Sources et démarche méthodologique

Les archives familiales Pierre Werner, qui sont ouvertes pour la première fois à une exploitation scientifique, constituent un apport essentiel au projet. Elles recèlent une multitude de documents rassemblés par Pierre Werner à partir des années 50. Il s'agit, par exemple, de manuscrits, notes et commentaires olographes sur des documents officiels, échanges de courrier avec diverses personnalités, correspondance diplomatique, textes institutionnels, graphiques, schémas et statistiques, ainsi qu'un grand nombre d'articles de presse sur la construction européenne et les questions économiques et monétaires.

Une section particulièrement intéressante contient des rapports, discours et interventions publiques sur divers thèmes que Pierre Werner a prononcés et/ou publiés durant sa carrière. On y trouve aussi un volet iconographique important composé de nombreuses photos et de clichés originaux, auxquels s'ajoutent encore des enregistrements sonores et filmés.

D'autres sources et fonds d'archives, qui permettent notamment d'aborder différentes perspectives de l'analyse historique, ont également pu être consultées ou le seront à terme.

Une sélection a été opérée pour publication dans le corpus afin de compléter utilement celui-ci, de mettre en perspective les sources provenant des archives familiales Pierre Werner, ainsi que d'enrichir et d'accroître la variété des sources pour la communauté des chercheurs.

 

Parmi les sources luxembourgeoises, on compte notamment les Archives nationales de Luxembourg (Ministère d'Etat, Ministère des Finances, Ministère des Affaires étrangères), les archives diplomatiques, les archives du Parti Chrétien Social, les archives de la Banque nationale du Grand-Duché de Luxembourg et notamment de l'Institut Monétaire Luxembourgeois, des documents d'archive en provenance du Service Information et Presse du Gouvernement, les fonds de la Bibliothèque nationale de Luxembourg, des documents de la Photothèque de la Ville de Luxembourg, des archives de la Société européenne des satellites et de la Compagnie Luxembourgeoise de Télédiffusion, ou encore diverses archives journalistiques et audiovisuelles. Des documents en provenance du fonds privé Ernest Michels ont également été consultés.

 

On a consulté également des documents diplomatiques des cinq autres États membres des Communautés européennes, ainsi que notamment les archives de la Banque nationale de Belgique, de la Bundesbank, de la Banque de France, ou encore divers fonds documentaires de l'UEBL et du Benelux.

 

S'agissant de sources européennes qui seront mises à profit, on mentionne particulièrement les Archives historiques de la Commission européenne à Bruxelles, les Archives historiques du Conseil de l'Union européenne à Bruxelles, le Centre archivistique et documentaire du Parlement européen (CARDOC) à Luxembourg, les archives de la Banque centrale européenne à Francfort, ou encore des archives de la Médiathèque de la Commission européenne

 

Toutes ces ressources multilingues, parmi lesquelles on privilégie les versions originales (notamment en français, anglais et allemand) seront éditées par le CVCE, en indiquant notamment de façon précise leur source, ainsi qu'une légende explicative ou contextuelle.