Le 7 février 1992, le Mouvement européen international appelle l'ensemble des douze parlements nationaux à ratifier le traité de Maastricht et invite le Parlement européen à oeuvrer pour la mise en place d'une véritable Union européenne.
Dans son édition de février-mars 1992, le mensuel Crocodile adresse une lettre à Jacques Delors, président de la Commission européenne, lui demandant de mobiliser l'opinion publique pour donner au traité de Maastricht le caractère d'un acte de volonté d'union.
Le 22 avril 1992, Jacques Santer, Premier Ministre et Ministre d'État luxembourgeois, appelle la Chambre des Députés grand-ducale à ratifier le traité de Maastricht.
Le 24 avril 1992, Guy de Muyser, diplomate luxembourgeois, publie un article dans l'hebdomadaire d'Letzeburger Land, dans lequel il s'interroge sur les répercussions du traité de Maastricht pour le Luxembourg.
Le 18 mai 1992, le quotidien espagnol El País dresse un bilan de la situation européenne des Douze après la signature du traité sur l'Union européenne à Maastricht le 7 février 1992.
Au printemps 1992, la revue fédéraliste L'Europe en formation analyse la situation en Europe après le refus du peuple danois de ratifier le traité sur l'Union européenne et se demande si ce "non" des Danois aura des conséquences pour le référendum en France.
Le 1er juillet 1992, le Premier ministre luxembourgeois, Jacques Santer prend la parole à la Chambre des Députés pour rappeler les enjeux de la ratification par le Luxembourg du traité de Maastricht.
Le 2 juillet 1992, la Chambre des Députés grand-ducale adopte le traité de Maastricht. Dans son intervention, Jacques F. Poos, ministre luxembourgois des Affaires étrangères, souligne l'importance des décisions adoptées par les Douze à Maastricht et leur portée pour le pays.
Le 19 mai 1992, dans le cadre du référendum sur la ratification du traité de Maastricht au Danemark, les mouvements anti-européens danois publient une déclaration sur l'avenir des relations entre le Danemark et les Communautés européennes en cas de victoire du non.
Le 2 juin 1992, les Danois rejettent le traité de Maastricht soumis à référendum populaire par 50,7 % de votes négatifs sur un taux record de participation de 83 %.
Le 2 juin 1992, les Danois rejettent le traité de Maastricht soumis à référendum populaire par 50,7 % de votes négatifs malgré l'importante campagne menée par les principaux partis politiques, les syndicats et les grands quotidiens en faveur du "oui".
Le 3 juin 1992, Jacques Delors, président de la Commission européenne, commente les résultats du référendum au Danemark, qui s'est conclu par le refus du peuple danois de ratifier le traité de Maastricht.
Le 3 juin 1992, le quotidien néerlandais Nieuwe Rotterdamse Courant-Handelsblad analyse les raisons du refus danois de ratifier le traité sur l'Union européenne.
Le 4 juin 1992, le caricaturiste britannique Steve Bell illustre comment le refus du peuple danois de ratifier le traité de Maastricht risque de gripper le fonctionnement de la si complexe mécanique européenne.
Le 4 juin 1992, commentant le refus du peuple danois de ratifier le traité de Maastricht, le quotidien anglais de gauche The Guardian s'interroge sur l'avenir du processus d'intégration européenne.
Le 4 juin 1992, les ministres des Affaires étrangères des Douze, réunis à Oslo, regrettent la décison du Danemark de ne pas ratifier le traité de Maastricht et excluent toute renégociation du traité européen.
Le 4 juin 1992, répondant aux questions des journalistes de radio, le ministre français des Affaires étrangères, Roland Dumas commente le refus danois de ratifier le traité de Maastricht et s'explique sur la poursuite du processus d'intégration européenne.
Le 4 juin 1992, à la réunion des ministres des Affaires étrangères des Douze à Oslo, Roland Dumas, ministre français des Affaires étrangères et Elisabeth Guigou, ministre français délégué aux Affaires européennes, décrivent la situation de l'intégration européenne après le refus du Danemark de ratifier le traité de Maastricht.
Le 4 juin 1992, commentant le "non" danois lors du référendum populaire sur la ratification du Traité de Maastricht, le quotidien français Le Monde dresse un aperçu des relations entre le Danemark et l'Europe des Douze en pointant les maladresses commises lors de la campagne danoise d'information sur le traité de Maastricht.
Dans son éditorial du 4 juin 1992, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, commente les différents scénarios possibles après le refus du peuple danois de ratifier le traité de Maastricht.
Dans son éditorial du 5 juin 1992, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, évoque les raisons du refus exprimé par les Danois de voir leur pays ratifier le traité de Maastricht.
Pour Serge July, directeur du quotidien français Libération, le refus des Danois de ratifier le traité de Maastricht relance les débats sur la construction politique de l'Europe.
Le 4 juin 1992, après le refus exprimé par les Danois de voir leur pays ratifier le traité de Maastricht, le quotidien français Le Monde analyse l'impact de cette décision sur les perspectives d'élargissement des Communautés européennes.
Le 4 juin 1992, commentant le référendum négatif au Danemark sur le traité de Maastricht, le quotidien belge Le Soir s'interroge sur les raisons du refus danois et préconise la poursuite de l'intégration européenne.
Le 5 juin 1992, après le refus des Danois de ratifier le traité de Maastricht, Lydie Würth-Polfer, député au Parlement européen et bourgmestre de la ville de Luxembourg, appelle à la poursuite du processus d'unification européenne.
Le 5 juin 1992, le quotidien néerlandais De Volkskrant analyse les multiples réactions face au refus danois de ratifier le traité de Maastricht et évoque les possibles sorties de crise.
Le 5 juin 1992, le quotidien italien Corriere della Sera titre sur les efforts des pays membres des Communautés européennes pour trouver une solution politique après le refus du Danemark de ratifier le traité sur l'Union européenne.
Le 2 juin 1992, les Danois se prononcent par référendum contre la ratification du traité de Maastricht. L'hebdomadaire allemand Der Spiegel commente la décision du Danemark et analyse les répercussions du "non danois" sur le processus d'intégration européenne.
Le 9 juin 1992, après le refus danois de ratifier le traité de Maastricht, Roland Dumas, ministre français des Affaires étrangères, prononce un discours au Sénat, dans lequel il réaffirme la volonté de la France de poursuivre la révision contitutionnelle et de s'engager dans la voie du référendum.
Le 11 juin 1992, l'hebdomadaire français L'Express examine les craintes des pays membres des Communautés européennes suite au refus danois de ratifier le traité de Maastricht tout en soulignant leur volonté de poursuivre leurs efforts pour réaliser une Union économique et monétaire (UEM).
Le 12 juin 1992, dix jours après le référendum danois sur le traité de Maastricht, l'hebdomadaire allemand Die Zeit s'interroge sur la validité du traité dans le cas d'une non-adhésion du Danemark.
En juillet 1992, le mensuel Le Monde diplomatique s'interroge sur les causes et sur les conséquences du résultat négatif à l'issue du référendum populaire sur le traité de Maastricht organisé le 2 juin 1992 au Danemark.
A l'issue du Conseil européen d'Edimbourg des 11 et 12 décembre 1992, les chefs d'État et de gouvernement des Douze adoptent une série de décisions relatives aux problèmes soulevés par le Danemark au sujet du traité sur l'Union européenne.
Le Conseil européen d'Edimbourg des 11 et 12 décembre 1992 accorde au Danemark un statut particulier au sein de l'Union européenne en vertu duquel le pays ne participe pas à la politique européenne monétaire et de défense.
Le 12 décembre 1992, lors d'une conférence de presse à l'issue du Conseil européen d'Edimbourg, le président français François Mitterrand réaffirme la poursuite de la construction européenne sur la base du traité de Maastricht.
Le 14 décembre 1992, commentant les conclusions du Conseil européen d'Edimbourg, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung décrit les efforts menés par le chancelier Helmut Kohl et par le président français François Mitterrand pour éviter un échec du traité de Maastricht.
Dans son édition d'hiver 1991-1992, la revue fédéraliste L'Europe en formation analyse la situation politique en France et se demande si, à l'heure actuelle, la ratification en France du traité sur l'Union européenne n'est pas en danger.
En septembre 1992, commentant le référendum populaire organisé en France pour la ratification du traité sur l'Union européenne, le caricaturiste allemand Walter Hanel évoque les risques encourus par l'Europe des Douze en cas de victoire des partisans du "non". En arrière-plan, les principaux dirigeants européens ont les traits tirés et s'inquiètent pour l'avenir de l'Europe. De gauche à droite: le président français François Mitterrand, le chancelier Helmut Kohl, le président de la Commission européenne Jacques Delors et le Premier ministre britannique John Major.
"Le chaperon rouge". En 1992, dans le cadre des débats sur la ratification du traité sur l'Union européenne, le caricaturiste français Pinatel s'inspire du conte du petit chaperon rouge pour illustrer les craintes des Français à l'encontre du futur traité européen, symbolisé ici par le loup de "Maastricht".
Le 12 avril 1992, répondant aux questions des journalistes de radio et de télévision, le Président français François Mitterrand souligne les enjeux de la ratification des accords de Maastricht et précise la procédure constitutionnelle devant accompagner cette ratification en France.
Le 15 avril 1992, Ernest Cartigny, membre du Groupe du Rassemblement démocratique et européen, prend la parole au Sénat français sur la question de la ratification du traité de Maastricht.
Le 17 avril 1992, dans son éditorial, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, confirme l'engagement total du président français François Mitterrand dans la construction de l'Europe unie et la ratification du traité de Maastricht.
Le 5 mai 1992, Pierre Bérégovoy, Premier ministre français, rappelle à la tribune de l'Assemblée nationale, les enjeux de la ratification du traité de Maastricht.
Le 5 mai 1992, Philippe Séguin, qui fait campagne pour le "non" au référendum sur le traité de Maastricht prononce un discours à l'Assemblée nationale française, dans lequel il met en garde contre les dangers d'une ratification du nouveau traité européen.
Le 6 mai 1992, le quotidien français Le Figaro publie une tribune libre de Jacques Calvet, président de PSA Peugeot, qui dresse une analyse critique du traité de Maastricht.
Le 2 septembre 1992, le Conseil constitutionnel français reconnaît la conformité du traité de Maastricht sur l'Union européenne par rapport à la Constitution nationale.
En septembre 1992, le groupe socialiste du Conseil régional d'Ile-de-France mène campagne en faveur du "oui" pour le référendum organisé en France pour la ratification du traité sur l'Union européenne.
En septembre 1992, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel commente les vifs débats qui accompagnent le référendum français sur la ratification ou non du traité de Maastricht.
Le 15 septembre 1992, Jean-Marie Le Pen, président du Front national (FN), tient un meeting à Paris dans le cadre de la campagne que mène son parti d'extrême-droite pour le "non" lors du référendum organisé en France pour la ratification du traité sur l'Union européenne.
Le 19 septembre 1992, le caricaturiste néerlandais d'origine berlinoise Fritz Behrendt ironise sur les craintes et hésitations des Français à l'encontre du futur traité européen de «Maastricht» symbolisé ici par une jeune mariée, qui porte une écharpe «Vive l'Europe». Cette dernière attend avec appréhension la réponse de son prétendant, qui coiffé d'un béret et tenant un panier à courses (baguettes, vins) avec l'inscription «Vive la France», semble hésiter quant à la réponse à fournir: «Faut-il accepter cette union, oui ou non?» Le référendum français du 20 septembre 1992, aboutit finalement à la victoire du «oui», qui l’emporte de justesse avec 51,04 % des suffrages exprimés.
Le 22 septembre 1992, deux jours après que la France se soit prononcée en faveur de la ratification du traité de Maastricht, le quotidien français Le Monde analyse la réaction de la classe politique nationale face aux résultats serrés du référendum populaire.
En septembre 1992, le mensuel français Le Monde diplomatique critique la politique d'information du gouvernement et des médias français autour du référendum organisé le 20 septembre sur le traité de Maastricht.
En septembre 1992, le périodique Revue du Marché commun et de l'Union européenne réfléchit sur les conséquences des résultats serrés du référendum populaire français sur la ratification du traité de Maastricht et pose la question de la relance de l'intégration européenne.
En septembre 1992, le caricaturiste allemand Hanel illustre la courte victoire du "oui" (par 51,04 %) lors du référendum populaire organisé le même mois en France pour la ratification du traité de Maastricht.
Dans cette interview, Élisabeth Guigou, ancienne ministre déléguée chargée des Affaires européennes de 1990 à 1993, décrit la campagne liée au référendum organisé en France sur l'adoption ou non du traité sur l'Union européenne en 1992.
En 1992, le Conseil irlandais du Mouvement européen appelle l'ensemble des Irlandais à se prononcer en faveur du traité de Maastricht lors du référendum populaire, le 18 juin 1992.
En 1992, le Sinn Féin, Parti républicain nationaliste irlandais met les Irlandais en garde contre les effets désastreux du traité sur l'Union européenne et appelle à voter contre le traité lors du référendum populaire du 18 juin 1992.
Le 12 juin 1992, l'hebdomadaire allemand Die Zeit analyse la situation politique et économique en Irlande à la veille du référendum sur le traité de Maastricht.
Le 16 juin 1992, le quotidien irlandais The Irish Times incite les Irlandais à se prononcer en faveur du traité de Maastricht lors du référendum populaire.
Le 20 juin 1992, après la victoire du "oui" lors du référendum populaire en Irlande, le quotidien néerlandais De Volkskrant évoque les répercussions du vote irlandais sur l'avenir du traité de Maastricht.
Le 20 juin 1992, le quotidien néerlandais Nieuwe Rotterdamse Courant-Handelsblad analyse les résultats du référendum irlandais sur la ratification du traité de Maastricht.