Les membres de la Cour de justice de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) lors de la première séance de la Cour le 10 décembre 1952. De gauche à droite: Charles Léon Hammes, Adrianus van Kleffens, Petrus Josephus Servatius Serrarens, Massimo Pilotti, Otto Riese, Jacques Rueff et Louis Delvaux.
Il ressort de l’arrêt de la Cour du 29 novembre 1959, dans l’affaire 8-55, Fédération charbonnière de Belgique/Haute Autorité, que la Haute Autorité jouit d'une certaine autonomie en vue de déterminer les mesures d'exécution qu'appelle la réalisation des objectifs visés au traité CECA ou à la Convention relative aux dispositions transitoires qui en fait partie intégrante.
Le 10 décembre 1952, le ministre belge du Commerce extérieur, Joseph Meurice, prend la parole lors de la séance inaugurale de la Cour de justice de la Communauté européenne du charbon et de l'acier. Il souligne le rôle essentiel de la Cour, gardienne du respect de la "charte fondamentale" de la CECA.
Le Populaire, dans un article du 4 février 1958, dresse un premier bilan de la Cour de justice CECA et aborde la future Cour de justice des Communautés européennes.