En novembre 1995, convaincu que l'introduction de la monnaie unique doit s'accompagner d'un effort de discipline budgétaire, Theo Waigel, ministre allemand des Finances, propose l'adoption d'un pacte de stabilité entre les États membres de l'Union européenne qui participent à l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 13 décembre 1996, Theo Waigel, ministre allemand des Finances, commente à chaud les résultats du Conseil européen de Dublin, notamment sur la mise en place d'un pacte de stabilité et de croissance en vue du passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Theodor Waigel, ministre chrétien-démocrate allemand des Finances de 1989 à 1998 et inspirateur, dès l'automne 1995, du pacte de stabilité et de croissance pour les futurs pays de la zone euro.
Les 13 et 14 décembre 1996, le Conseil européen de Dublin adopte le rapport du Conseil Ecofin, préparé en collaboration étroite avec la Commission européenne et l'Institut monétaire européen (IME), sur les préparatifs techniques et juridiques en vue du passage, le 1er janvier 1999, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Les 14 et 15 décembre 1996, le quotidien Luxemburger Wort titre sur le rôle de médiateur joué par Jean-Claude Juncker, Premier ministre luxembourgeois, pour trouver une issue aux difficiles négociations des Quinze sur le pacte de stabilité et de croissance lors du Conseil européen de Dublin des 13 et 14 décembre.
Le 14 décembre 1996, le quotidien français Le Figaro décrit les principales dispositions du pacte de stabilité et de croissance arrêtées difficilement par les Quinze lors du Conseil européen de Dublin des 13 et 14 décembre.
Le 14 décembre 1996, le quotidien madrilène El País analyse les principales dispositions du pacte de stabilité et de croissance arrêtées difficilement par les Quinze lors du Conseil européen de Dublin des 13 et 14 décembre.
Le 15 décembre 1996, le quotidien français Le Monde analyse les résultats du Conseil européen de Dublin des 13 et 14 décembre, notamment en ce qui concerne la mise en place d'un pacte de stabilité et de croissance pour les futurs membres de la zone euro.
Le 16 décembre 1996, au lendemain du Conseil européen de Dublin des 13 et 14 décembre, le quotidien autrichien Die Presse analyse la portée de l'accord des Quinze sur le pacte stabilité et de croissance.
Le 17 décembre 1996, le quotidien luxembourgeois Luxemburger Wort commente les décisions du Conseil européen de Dublin des 13 et 14 décembre relatives notamment au pacte de stabilité et de croissance pour les futurs pays de la zone euro.
La mise en oeuvre du pacte de stabilité et de croissance
Le 13 juin 1997, anticipant sur les décisions du Conseil européen d'Amsterdam des 16 et 17 juin, Ferdinando Riccardi, rédacteur en chef de l'Agence Europe à Bruxelles, se félicite de la mise en place du pacte de stabilité et de croissance et montre son importance dans le contexte du passage, le 1er janvier 1999, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et de l'introduction de la monnaie unique.
Les 16 et 17 juin 1997, le Conseil européen d'Amsterdam adopte une résolution qui énonce les engagements fermes pris par les États membres de l'Union européenne, la Commission et le Conseil en ce qui concerne la mise en oeuvre du pacte de stabilité et de croissance.
Le 17 juin 1997, Jacques Chirac, président de la République française, et son Premier ministre Lionel Jospin résument les principales décisions adoptées par les Quinze lors du Conseil européen d'Amsterdam, notamment sur la mise en place de la monnaie unique et du pacte de stabilité et de croissance.
Le 7 juillet 1997, dans le contexte du passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), le Conseil de l'Union européenne adopte un règlement relatif au pacte de stabilité et de croissance et qui fixe notamment les dispositions régissant le contenu, la présentation, l'examen et le suivi des programmes de stabilité et de convergence afin de lutter contre les déficits excessifs des administrations publiques et de promouvoir la surveillance et la coordination des politiques économiques des États membres.
Le 7 juillet 1997, dans le contexte du passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), le Conseil de l'Union européenne adopte un règlement relatif au pacte de stabilité et de croissance et qui vise notamment à accélérer et à clarifier la mise en oeuvre des procédures sur les déficits excessifs des administrations publiques des États membres.
En avril 2002, commentant la mise en circulation, le 1er janvier 2002, de l'euro dans douze des quinze États membres de l'Union européenne, Philippe Marchat, Inspecteur des Finances et ancien chef de la mission interministérielle française « Euro », décrit dans les colonnes de la Revue du Marché commun et de l'Union européenne les difficultés économiques rencontrées par certains pays, et singulièrement l'Allemagne et le Portugal, pour respecter les dispositions du pacte de stabilité et de croissance.
Le 24 novembre 2003, le quotidien belge La Libre Belgique rend compte des difficultés éprouvées par certains États de la zone euro, notamment l'Allemagne et la France, pour respecter les critères de stabilité budgétaire du pacte de stabilité et de croissance et appliquer les recommandations faites en la matière par la Commission européenne.
Le 28 novembre 2003, l'hebdomadaire français Le Point fustige l'attitude de l'Allemagne et de la France qui, trois jours plus tôt à Bruxelles, ont obtenu de leurs partenaires européens qu'ils renégocient les règles strictes du pacte de stabilité et de croissance et déplore les difficultés politiques qu'éprouve la Conférence intergouvernementale (CIG) pour finaliser le projet de Constitution européenne en invitant la France et l'Allemagne à retrouver un rôle moteur dans le processus de construction européenne.
"Je vous jure, c'était de la légitime défense !" Le 15 janvier 2004, le caricaturiste Horst Haitzinger ironise sur les efforts d'Hans Eichel, ministre allemand des Finances, qui devant la Cour de justice des Communautés européennes, tente de justifier le non-respect par l'Allemagne de certaines dispositions du pacte de stabilité et de croissance.
Le 24 mars 2005, l'hebdomadaire français Le Point critique la décision prise trois jours plus tôt à Bruxelles par les ministres des Finances des Vingt-cinq d'assouplir une nouvelle fois les règles du pacte de stabilité et de croissance afin de permettre, en cas de dérogations aux critères budgétaires du pacte, d'invoquer des circonstances atténuantes comme les dépenses liées notamment à la recherche et au développement, aux réformes de fonds (retraite, sécurité sociale...), à l'aide au développement ou aux dépenses militaires.