Dès sa création, la CECA dispose de ressources propres qui proviennent d’un prélèvement direct sur les entreprises charbonnières et sidérurgiques. La décision n° 2-52 CECA de la Haute Autorité, du 23 décembre 1952, fixe les conditions d'assiette et de perception de ces prélèvements.
Discussion entre le Néerlandais Dirk Spierenburg (à g.), membre de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et René Mayer (à dr.), président de la Haute Autorité.
Le 27 juin 1956, au lendemain de l'ouverture des négociations à Val Duchesse, la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) rédige une note qui analyse la question de l’impact du coût de la main-d'oeuvre sur les prix de revient de la production et la concurrence en se basant sur l’expérience de la CECA. En effet, l’un des principaux arguments invoqués en France contre la politique d’intégration économique européenne, est celle que les charges sociales, salariales et fiscales en France sont plus importantes que celles qui pèsent sur les prix de revient dans les autres pays européens. Cette situation fausserait la concurrence dans un marché commun général et désavantagerait l’économie française.
Le 11 novembre 1950, Paul Leroy-Beaulieu, chef de la Direction générale des Affaires économiques et financières auprès du Haut-Commissaire français en Allemagne, rédige une courte note sur l'attitude possible des Britanniques dans l'hypothèse d'une disparition de l'Autorité internationale de la Ruhr (AIR) au profit de la future Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 20 octobre 1949, six mois après la création de l'Autorité internationale de la Ruhr (AIR), la Haute Commission Alliée en Allemagne promulgue la loi sur les privilèges et immunités de l'AIR.
Le 19 février 1955, le quotidien français Le Monde analyse les solutions envisagées par la Haute Autorité de la CECA pour maintenir la stabilité économique du secteur du charbon en Europe.
En mars 1960, le mensuel Communauté européenne annonce la réadaptation de 110.000 travailleurs grâce aux aides de la haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 9 juin 1955, lors d'une allocution radiophonique à l'occasion de sa démission du poste de président de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), Jean Monnet met l'accent sur l'importance du Marché commun et des États-Unis d'Europe pour l'avenir des Européens.
Le 22 décembre 1954, le quotidien français Le Monde s'interroge sur le rôle de la Haute Autorité de la CECA et décrit la prudence de Londres face à l'Accord concernant les relations entre le Royaume-Uni et la Communauté européenne du charbon et de l'acier.