, des Affaires monétaires, des crédits, des investissements et de l'Office statistique, prononce à la tribune de l'Institut royal des relations internationales (IRRI) à Bruxelles un discours dans lequel il explique les origines de la monnaie unique et la portée de l'euro sur la scène internationale.
Le 26 septembre 1999, Wim Duisenberg, président de la Banque centrale européenne (BCE), donne à la Fondation Per Jacobsson de Washington une conférence dans laquelle il décrit notamment les enjeux, pour l'Union européenne et pour l'économie mondiale, de l'Union économique et monétaire (UEM) et de l'introduction de l'euro en insistant sur le rôle de la BCE dans ce processus d'intégration monétaire.
Le 15 janvier 1999, Oskar Lafontaine, ministre social-démocrate allemand des Finances et son homologue socialiste français Dominique Strauss-Kahn, publient ensemble dans le quotidien français Le Monde une tribune dans laquelle ils décrivent les enjeux économiques qui accompagnent l'adoption de la monnaie unique suite au passage, le 1er janvier, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 3 mai 2000, dans le cadre de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), la Commission européenne rend public un rapport dans lequel elle fait état des efforts de convergence économique de la Grèce et de la Suède qui ne font pas partie des onze États de l'Union européenne qui ont adopté la monnaie unique européenne en date du 1er janvier 1999.
"Balancer avec l'euro". En 2000, pour le caricaturiste allemand Fritz Behrendt, les Quinze et la Banque centrale européenne (BCE) sont contraints d'exécuter un périlleux exercice d'équilibriste pour assurer la réussite du passage, depuis le 1er janvier 1999, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et l'introduction de la monnaie unique européenne.
Afin de faciliter l'adaptation des consommateurs à la mise en circulation, le 1er janvier 2002, de l'euro, certains grands magasins pratiquent dès 2001 l'affichage des prix en euros et en monnaie nationale.
Le 30 août 2001, Wim Duisenberg, président de la Banque centrale européenne (BCE), tient à Francfort une conférence de presse au cours de laquelle il présente les sept futurs billets de banque libellés en euros.
Le 21 et 22 septembre 2001, le Conseil informel des ministres des Finances (Ecofin) de Liège traite notamment de la situation économique en Europe, des différentiels d'inflation dans la zone euro, de l'état de préparation de l'introduction de l'euro, du rôle international de l'euro et du paquet fiscal. A l'issue de la réunion, les participants présentent à la presse les futurs billets et pièces libellés en euros. De g. à dr.: Luc Frieden, ministre luxembourgeois du Budget, Gordon Brown, chancelier de l'Échiquier, Laurent Fabius, ministre français des Finances, Wim Duisenberg, président de la Banque centrale européenne (BCE), Didier Reynders, ministre belge des Finances, et Guy Quaden, gouverneur de la Banque nationale de Belgique (BNB).
Les États membres face à la troisième phase de l'UEM
Le 24 janvier 1996, Carlos Westendorp y Cabeza, ministre espagnol des Affaires étrangères, s'entretient avec des correspondants de presse étrangers accrédités en Espagne sur la question du passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), notamment en ce qui concerne l'Espagne.
Le 16 septembre 1996, à l'issue d'une réunion à Valence entre José María Aznar, Premier ministre espagnol, et Romano Prodi, président du Conseil italien, les deux hommes réaffirment leur volonté de voir l'Espagne et l'Italie participer à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 27 septembre 1996, Rodrigo Rato, ministre espagnol de l'Économie, tient une conférence de presse au cours de laquelle il décrit les perspectives budgétaires de l'État pour l'année 1997 et précise les mesures d'assainissement budgétaire pour permettre à l'Espagne de participer à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 11 avril 1997, les députés italiens commentent la déclaration de Romano Prodi, Président du Conseil italien, en ce qui concerne son plan d'austérité et sa politique d'assainissement des finances publiques pour respecter les critères de Maastricht en vue de la participation de l'Italie à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
"Mes nouvelles roues carrées vous permettront un meilleur voyage-avec des roues en saucisses allemandes et du salami italien préparés par mes soins". Le 7 juin 1997, le caricaturiste anglais Cummings ironise sur les efforts du chancelier allemand Helmut Kohl pour préparer la République fédérale d'Allemagne (RFA) au passage progressif à la monnaie unique européenne.
En juillet 1997, Ignacio Ramonet, rédacteur en chef du mensuel français Le Monde diplomatique dénonce l'influence dominante de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et de la Bundesbank sur l'Union européenne et son programme économique et monétaire.
Le 8 octobre 1997, Romano Prodi, Président du Conseil italien, dresse à la tribune du Sénat d'Italie un premier bilan de sa politique d'assainissement budgétaire et décrit les efforts réalisés par l'Italie pour remplir les critères de convergence afin de participer à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 8 octobre 1997, Philippe Maystadt, vice-Premier ministre et ministre des Finances et du Commerce extérieur de la Belgique, prononce à Bruxelles devant les membres du Commissariat général à l'euro, chargé de préparer les administrations publiques et les acteurs économiques belges à la monnaie unique, un discours dans lequel il décrit les futures échéances dans la mise en oeuvre de l'Union économique et monétaire (UEM) et salue les efforts déjà réalisés dans le pays en prévision de l'introduction puis de la mise en circulation de l'euro.
"Nous faisons tout pour le préparer à l'euro". En 1997, le caricaturiste allemand Hanel souligne les efforts des autorités pour préparer l'Allemagne et les citoyens allemands au passage progressif à la monnaie unique européenne, l'euro.
Le 27 mars 1998, le gouvernement allemand expose les enjeux de l'Union économique et monétaire (UEM) et réaffirme la volonté de l'Allemagne de participer à la troisième phase de l'UEM.
Le 2 avril 1998, à la tribune du Bundestag, le chancelier allemand Helmut Kohl plaide en faveur de l'adoption de la monnaie unique et voit dans la mise en place de l'Union économique et monétaire (UEM) une étape capitale dans le processus d'unification européenne.
Le 21 avril 1998, lors des débats à l'Assemblée nationale sur les recommandations de la Commission européenne relatives au passage à la monnaie unique, Lionel Jospin, Premier ministre français, commente le passage, à partir du 1er janvier 1999, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et détaille les conditions posées par la France pour faire de l'adoption de l'euro un succès.
"L'Euro c'est moi !" En 1998, le caricaturiste Behrendt ironise sur l'attitude de Jacques Chirac, président de la République française, qui n'hésite pas à s'attribuer le succès de la mise en place de la monnaie unique européenne.
"Plan euro. Remonte les manettes, Theo !". En 1998, le caricaturiste allemand Murschetz illustre les efforts menés par la République fédérale d'Allemagne (RFA) qui, via Theo Waigel, ministre allemand des Finances, s'impose un plan drastique d'austérité pour satisfaire aux critères de convergence pour l'adoption de la monnaie unique, l'euro, au terme de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 23 avril 1998, en prévision du passage, le 1er janvier 1999, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), Theo Waigel, ministre allemand des Finances, prononce au Bundestag un discours dans lequel il dresse un bilan du processus de convergence économique et monétaire des États membres de l'Union européenne.
Le 28 mars 1998, un millier de membres de l'association "Bund Freier Buerger" défilent dans les rues de Francfort pour protester contre l'introduction de la nouvelle monnaie européenne, l'euro, qui sonne définitivement le glas du "deutschemark".
Les États membres face à la troisième phase de l'UEM
Le 23 avril 1998 au Bundestag, un groupe de députés issus du Partei des Demokratischen Sozialismus (PDS), emmenés ici par le leader protestataire Gregor Gisy, manifestent leur opposition à l'introduction en Allemagne de la monnaie unique.
Le 3 mai 1998, à l'issue du Conseil européen extraordinaire de Bruxelles, Klaus Kinkel, ministre allemand des Affaires étrangères, souligne les enjeux du passage, le 1er janvier 1999, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et de l'introduction de la monnaie unique.
Le 3 mai 1998, lors du Conseil européen extraordinaire de Bruxelles, José María Aznar, Premier ministre espagnol, réclame et obtient un siège pour son pays au directoire de la Banque centrale européenne (BCE).
Le 19 janvier 1999, le sénateur gaulliste et ancien ministre Charles Pasqua publie dans le quotidien français Le Monde une tribune dans laquelle il explique les raisons de son opposition à l'entrée de la France dans la zone euro.
Dans cet extrait d'interview, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes de 1985 à 1995, aborde la question de la non participation de certains États membres à la monnaie unique, et notamment le cas des États membres du sud de l'Europe.
Le 19 octobre 1996, le caricaturiste britannique Cummings illustre les remous entraînés par la question de la monnaie unique européenne au sein de la classe politique anglaise.
Le 14 décembre 1996, à l'issue du Conseil européen de Dublin, John Major, Premier ministre du Royaume-Uni, tient une conférence de presse au cours de laquelle il s'exprime sur le lancement, le 1er janvier 1999, de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et explique les hésitations des Britanniques par rapport à la monnaie unique.
"Non merci, je suis un père de famille !" Le 21 juin 1997, le caricaturiste anglais Cummings illustre la position de Tony Blair, Premier ministre britannique, en ce qui concerne l'éventuelle adoption par le Royaume-Uni de la monnaie unique européenne, l'euro.
Le 27 octobre 1997, Gordon Brown, chancelier de l'Échiquier, détaille la position du gouvernement britannique à l'égard de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et de l'éventuelle adoption de l'euro par le Royaume-Uni.
Le 28 octobre 1997, le quotidien travailliste britannique The Guardian décrit la stratégie de Gordon Brown, chancelier de l'Échiquier, à l'égard de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et l'éventuelle adoption de l'euro par le Royaume-Uni.
Le 13 novembre 1997, le quotidien français Le Figaro analyse les conditions économiques posées par le gouvernement du Royaume-Uni pour la participation éventuelle du pays à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et pour l'adoption de l'euro.
En 1998, le caricaturiste anglais Steve Bell illustre les interrogations et la perplexité de Gordon Brown, chancelier de l'Échiquier, et de Tony Blair, Premier ministre britannique, face à l'utilité de la monnaie unique européenne, l'euro.
Le 21 avril 1998, le député travailliste britannique Tony Benn critique à la Chambre des Communes le rapport du gouvernement de Londres sur la position du Royaume-Uni face à l'Union économique et monétaire (UEM) et pointe les dangers de la monnaie unique européenne.
Le 1er janvier 1999, jour de l'entrée en vigueur de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), le quotidien français Le Monde décrit les hésitations, malgré leurs performances économiques, du Danemark, de la Finlande et de la Suède par rapport à l'adoption de la monnaie unique européenne, l'euro.
Le 23 février 1999, Tony Blair, Premier ministre britannique, précise à Londres la position du Royaume-Uni face à l'éventuelle adoption de la monnaie unique européenne.
Le 8 juin 1999, William Hague, leader du Parti conservateur britannique, pose devant une affiche pour le lancement de la campagne des Tories contre l'adoption de la monnaie unique par le Royaume-Uni.
Le 20 juillet 1999, la Confédération de l'industrie britannique (CBI) publie une déclaration dans laquelle elle explique pourquoi, et selon quelles conditions, elle est favorable à la participation du Royaume-Uni à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et à l'adoption de l'euro.
Le 12 septembre 2000, Eddie George, gouverneur de la Banque d'Angleterre, analyse les avantages et les inconvénients de la participation éventuelle du Royaume-Uni à l'Union économique et monétaire (UEM).
En septembre 2000, le lobby britannique No euro lance dans la presse nationale une campagne de sensibilisation sur les menaces qu'il attribue à la monnaie unique européenne.
En septembre 2001, le lobby britannique No euro dénonce dans la presse nationale les dangers de la monnaie unique et récolte la signature de près de 700 hommes d'affaires du Royaume-Uni qui souhaitent le maintien de la livre sterling. La campagne publicitaire met en scène Gordon Brown, chancelier de l'Échiquier, menotté par les contraintes de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 13 juin 2003, l'hebdomadaire français Le Point explique les raisons qui conduisent le Royaume-Uni à repousser à plus tard son éventuelle adhésion à la zone euro sur fond de désaccord entre Tony Blair, Premier ministre, et Gordon Brown, son chancelier à l'Échiquier.
Le 18 janvier 2000, Bodil Nyboe Andersen, gouverneur de la Banque nationale du Danemark, dresse un premier bilan sur l'introduction de l'euro dans dix États membres de l'Union européenne et plaide en faveur de l'adoption de la monnaie unique par le Danemark.
Le 31 août 2000, Poul Nyrup Rasmussen, Premier ministre du Danemark, présente à la presse réunie à Copenhague une brochure contenant les positions du gouvernement danois sur l'adhésion du pays à l'Union économique et monétaire (UEM).
Dans le cadre de la campagne pour le référendum organisé le 28 septembre 2000 au Danemark sur l'adhésion du pays à l'Union économique et monétaire (UEM), des affiches sont placardées, comme ici à Nøvling, qui appellent les électeurs à accepter ou à rejeter la monnaie unique.
Le 30 septembre 2000, le quotidien français Le Monde tente de tirer les premiers enseignements de la victoire des partisans du "non" à l'issue du référendum organisé deux jours plus tôt au Danemark sur l'adoption par le pays de la monnaie unique.
Le 30 septembre 2000, Nicole Fontaine, présidente du Parlement européen, commente dans le quotidien français Le Figaro la victoire du "non" lors du référendum organisé la veille au Danemark sur l'adoption de la monnaie unique et insiste sur les avantages de l'euro.
En janvier 2002, Nils Gottfries, professeur d'économie politique à l'Université d'Uppsala et ancien membre de la commission d'enquête suédoise sur l'Union économique et monétaire (UEM), décrit les raisons économiques et politiques qui ont conduit la Suède à ne pas adopter l'euro.
Le 14 septembre 2003, les suédois doivent se prononcer pour ou contre l'adhésion de leur pays à l'Union économique et monétaire (UEM). Au cours de la campagne référendaire, des affiches dans le centre de Stockholm posent la question suivante: "Que se passera-t-il si la Suède reste en dehors?" [de la zone euro].
Le 4 septembre 2003, dix jours avant le référendum national sur l'adoption de la monnaie unique, Lars Heikensten, gouverneur de la Banque centrale de Suède, prononce un discours à Stockholm sur les défis de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 9 septembre 2003, soit cinq jours avant la date officielle du référendum organisé en Suède sur l'adhésion du pays à l'Union économique et monétaire (UEM), Göran Persson, Premier ministre suédois, vote dans un bureau de poste de Stockholm.
Le 15 septembre 2003, au lendemain du référendum organisé en Suède sur l'adhésion du pays à l'Union économique et monétaire (UEM), les placards de campagne toujours présents dans le centre de Stockholm témoignent des opinions opposées.
"Vote par le pied". Le caricaturiste allemand Mohr illustre le résultat négatif du référendum organisé le 14 septembre 2003 en Suède sur l'adoption par le pays de la monnaie unique.
Le 19 septembre 2003, l'hebdomadaire français Le Point commente les raisons, notamment économiques, sociales et culturelles, qui expliquent le vote négatif des Suédois, par 56,1 % des voix, à l'issue du référendum organisé le 14 septembre sur l'adoption de la monnaie unique européenne.
Le 25 septembre 2003, Anders Melbourn, directeur de l'Institut suédois de politique internationale, accorde à l'hebdomadaire français Le Nouvel Observateur un entretien dans lequel il commente le résultat négatif du référendum organisé le 14 septembre 2003 en Suède sur l'adoption par le pays de la monnaie unique.
Le 24 novembre 2003, Gunnar Lund, ministre suédois des Affaires économiques internationales et des marchés financiers, analyse les raisons de la victoire du "non" lors du référendum organisé en Suède le 14 septembre 2003 pour l'adoption par le pays de la monnaie unique et détaille les conséquences politiques et économiques de ce vote.
Affiche éditée en allemand par la Commission européenne en vue de la mise en circulation, le 1er janvier 2002, de l'euro dans douze pays de l'Union européenne.
Affiche éditée par le "Euro changeover Board of Ireland" [Comité de l'Irlande sur le passage à l'euro] et contenant un tableau avec les taux de conversion entre la livre irlandaise et l'euro.
Affiche éditée en France pour la campagne d'information sur la mise en circulation, le 1er janvier 2002, de l'euro dans douze des quinze pays de l'Union européenne.
"- Le Portugal a été le seul pays à demander de l'aide à l'Église...pour la communication sur l'euro. - Hum... cela veut dire que les autres pays auront une relation matérielle avec la monnaie alors que la nôtre sera plus spirituelle?..." Illustrant la campagne de promotion qui accompagne le lancement de la monnaie unique, le caricaturiste portugais Luís Afonso ironise sur la relation "spirituelle" qui lie les Portugais à l'euro.
Le 14 mai 2001, Jim Murray, directeur à Bruxelles du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), présente devant le Comité économique et social (CES) de l'Union européenne la position et les recommandations de son organisation par rapport, notamment, à l'état d'information et de préparation des consommateurs dans les douze pays devant assurer la mise en circulation de l'euro dès le 1er janvier 2002.
À la fin de l'année 2001, le gouvernement luxembourgeois lance une campagne d'information télévisée pour préparer ses citoyens à la mise en circulation de l'euro dès le 1er janvier 2002.
En décembre 2001, quelques jours avant la mise en circulation de l'euro, le baron Alexandre Lamfalussy, ancien président de l'Institut monétaire européen (IME) et professeur émérite à l'Université catholique de Louvain (UCL), décrit dans les colonnes du mensuel Louvain les étapes successives et les difficultés dans la mise en oeuvre de l'Union économique et monétaire (UEM) en insistant, notamment, sur le rôle joué par l'IME.
Le 11 décembre 2001, le chancelier autrichien Wolfgang Schüssel (à g.) et Klaus Liebscher (à dr.), gouverneur de la Banque nationale d'Autriche, tiennent à Vienne une conférence de presse au cours de laquelle ils présentent l'"Euro Cash-Box" nationale.
Le 31 décembre 2001, Franz Fischler, membre de la Commission européenne en charge de l'agriculture, du développement rural et de la pêche, Romano Prodi, président de la Commission européenne, et Wolfgang Schüssel, chancelier de la République fédérale d'Autriche, fêtent à Vienne la mise en circulation, dès le lendemain, de l'euro dans douze des quinze pays de l'Union européenne.
Le 31 décembre 2001, pour saluer la mise en circulation, dès le lendemain, de l'euro dans douze des quinze pays de l'Union européenne, Romano Prodi, président de la Commission européenne, et Pedro Solbes, membre de la Commission européenne en charge des Affaires économiques et monétaires, dévoilent ensemble une bâche à l'effigie de l'euro devant le bâtiment Charlemagne de la Commission européenne à Bruxelles.
Le 31 décembre 2001 à Bruxelles, un spectacle «son et lumière» célèbre la mise en circulation, dès le lendemain, de l'euro dans douze des quinze pays de l'Union européenne.
Le 1er janvier 2002, l'euro entre en circulation dans douze des quinze Etats membres de l'Union européenne: la République fédérale d'Allemagne (RFA), l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Portugal.
Le 1er janvier 2002, premier jour de mise en circulation de la monnaie unique, les Portugais font la file devant le siège de la Banque du Portugal à Lisbonne pour échanger leurs escudos contre des euros.
Le 1er janvier 2002, Jean-Claude Trichet, gouverneur de la Banque de France et candidat à la présidence de la Banque centrale européenne (BCE), accorde au quotidien français Le Monde un entretien dans lequel il retrace les étapes successives de l'introduction puis de la mise en circulation de l'euro dans douze États membres de l'Union européenne et qualifie d'historique le passage à la monnaie unique.
Le 15 janvier 2002, commentant la mise en circulation le 1er janvier des pièces et des billets libellés en euros, Ferdinando Riccardi, rédacteur en chef de l'Agence Europe à Bruxelles, pointe avec satisfaction l'impact économique de la monnaie unique et souligne l'importance pour l'Union européenne de rééquilibrer l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 16 juin 2005, l'hebdomadaire français Le Point rend compte de la crise de confiance dont souffrent l'euro et la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) dans le climat de crise que traverse l'Union européenne suite, notamment, aux résultats négatifs des référendums organisés le 29 mai en France et le 1er juin aux Pays-Bas pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 9 mai 2002, lors de la remise à Aix-la-Chapelle du prix Charlemagne à l'euro, Carlo Azeglio Ciampi, président de la République italienne, prononce une laudatio dans laquelle il retrace la genèse de la mise en place de la monnaie unique européenne.
"Minimum 1 euro merci". Le caricaturiste espagnol Mena ironise sur l'augmentation du coût de la vie et sur les difficultés financières des citoyens de l'Union européenne depuis l'introduction de la monnaie unique.