Le 18 janvier 1971, le ministère portugais des Affaires étrangères adresse aux missions diplomatiques à l'étranger une circulaire confidentielle pour les informer sur le déroulement et sur les objectifs des pourparlers exploratoires entamés le 7 janvier à Bruxelles entre Ruy Teixeira Guerra, chef de la délégation portugaise, et Edmond Wellenstein, directeur général du Commerce extérieur à la Commission des Communautés européennes.
Le 22 juillet 1972, la Communauté économique européenne (CEE) et la République portugaise signent à Bruxelles un accord qui prévoit une démobilisation tarifaire pour les produits industriels et pour certains produits agricoles.
Le 22 juillet 1972, à l'occasion de la signature à Bruxelles de l'Accord commercial entre le Portugal et la Communauté économique européenne (CEE), Rui Patrício, ministre portugais des Affaires étrangères, prononce un discours dans lequel il insiste notamment sur la nécessité d'approfondir les relations et d'élargir les domaines de coopération entre le Portugal et les Communautés européennes.
En 1974, le général António de Spínola, chef d'état-major adjoint des armées portugaises d'Afrique, est limogé pour avoir publié son livre Portugal e o Futuro. Análise da conjuntura nacional hostile à la poursuite des guerres coloniales. Cette éviction marquera fortement les militaires qui participent au coup d'État du 25 avril 1974 et à la "révolution des Œillets".
Le 25 avril 1974, dès le début de l'insurrection militaire et de la "révolution des Œillets", les militaires portugais prennent position dans les rues du centre de Lisbonne.
Le 25 avril 1974, lors de la "révolution des Œillets", les militaires portugais sont acclamés par la foule rassemblée dans les rues du centre de Lisbonne.
Le 25 avril 1974, commentant les débuts de l'insurrection militaire et de la "révolution des Œillets", le quotidien portugais Diário de Notícias dresse un tableau de la situation à Lisbonne.
Le 26 avril 1974, le quotidien français Le Monde analyse les conséquences de l'insurrection militaire et de la "révolution des Œillets" au Portugal et décrypte les ambitions du nouveau régime militaire.
Le 29 avril 1974, quatre jours après le coup d'État militaire au Portugal, la junte de Salut national qui s'est emparée du pouvoir tient sa première conférence de presse. De g. à dr.: le capitaine António Alva Rosa Coutinho, le capitaine José Baptista Pinheiro de Azevedo, le général Francisco da Costa Gomes, le général António de Spínola, le brigadier Jaime Silvério Marques et le colonel Carlos Galvão de Melo.
En avril 1974, le caricaturiste français Plantu illustre les conséquences du coup d'État militaire et de la "révolution des œillets" au Portugal et décrypte les ambitions du nouveau régime militaire.
Le 19 novembre 1974, Roger Hastert, ambassadeur du Luxembourg aux Pays-Bas, adresse à Gaston Thorn, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, une lettre dans laquelle il rend compte de son entretien avec M. G. Meijer, conseiller spécial de Max van der Stoel, ministre néerlandais des Affaires étrangères, sur le processus de démocratisation politique au Portugal.
Au lendemain de la "révolution des Œillets" du printemps 1974, tous les monuments érigés à la gloire du régime de Salazar sont détruits. À Santa Comba Dão, son village natal, la statue de l'ancien chef d'État est décapitée.
«Nous ne voulons plus jamais nous séparer...» Le 13 mars 1975, onze mois après le coup d'État militaire et le début de la révolution des œillets au Portugal, le caricaturiste néerlandais d'origine berlinoise Fritz Behrendt ironise sur l'avenir du pays en s'interrogeant sur le processus de démocratisation politique au Portugal et les ambitions des militaires.
En 1975, l'armée portugaise célèbre le premier "1er mai de la liberté", un an après la "révolution des Œillets" qui a vu disparaître le régime salazariste.
Le 25 avril 1975, le général Francisco da Costa Gomes (à dr.), président de la République portugaise, participe à Lisbonne aux élections de l'Assemblée nationale constituante.
Le 3 juin 1975, l'Assemblée constituante du Portugal tient sa première session suite aux élections du 25 avril, remportées par les socialistes emmenés par Mário Soares.
Le 25 juillet 1975, Raymond Aron commente dans le quotidien français Le Figaro l'embarras des responsables politiques français face aux enjeux de la crise politique au Portugal qui oppose le parti socialiste de Mário Soares aux communistes soutenus par le Mouvement des forces armées (MFA).
En avril 1976, le caricaturiste allemand Horst Haitzinger ironise sur les résultats des élections législatives organisées au Portugal le 25 avril 1976 - jour de l'entrée en vigueur de la nouvelle Constitution portugaise - et qui voient la victoire du parti socialiste et le tassement du parti communiste.
Le 11 juin 1976, les délégations du Portugal et de la Commission européenne publient un communiqué de presse conjoint dans lequel elles expliquent la portée du protocole additionnel à l'accord de libre-échange de 1972 et du protocole financier conclus deux jours plus tôt à Bruxelles.
Le 3 août 1976, le premier gouvernement constitutionnel portugais, dirigé par le Premier ministre socialiste Mário Soares, rend publiques ses décisions relatives à la politique étrangère du Portugal.
Protocole financier entre la Communauté économique européenne (CEE) et la République portugaise, signé le 20 septembre 1976 et entré en vigueur le 1er novembre 1978. Ce protocole, visant à mettre à la disposition du Portugal une aide exceptionnelle d'urgence en vue de favoriser le développement accéléré de son économie, fait partie intégrante de l'accord entre la CEE et la République portugaise du 22 juillet 1972.
Protocole additionnel à l'accord entre la Communauté économique européenne et la République portugaise du 22 juillet 1972. Signé le 20 septembre 1976 et entré en vigueur le 1er novembre 1978, ce protocole comporte des dispositions concernant les mesures commerciales, la coopération dans le domaine social ainsi que la coopération industrielle, technologique et financière.
Le 20 septembre 1976, la Communauté économique européenne et la République portugaise concluent un accord intérimaire visant la mise en vigueur de certaines dispositions du protocole additionnel, qu'ils signent le même jour, dans l'attente de son entrée en vigueur.
Le 20 septembre 1976, José Manuel de Medeiros Ferreira (à g.), ministre portugais des Affaires étrangères, Max van der Stoel (au centre), ministre néerlandais des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, et François-Xavier Ortoli (à dr.), président de la Commission européenne, signent à Bruxelles deux protocoles et un accord intérimaire ayant pour but d'élargir l'accord de libre-échange du 22 juillet 1972 dans la perspective d'une demande d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes.
Le 20 septembre 1976, à l'occasion de la signature à Bruxelles de l'Accord intérimaire et des protocoles additionnel et financier entre le Portugal et la Communauté économique européenne (CEE), José Manuel Medeiros Ferreira, ministre portugais des Affaires étrangères, prononce un discours dans lequel il fait part pour la première fois de l'intention du Portugal de déposer une demande d'adhésion aux Communautés européennes.
Les 7-8 mars 1977, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, insiste sur la nécessité pour les Neuf de donner une réponse politique claire et rapide à la future demande d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes.
La demande et les négociations d'adhésion du Portugal aux CE
Le 11 mars 1977, Roy Jenkins (à g.), président de la Commission européenne, reçoit à Bruxelles Mário Soares (au centre), Premier ministre portugais, qui effectue une tournée des capitales dans les neuf États membres des Communautés européennes auprès desquelles le Portugal déposera, le 28 mars, sa demande formelle d'adhésion.
Le 11 mars 1977, lors d'une visite à la Commission européenne, Mário Soares, Premier ministre portugais, prononce un discours dans lequel il présente l'adhésion de son pays aux Communautés européennes comme un défi économique et politique.
Le 18 mars 1977, Mário Soares, Premier ministre du Portugal, fait une déclaration à l'Assemblée de la République sur le projet d'adhésion du Portugal à la Communauté économique européenne (CEE) et fait le point sur les résultats de sa tournée dans les capitales des neuf États membres des Communautés européennes.
Le 28 mars 1977, Mário Soares, Premier ministre du Portugal, remet à David Owen, secrétaire au Foreign Office et président en exercice du Conseil, la demande d'adhésion de son pays aux Communautés européennes.
Le 29 mars 1977, le quotidien portugais Diário de Notícias commente les enjeux politiques de la visite de Mário Soares, Premier ministre portugais, à son homologue norvégien Odvar Nordli.
Le 19 mai 1978, la Commission européenne adresse au Conseil un avis favorable sur l'ouverture rapide de négociations pour l'adhésion du Portugal à la Communauté économique européenne (CEE) malgré une série de difficultés économiques.
Le 14 septembre 1978, le quotidien français Le Monde analyse l'attitude des citoyens portugais face à la possible adhésion de leur pays à la Communauté économique européenne (CEE).
Le 29 mars 1979, Pedro Pires de Miranda (à dr.), ancien ministre portugais du Commerce et du Tourisme, succède à Vítor Manuel Ribeiro Constâncio, démissionnaire, à la présidence de la commission portugaise pour l'intégration européenne qui a en charge les négociations d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes. Il est salué par Manuel Jacinto Nunes (à g.), vice-Premier ministre portugais, et par Carlos Alberto da Mota Pinto (au centre), Premier ministre portugais.
Le 19 juin 1980, Roy Jenkins (à g.), président de la Commission européenne, reçoit à Bruxelles Francisco Sá Carneiro (à dr.), Premier ministre portugais, qui confirme la volonté de son gouvernement de boucler rapidement les négociations d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes.
Le 4 septembre 1981, Francisco Pinto Balsemão, Premier ministre social-démocrate du huitième gouvernement constitutionnel portugais, présente aux membres de l'Assemblée de la République les grandes lignes de sa politique européenne, insistant notamment sur les transformations importantes qu'entraîne pour le pays le processus d'adhésion aux Communautés européennes.
Le 26 janvier 1982, Gaston Thorn (à g.), président de la Commission européenne, reçoit Francisco Pinto Balsemão (à dr.), Premier ministre portugais, en visite officielle à Bruxelles dans le cadre des négociations d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes.
Le 3 décembre 1982, dans l'optique de l'adhésion du Portugal aux Communautés européennes, la Communauté économique européenne (CEE) et la République portugaise signent à Bruxelles un protocole transitoire sur le désarmement tarifaire.
Le 28 octobre 1983, dans le cadre des négociations d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes, Lorenzo Natali (à dr.), vice-président de la Commission européenne en charge de l'élargissement, se rend en visite de travail à Lisbonne où il est reçu par Jaime Gama (à g.), ministre portugais des Affaires étrangères.
Le 9 juillet 1984, dans le cadre des négociations d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes, Gaston Thorn (à g.), président de la Commission européenne, effectue une visite officielle à Lisbonne où il est reçu par le général António Ramalho Eanes (à dr.), président de la République portugaise.
Le 24 octobre 1984, Garrett FitzGerald, Premier ministre irlandais et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, Mário Soares, Premier ministre portugais, et Lorenzo Natali, vice-président de la Commission européenne en charge de l'élargissement, signent à Dublin une déclaration commune dans laquelle ils manifestent leur volonté de réaliser l'adhésion du Portugal aux Communautés européennes au 1er janvier 1986.
Le 24 octobre 1984, Garrett FitzGerald (à dr.), Premier ministre irlandais et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, Mário Soares (à g.), Premier ministre portugais, et Lorenzo Natali, vice-président de la Commission européenne en charge de l'élargissement, signent à Dublin une déclaration commune dans laquelle ils manifestent leur volonté de réaliser l'adhésion du Portugal aux Communautés européennes au 1er janvier 1986.
Le 11 avril 1985, lors des débats à l'Assemblée de la République sur l'adhésion du Portugal aux Communautés européennes, le vice-Premier ministre Rui Machete retrace le déroulement des négociations et se félicite de la bonne entente entre les responsables portugais.
Le 11 avril 1985, lors des débats à l'Assemblée de la République sur l'adhésion du Portugal aux Communautés européennes, le député Joaquim Jorge Magalhães Mota, membre de l'Action sociale démocrate indépendante (ASDI), insiste sur les aspects positifs de l'adhésion pour l'avenir du pays.
Le 11 avril 1985, lors des débats à l'Assemblée de la République sur l'adhésion du Portugal aux Communautés européennes, le député Raul Morais e Castro, membre du Mouvement démocratique portugais/Commission démocratique électorale (MDP/CDE), explique les raisons pour lesquelles son parti s'oppose à l'adhésion.
La demande et les négociations d'adhésion du Portugal aux CE
Le 11 avril 1985, lors des débats à l'Assemblée de la République sur l'adhésion du Portugal aux Communautés européennes, le député Carlos Carvalhas explique les raisons pour lesquelles le Parti communiste portugais (PCP) s'oppose à l'adhésion.
Le 12 avril 1985, lors des débats à l'Assemblée de la République sur l'adhésion du Portugal aux Communautés européennes, le député Lucas Pires, membre du Parti populaire (CDS/PP), définit l'adhésion comme "un événement historique".
L'adhésion du Portugal aux Communautés européennes
Le 18 décembre 1984, dans la perspective de l'adhésion du Portugal aux Communautés européennes, la Communauté économique européenne (CEE) décide d'octroyer au Portugal une aide financière pour l'amélioration de ses structures agricoles et de pêche.
Le 11 juin 1985, commentant la signature le lendemain à Lisbonne du traité d'adhésion du Portugal à la Communauté économique européenne (CEE) et à la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA), le journal belge Le Soir brosse un tableau négatif de la situation économique du pays.
Le 11 juin 1985, Mário Soares, Premier ministre du Portugal, accorde au quotidien français Le Monde une interview dans laquelle il souligne l'importance historique de l'adhésion de son pays à la Communauté économique européenne (CEE).
Le 12 juin 1985, le général António Ramalho Eanes, président de la République portugaise, reçoit au palais de Belém, à Lisbonne, les représentants des États signataires, le jour même, du traité d'adhésion du Portugal à la Communauté économique européenne (CEE) et à la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
Le 12 juin 1985, Mário Soares, Premier ministre du Portugal (à g.), et son ministre des Affaires étrangères, Jaime Gama (à dr.), signent à Lisbonne le traité d'adhésion du Portugal à la Communauté économique européenne (CEE) et à la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
Le 12 juin 1985, c'est dans la cour d'apparat du monastère hiéronymite de Belém, à Lisbonne, que se tient la cérémonie officielle pour la signature du traité d'adhésion du Portugal à la Communauté économique européenne (CEE) et à la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
Le 12 juin 1985, les représentants des pays membres des Communautés européennes signent à Lisbonne le traité d'adhésion du Portugal à la Communauté économique européenne (CEE) et à la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
Le 12 juin 1985, à l'occasion de la signature du traité d'adhésion du Portugal à la Communauté économique européenne (CEE) et à la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA), Mário Soares, Premier ministre portugais, décrit le rôle que le Portugal entend désormais jouer dans les affaires communautaires.
Le 12 juin 1985, Mário Soares, Premier ministre portugais, salue la signature à Lisbonne du traité d'adhésion du Portugal à la Communauté économique européenne (CEE) et à la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA). Au premier rang, de g. à dr.: Jacques F. Poos, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Garrett FitzGerald, Premier ministre irlandais, Mário Soares, Premier ministre portugais (debout), Giulio Andreotti, ministre italien des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, Felipe González, président du gouvernement espagnol, Laurent Fabius, Premier ministre français, et Yannis Haralambopoulos, ministre grec des Affaires étrangères.
Le 12 juin 1985, à l'occasion de la signature à Lisbonne du traité d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes, Giulio Andreotti, ministre italien des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, prononce un discours dans lequel il salue l'adhésion portugaise comme une victoire de la liberté et des valeurs démocratiques.
Le 12 juin 1985, à l'occasion de la signature à Lisbonne du traité d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes, Jacques Delors, président de la Commission européenne, prononce un discours dans lequel il souligne la portée historique de l'adhésion d'un Portugal libre et démocratique aux Communautés européennes.
Le 12 juin 1985, jour de la signature à Lisbonne du traité d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes, le quotidien belge Le Soir analyse la situation économique et sociale des pêcheurs et des agriculteurs portugais.
Le 12 juin 1985, jour de la signature à Lisbonne du traité d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes, le quotidien lisboète Diário Popular retrace le déroulement des cérémonies officielles.
Le 12 juin 1985, le quotidien lisboète Diário Popular analyse les conséquences de l'adhésion du Portugal aux Communautés européennes sur la vie quotidienne des citoyens portugais (consommateur, touriste, agriculteur, ...).
Le 12 juin 1985, le quotidien lisboète Diário Popular commente les paroles d'António Marta, président de la commission portugaise pour l'intégration européenne, qui se félicite de la manière dont le Portugal a négocié son adhésion aux Communautés européennes tout en sauvegardant ses intérêts nationaux.
Le 12 juin 1985, le quotidien lisboète Diário Popular commente les paroles prononcées à Lisbonne par Lorenzo Natali, vice-président de la Commission européenne en charge de l'élargissement, qui souligne la volonté politique des Communautés européennes et salue l'acte courageux qu'est leur élargissement vers la zone ibérique.
Le 12 juin 1985, le quotidien lisboète Correio da Manhã se penche sur les préparatifs de la cérémonie de signature, le même jour à Lisbonne, du traité d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes.
Le 12 juin 1985, jour de la signature à Lisbonne du traité d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes, le quotidien lisboète Diário Popular reproduit certains passages du discours prononcé pour l'occasion par Mário Soares, Premier ministre portugais, qui insiste notamment sur l'effort de modernisation que devra fournir la population dans les prochaines années.
Le 12 juin 1985, commentant la cérémonie, le jour même à Lisbonne, de signature du traité d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes, le quotidien lisboète Correio da Manhã passe au crible les effets escomptés de l'adhésion pour la population du pays.
Le 13 juin 1985, le quotidien lisboète Diário de Notícias commente la cérémonie de signature, la veille à Lisbonne, du traité d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes.
Le 13 juin 1985, le quotidien lisboète O Jornal décrit dans le détail le déroulement, la veille à Lisbonne, de la cérémonie de signature du traité d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes.
Le 13 juin 1985, le quotidien portugais Correio da Manhã consacre sa Une à la signature, la veille à Lisbonne, du traité d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes.
Le 9 juillet 1985, Ernâni Rodrigues Lopes, ministre portugais des Finances, expose devant l'Assemblée de la République les avantages économiques de l'adhésion du Portugal aux Communautés européennes.
L'adhésion du Portugal aux Communautés européennes
Le 10 juillet 1985, Jaime Gama, ministre portugais des Affaires étrangères, décrit devant l'Assemblée de la République le rôle qui sera celui du Portugal dans une Communauté européenne en pleine mutation.
Le 1er janvier 1986, jour de l'entrée effective du Portugal dans les Communautés européennes, le quotidien portugais Diário de Notícias analyse les retombées de l'adhésion sur les investissements étrangers dans le pays.
Le 2 janvier 1986, le quotidien lisboète Diário Popular commente le discours de Nouvel an d'Aníbal António Cavaco Silva, Premier ministre portugais, pour qui l'adhésion du Portugal aux Communautés européennes, au terme de longues années de négociations, est synonyme d'espoir pour le peuple portugais et augure d'une plus grande ouverture du pays vers le monde.
Les premiers eurodéputés ibériques Fernando Amaral et Carlos Westendorp (à dr.) arrivent à Strasbourg, où ils sont reçus par le président du Parlement européen, Pierre Pflimlin.
Le 2 janvier 1986, le quotidien lisboète Diário Popular analyse les conséquences financières de l'adhésion du Portugal aux Communautés européennes et décrit certaines réactions suite à l'élargissement des Communautés.
Le 26 février 1987, le quotidien français Le Monde analyse les flux financiers et le niveau des aides publiques accordées au Portugal depuis son adhésion, le 1er janvier 1986, aux Communautés européennes.
Le 6 avril 1987, lors de la visite officielle au Portugal de François Mitterrand, président de la République française, Mário Soares, Premier ministre portugais, prononce un discours dans lequel il insiste sur les relations séculaires entre la France et le Portugal et sur la nécessité de renforcer les efforts communs au sein de la Communauté économique européenne (CEE).
Le 13 juillet 1987, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel montre que le Portugal peine à combler son retard économique et à combattre la pauvreté malgré les nombreux financements publics accordés par les institutions communautaires.
Le 4 mars 1988, l'ancien ministre portugais António Cardoso e Cunha, membre de la Commission européenne en charge de la politique de la Pêche, inaugure symboliquement à Caya (Badajoz) la nouvelle borne qui marque la frontière hispano-portugaise.
Le 4 mars 1988, des enfants agitent des drapeaux européens pour marquer la cérémonie d'inauguration symbolique à Caya (Badajoz) de la nouvelle borne qui remplace l'ancien poste-frontière entre l'Espagne et le Portugal.
Le 2 décembre 1988, le quotidien français Le Figaro commente les craintes qu'éprouvent les syndicats et les patrons portugais devant la perspective du grand marché unique en Europe en 1993.
Le 24 novembre 1989, Aníbal António Cavaco Silva, Premier ministre portugais, prononce à l'Institut universitaire européen (IUE) de Florence un discours dans lequel il insiste notamment sur le rôle du Portugal dans la formation d'une identité européenne.
En mars 1990, la revue portugaise Cadernos de Economia dresse le bilan économique des quatre premières années d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes.
Le 19 octobre 1990, en séance d'ouverture de la conférence sur "Le Portugal dans la Communauté européenne du futur" organisée à Lisbonne par le groupe socialiste du Parlement européen, Mário Soares, Premier ministre portugais, prononce un discours dans lequel il évoque les enjeux de la réalisation du marché intérieur, l’établissement de l'Union économique et monétaire (UEM) et la définition de la dimension politique et institutionnelle de la Communauté.
En août 1991, le mensuel français Le Monde diplomatique analyse les conséquences de l'adhésion, le 1er janvier 1986, du Portugal aux Communautés européennes sur l'économie et sur la société du pays.
Le 3 janvier 1992, Mário Soares (à dr.), président de la République portugaise, Aníbal António Cavaco Silva (à g.), Premier ministre portugais, et Pedro Santana Lopes (au centre), secrétaire d'État portugais de la Culture, participent à Lisbonne au gala d'ouverture de la première présidence portugaise du Conseil des Communautés européennes.
Le 7 février 1992, João de Deus Pinheiro (à g.), ministre portugais des Affaires étrangères, et Jorge Braga de Macedo (à dr.), ministre portugais des Finances, signent à Maastricht le traité sur l'Union européenne.
Le 7 février 1992, Aníbal António Cavaco Silva, Premier ministre du Portugal et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, prononce un discours dans lequel il souligne l'enjeu politique du traité sur l'Union européenne (UE) signé le même jour par les Douze à Maastricht.
Les 26 et 27 juin 1992, les chefs d'État ou de gouvernement des Douze se réunissent à Lisbonne pour un Conseil européen à l'issue duquel ils réaffirment notamment leur volonté de voir le traité sur l'Union européenne entrer en vigueur le 1er janvier 1993 et leur souhait de préparer l'élargissement de l'Union aux pays candidats de l'Association européenne de libre-échange (AELE).
En juin 1993, Mário Soares, président de la République portugaise, publie dans la revue lisboète Expansão un article dans lequel il fait le bilan économique et politique, huit ans plus tard, de l'adhésion du Portugal aux Communautés européennes.
Le 20 juin 1994, Joaquim Ferreira do Amaral (à dr.), ministre portugais des Travaux publics, des Transports et des Communications, visite en compagnie de Domingos Duarte Lima (à g.), député social-démocrate, le chantier du tronçon d'autoroute en construction entre Penafiel et Amarante avec l'aide de financements communautaires.
Construit pour accueillir les manifestations organisées à Lisbonne au premier semestre 1992 dans le cadre de la présidence portugaise du Conseil de l'Union européenne, le Centre culturel de Belém devient ensuite un lieu de référence dans la vie culturelle du pays.
Le 27 mars 1995, Aníbal António Cavaco Silva, Premier ministre portugais (de dos), et Jacques Delors, ancien président de la Commission européenne (à dr.), inaugurent ensemble au Centre culturel de Belém (Lisbonne) le Centre d'information européenne Jacques Delors.
Le Portugal dans les Communautés et dans l'Union européenne
C'est en partie grâce à des subventions communautaires que le pont Vasco de Gama, qui enjambe le Tage à Lisbonne et relie la capitale portugaise au sud du pays, a pu être construit et inauguré le 4 avril 1998.
Le 23 mars 2000, António Guterres, Premier ministre portugais et président en exercice du Conseil de l'Union européenne, entouré (à sa g.) de Romano Prodi, président de la Commission européenne, (à sa dr.) de Jaime Gama, ministre portugais des Affaires étrangères, et de Javier Solana, secrétaire général du Conseil de l'Union européenne et Haut représentant de l'UE pour la Politique extérieure et de sécurité commune (PESC), annonce les enjeux des travaux consacrés à la définition pour l'Union européenne d'un nouvel objectif stratégique dans le but de renforcer l'emploi, la réforme économique et la cohésion sociale dans le cadre d'une économie fondée sur la connaissance.
Le 18 juin 2000, António Guterres, Premier ministre portugais (à dr.), salue son homologue espagnol José María Aznar à son arrivée au Conseil européen de Santa Maria da Feira.
Le 19 et 20 juin 2000, les chefs d'État ou de gouvernement des quinze États membres de l'Union européenne se réunissent à Santa Maria da Feira (Aveiro) pour examiner notamment les progrès réalisés en ce qui concerne la Conférence intergouvernementale (CIG) sur la réforme institutionnelle, la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, la Politique européenne commune de sécurité et de défense et les négociations pour l'élargissement de l'Union européenne.
"- Le Portugal a été le seul pays à demander de l'aide à l'Église...pour la communication sur l'euro. - Hum... cela veut dire que les autres pays auront une relation matérielle avec la monnaie alors que la nôtre sera plus spirituelle?..." Illustrant la campagne de promotion qui accompagne le lancement de la monnaie unique, le caricaturiste portugais Luís Afonso ironise sur la situation économique et financière du Portugal.
Le 1er janvier 2002, premier jour de mise en circulation de la monnaie unique, les Portugais font la file devant le siège de la Banque du Portugal à Lisbonne pour échanger leurs escudos contre des euros.
Le 4 juin 2002, Jorge Sampaio, président de la République portugaise, prononce à Lisbonne le discours d'ouverture de la conférence "Le futur de l'Europe et l'élargissement. Un modèle politique pour l'Europe du XXIe siècle".
Le 24 janvier 2003, le Portugais António Vitorino, commissaire européen en charge de la Justice et des Affaires intérieures (à g.), reçoit au Palais de la Moncloa, à Madrid, la grand-croix de San Raimundo des mains du Premier ministre espagnol José María Aznar.
"- Le chancelier allemand Schroeder suggère la création d'un gouvernement européen. - Un gouvernement européen?! Et quel ministère serait destiné au Portugal? - En tenant compte de notre rigueur et de notre compétence technique, celui des Finances, sans aucun doute." Le caricaturiste portugais Luís Alfonso ironise sur la situation économique et financière du Portugal.
En juin 2004, José Manuel Durão Barroso, Premier ministre du Portugal, est désigné par les Vingt-cinq pour succéder à Romano Prodi à la présidence de la Commission européenne.
Le 12 juin 2005, à l'occasion de la cérémonie organisée pour marquer le vingtième anniversaire de la signature du traité d'adhésion du Portugal et de l'Espagne aux Communauté européennes, Jorge Sampaio, président de la République portugaise, prononce au monastère hiéronymite de Belém, à Lisbonne, un discours dans lequel il évoque notamment l'importance culturelle de cette adhésion pour la péninsule ibérique.