Le 10 octobre 1961, Edward Heath, Lord du Sceau privé et chef de la délégation britannique, expose aux représentants des Six réunis à Paris les positions du Royaume-Uni lors des négociations d'adhésion aux Communautés européennes.
Le 8 novembre 1961, la délégation britannique que préside Edward Heath, Lord du Sceau Privé, rencontre à Bruxelles les représentants de la Communauté économique européenne (CEE) afin de négocier les conditions d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Les 24, 25 et 26 novembre 1961, le général de Gaulle effectue en Grande-Bretagne un voyage officiel au cours duquel il s'entretient notamment avec le Premier ministre britannique Harold Macmillan de la candidature d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Le 30 juillet 1962, le caricaturiste anglais Cummings illustre les difficultés auxquelles se heurte Edward Heath, Lord du Sceau Privé et chef de la délégation britannique pour les négociations d'adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne (CEE), et évoque la position intransigeante du général de Gaulle, président de la République française, face à la question du Commonwealth.
Le 7 août 1962, au lendemain de la rencontre qui a réuni à Bruxelles les représentants du Royaume-Uni et des gouvernements des Six, Edward Heath, Lord du Sceau privé, dresse un rapport sur l'avancée des négociations d'adhésion britannique aux Communautés européennes.
"Rendez-vous avec le destin". Le 11 septembre 1962, le caricaturiste anglais Low illustre l'influence et le poids du Commonwealth dans les négociations d'adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne (à dr. Harold Macmillan, Premier ministre britannique).
Le 19 septembre 1962, à l'issue de leur rencontre à Londres, les Premiers ministres des pays membres du Commonwealth diffusent un communiqué dans lequel ils réaffirment leurs craintes au sujet de l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Le 20 septembre 1962, à l'issue de la conférence à Londres des Premiers ministres des pays membres du Commonwealth, le Premier ministre britannique Harold Macmillan prononce un discours sur la nature et sur l'avenir des relations entre le Royaume-Uni, le Commonwealth et les Communautés européennes.
"Non !" En 1962, le caricaturiste Hans Geisen illustre l'étonnement des Britanniques face aux conditions d'adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne (CEE).
"J'ai remporté une victoire sur la douane ! Ils m'ont autorisé à garder ma valise..." Le 21 novembre 1962, face aux exigences du général de Gaulle, président de la République française, le caricaturiste britannique Cummings ironise sur l'optimisme d'Edward Heath, Lord du Sceau Privé et chef de la délégation britannique pour les négociations d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
"Présentation au repas ! Viens Daddy - nous ne voulons pas de ce plat !" Le 25 août 1962, le caricaturiste allemand Siegl évoque les réticences au sein du Royaume-Uni et du Commonwealth à l'égard d'une éventuelle adhésion britannique à la Communauté économique européenne (CEE).
Le 29 septembre 1962, le comité exécutif du Parti travailliste britannique fait part de ses exigences en ce qui concerne les conditions d'adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne (CEE).
Le 3 octobre 1962, Hugh Gaitskell, chef du Parti travailliste britannique, prononce à la conférence annuelle du Labour un discours dans lequel il détaille les raisons qui le poussent à s'opposer à l'entrée du Royaume-Uni dans la Communauté économique européenne (CEE).
Le 2 novembre 1962, le caricaturiste anglais Cummings illustre la position inconfortable d'Harold Macmillan, Premier ministre britannique, partagé entre les pressions américaines pour l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes et les avertissements d'Hugh Gaitskell, chef du parti travailliste britannique, qui s'y oppose.
En janvier 1963, Tony Benn, membre du parti travailliste anglais, s'exprime publiquement sur les risques encourus par le Royaume-Uni en cas d'adhésion trop rapide au Marché commun européen.
Tandis que les Premiers ministres du Commonwealth sont réunis à Londres pour examiner les problèmes que soulève l'entrée de la Grande-Bretagne dans le Marché Commun, des citoyens britanniques manifestent à Londres, devant Marlborough House, contre l'adhésion du pays aux Communautés européennes.
Dans ses Mémoires, l'ancien chancelier allemand Konrad Adenauer évoque l'entretien qu'il a eu avec le général de Gaulle, lors de son voyage officiel en France du 2 au 8 juillet 1962, au sujet de l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Dans cette interview, Georges Berthoin, chef de la délégation de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) puis de la Commission des Communautés européennes au Royaume-Uni jusqu'en 1973, décrit l'action militante du Conseil britannique du Mouvement européen dès la fin des années quarante.
Les négociations d'adhésion dans la presse allemande
Le 6 septembre 1961, commentant la demande d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung souligne l'importance des relations économiques entretenues par le Royaume-Uni avec les pays du Commonwealth.
"Encombrants colis britanniques - Ne pourriez-vous pas agrandir votre guichet, gentlemen !" En octobre 1961, le caricaturiste Heko annonce de longues et houleuses négociations d'adhésion entre le Royaume-Uni et les pays membres de la Communauté économique européenne.
Le 11 octobre 1961, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung pointe les difficultés qui risquent de se poser lors des négociations diplomatiques sur la candidature d'adhésion du Royaume-Uni au Marché commun européen.
Macmillan: "Vous acceptez bien, n'est-ce pas, que ma tante me surveille ?" En 1961, pour Harold Macmillan, Premier ministre anglais, la question du Commonwealth revêt une très grande importance dans les négociations relatives à l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
"En visite à Bonn. Allez, Mac, tu peux encore monter!" Le 10 janvier 1962, face à un Harold Macmillan dépité, le chancelier allemand Konrad Adenauer encourage le Royaume-Uni dans sa demande d'adhésion à la Communauté économique européenne (CEE).
"Deux âmes, hélas, se partagent mon coeur". En septembre 1962, faisant référence au dilemme du Faust de Goethe, le caricaturiste Fritz Behrendt montre Harold Macmillan, Premier ministre britannique, hésitant entre le maintien des liens privilégiés du Royaume-Uni avec le Commonwealth et l'adhésion du pays au Marché commun européen.
Les négociations d'adhésion dans la presse allemande
Le 9 mai 1962, le quotidien belge Le Soir examine le programme du général de Gaulle, président de la République française, pour la construction européenne, notamment en ce qui concerne l'éventuelle adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Le 9 février 1963, le quotidien belge La Dernière Heure publie une note adressée le 29 août 1960 par Alain Peyrefitte, député gaulliste, à Michel Debré, Premier ministre français, sur la manière de négocier avec le Royaume-Uni dans le cadre de la candidature britannique aux Communautés européennes.
Les négociations d'adhésion dans la presse britannique
"Grand international". Le 31 mars 1962, face à la question de l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, le caricaturiste Papas souligne le poids et l'importance du dossier du Commonwealth dans les futures négociations menées par le Premier ministre britannique Harold Macmillan.
"Pile vous perdez, face vous perdez". Le 22 avril 1962, le caricaturiste Abu estime que les pays membres du Commonwealth pâtiront, tant du point de vue politique qu'économique, de l'adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne (CEE).
"Oh non, chérie, nous sommes juste de bons amis". Le 10 juin 1962, face aux inquiétudes grandissantes de certains pays membres du Commonwealth (à dr.: Robert Gordon Menzies, ministre australien des Affaires étrangères), le caricaturiste Abu illustre, dans le journal du dimanche britannique de gauche The Observer, l'ambiguïté des relations entre le Royaume-Uni (à g.: Harold Macmillan) et le Marché commun.
"Quel scandale ! De nouveau un touriste britannique ! Un bikini !! Trop habillé !!!" Le 10 août 1962, évoquant les négociations d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, le caricaturiste anglais Cummings illustre l'opposition du général de Gaulle, président de la République française, aux demandes britanniques de dérogations et d'exceptions pour les produits en provenance du Commonwealth.
"...la seule chambre qui lui reste, dit-elle ! Nous n'aurions peut-être jamais dû venir..." Le 5 novembre 1962, le caricaturiste anglais Cummings illustre les craintes de Harold Macmillan, Premier ministre britannique, devant les exigences et le manque de bonne volonté dont fait preuve le général de Gaulle, président de la République française, à l'égard de la demande d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes nées des traités de Rome.
Les négociations d'adhésion dans la presse française
Le 2 août 1961, dans le premier d'une série d'articles sur les difficiles négociations d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, le quotidien français Le Monde analyse la nature et l'importance des relations économiques entre Londres et le Commonwealth.
Le 3 août 1961, commentant les perspectives d'une éventuelle adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, le quotidien français Le Monde analyse la situation du marché agricole britannique en tenant compte des principaux facteurs que sont le Commonwealth, le consommateur, l'exploitant agricole ainsi que la balance des paiements.
Le 4 août 1961, le quotidien français Le Monde commente le sort de l'Association européenne de libre-échange (AELE) dans la perspective d'une éventuelle adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Le 7 décembre 1961, à l'Arcade du Marché commun, le Royaume-Uni solde son Empire et met en avant ses atouts pour séduire les responsables européens qui doivent décider de son adhésion à la Communauté économique européenne (CEE).
Le 26 juillet 1962, le quotidien français Le Monde retrace les difficultés rencontrées lors des négociations d'adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne (CEE).
Les négociations d'adhésion dans la presse italienne
Le 11 août 1962, le quotidien italien Corriere della Sera évoque les enjeux de l'adhésion du Royaume-Uni au Marché commun européen et décrit la complexité des négociations diplomatiques.
Le 20 septembre 1962, le quotidien italien Corriere della Sera rend compte de la position des pays du Commonwealth face à la possible adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Le 4 octobre 1962, commentant les débats animés au Congrès du Labour à Brighton, le quotidien italien Corriere della Sera rend compte de l'opposition des travaillistes britanniques à l'adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne (CEE).
Les négociations d'adhésion dans la presse néerlandaise
Le Club Euro-Britannia: "Si vous voulez traiter avec moi, il faudra aussi traiter avec mes enfants !" En 1962, le caricaturiste néerlandais Opland montre que l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes soulève aussi la question des relations privilégiées qu'entretient le pays avec les pays membres du Commonwealth.
"La difficile escalade du mont Gaulle". Le 9 août 1962, le caricaturiste Behrendt illustre les difficultés auxquelles se heurte le Premier ministre britannique Harold Macmillan lors des négociations d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Lors des négociations d'adhésion du Royaume-Uni à la CEE, un point s'avère particulièrement délicat: l'avenir des échanges commerciaux avec les pays du Commonwealth. L'étude réalisée par un groupe de travail du Conseil de l'Europe souligne les difficultés rencontrées et évoque des solutions possibles.
Le 14 août 1962, Jean Monnet, président du Comité d'action pour les États-Unis d'Europe, adresse à J. G. Van Wouwe, responsable de la Fédération des syndicats néerlandais, une lettre dans laquelle il exprime ses regrets quant à l'interruption des négociations d'adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne (CEE).