Georges Berthoin, chef de cabinet (de 1952 à 1956) de Jean Monnet puis de René Mayer à la présidence de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à Luxembourg. Il participe notamment à la mise en place de la structure institutionnelle de la CECA, à la mise en œuvre du marché du charbon et de l’acier, à l’établissement de l’impôt européen et à la création du Journal officiel.
Le 21 mai 1955, dans une lettre qu'il adresse à chaque gouvernement des Six, Jean Monnet, président de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) revient sur les motifs de sa démission. Constatant toutefois que la relance de l'intégration européenne est en marche, il se déclare prêt à revenir sur sa décision.
Nommé par les Six lors de la conférence de Messine (Italie) en juin 1955, le Français René Mayer succède à son compatriote Jean Monnet, démissionnaire depuis la fin de l'année 1954, à la tête de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) que l'on voit ici en réunion de travail à Luxembourg.
Dans cette interview, Jacques-René Rabier, collaborateur auprès de Jean Monnet à la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) de 1953 à 1955 et directeur du service d'information de la Haute Autorité de 1953 à 1958, revient sur les circonstances de prise de fonction à la Haute Autorité et décrit la création du service d'information de la Haute Autorité.
Dans le discours qu'il prononce le 10 août 1952 lors de la séance d'installation de la Haute Autorité à Luxembourg, Jean Monnet, premier président de l'institution, pointe les différences entre les institutions supranationales de la CECA et celles des autres organisations européennes.
Le 10 août 1952, Jean Monnet prononce le discours d'ouverture de la première séance de la Haute Autorité de la CECA et décrit le fonctionnement et le caractère supranational des institutions créées par la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 9 juin 1955, soit moins d'une semaine après la clôture de la conférence des Six à Messine, Jean Monnet quitte définitivement à Luxembourg ses fonctions de président de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 28 juin 1967, la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) se réunit pour la dernière fois à Luxembourg. Le 1er juillet, le traité de fusion des exécutifs de la CECA, de la Communauté économique européenne (CEE) et de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA) - signé à Bruxelles le 8 avril 1965 - entre en vigueur. La Commission unique tiendra sa première réunion à Bruxelles le 6 juillet sous la présidence du Belge Jean Rey.
Il ressort de l’arrêt de la Cour du 29 novembre 1959, dans l’affaire 8-55, Fédération charbonnière de Belgique/Haute Autorité, que la Haute Autorité jouit d'une certaine autonomie en vue de déterminer les mesures d'exécution qu'appelle la réalisation des objectifs visés au traité CECA ou à la Convention relative aux dispositions transitoires qui en fait partie intégrante.
Devant les membres du Conseil de la Haute Commission alliée en Allemagne, Jean Monnet rappelle les origines et les objectifs fondamentaux du plan Schuman et précise la portée des pouvoirs de la Haute Autorité de la CECA.