Carte illustrant la naissance en 1955 de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) qui succède à l'Union occidentale. Dans le cadre des accords de Paris, le protocole modifiant et complétant le traité de Bruxelles de 1948 est signé dans la capitale française le 23 octobre 1954 et entre en vigueur le 6 mai 1955.
Drapeaux de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) et des 28 membres (États membres de plein droit, membres associés, observateurs, associés partenaires).
Le 27 mars 1948, face aux enjeux de la défense des pays d'Europe du Nord, le quotidien français Le Monde pose la question de l'avenir des relations entre les pays scandinaves (Suède, Norvège et Danemark) et les pays de l'Union occidentale.
Le 28 octobre 1987, le quotidien français Le Monde s'interroge sur l'éventualité d'une candidature du Danemark à l'Union de l'Europe occidentale (UEO).
Le 9 septembre 1988, le quotidien Luxemburger Wort s'interroge sur l'éventualité d'un élargissement de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) à l'Espagne et au Portugal et évoque dans ce cadre la visite de Charles Goerens, président de l'Assemblée de l'UEO, du 12 au 14 septembre en Espagne.
Le 13 septembre 1988, Charles Goerens, président de l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), accorde au quotidien espagnol El País un entretien au cours duquel il souligne l'importance d'une adhésion de l'Espagne à l'UEO et évoque les réformes en cours au sein de l'organisation.
Protocole d'adhésion de l'Espagne et du Portugal à l'Union de l'Europe occidentale (UEO), signé à Londres le 14 novembre 1988 et entré en vigueur le 27 mars 1990.
Dans cette interview, Charles Goerens, ancien membre de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) qu’il a présidée de 1987 à 1990, décrit la position de l’Assemblée face à l’adhésion de l’Espagne et du Portugal à l’UEO en 1990 et évoque les discussions en cours à l’époque sur l’adhésion de la Turquie et de la Grèce.
Le 16 novembre 1988, deux jours après la signature du protocole d'adhésion de l'Espagne et du Portugal à l'Union de l'Europe occidentale (UEO), le quotidien français Le Monde s'interroge sur le rôle et la finalité d'une organisation peu connue.
Par cette déclaration faite lors du Conseil européen de Maastricht des 9 et 10 décembre 1991 et annexée à l'acte final du traité de Maastricht de 1992, les États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) invitent les États membres de l'Union européenne et les autres États européens membres de l'Alliance atlantique à devenir respectivement "observateurs ou membres de l'UEO" et "membres associés de l’UEO".
Le Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) définit, dans sa déclaration de Petersberg du 19 juin 1992, les statuts de membre associé et d’observateur à l'UEO.
Ce communiqué, publié à l’issue du Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) tenu à Rome le 20 novembre 1992, porte notamment sur l’élargissement de l’UEO.
Le 20 novembre 1992, les ministres des Affaires étrangères des États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), de l'Islande, de la Norvège et de la Turquie signent à Rome un document par lequel ces trois pays deviennent membres associés de l'UEO.
Le 20 novembre 1992, les ministres des Affaires étrangères des États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), du Danemark et de l'Irlande signent à Rome une déclaration par laquelle ces deux pays deviennent observateurs à l'UEO.
Dans le contexte des négociations d'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne (UE), Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères, répond le 19 avril 1993 à Vienne, à une question parlementaire concernant l'éventuelle adhésion du pays à l'Union de l'Europe occidentale (UEO). Dans sa réponse, le ministre rappelle la possibilité offerte aux États membres de l'UE de devenir membres de l'UEO ou d'obtenir le statut d'observateur.
Le Conseil des ministres de l'Union de l’Europe occidentale (UEO) crée et définit, dans sa déclaration du Kirchberg du 9 mai 1994, le statut d'associé partenaire de l'UEO.
Le Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), réuni le 9 mai 1994 à Luxembourg dans le quartier du Kirchberg, adopte la déclaration du Kirchberg qui crée le nouveau statut d'associé partenaire de l'UEO, dont bénéficient les États candidats à l'Union européenne, non membres de l'Alliance atlantique (à l'époque: la Bulgarie, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la Slovaque et la République tchèque).
Dans cette interview, Charles Goerens, ancien membre de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) qu’il a présidée de 1987 à 1990, donne son sentiment sur la création de nouveaux statuts pour les États adhérant à l’UEO, suite aux déclarations de Maastricht en 1991 et du Kirchberg en 1994 faites par le Conseil des ministres de l’UEO.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, ministre néerlandais de la Défense de 1986 à 1988 et secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) de 1989 à 1994, explique les enjeux de la doctrine exprimée par Alfred Cahen, secrétaire général de l’UEO de 1985 à 1989, selon laquelle seuls les États membres à la fois des Communautés européennes et de l’Alliance atlantique peuvent adhérer à l’UEO.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, ministre néerlandais de la Défense de 1986 à 1988 et secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) de 1989 à 1994, parle de l'assouplissement de la doctrine Cahen suite aux déclarations de Maastricht en 1991 et du Kirchberg en 1994, faites par le Conseil des ministres de l'UEO, qui créent les statuts de membre associé, d'observateur et de partenaire associé au sein de l'UEO.
Le 13 mai 1997, lors d’une session à Paris du Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), Klaus Kinkel, ministre allemand des Affaires étrangères, affirme la volonté de la prochaine présidence allemande de l’UEO de développer le rôle charnière de l’organisation entre l’Union européenne et l’OTAN. Dans sa déclaration, il souligne la possibilité offerte aux pays d’Europe centrale et orientale (PECO) de participer, dans le cadre de l’UEO, à la définition de la politique européenne de sécurité et de défense par le biais du statut de partenaire associé.
Lors de sa réunion tenue à Brême les 10 et 11 mai 1999, le Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) rend publique sa déclaration sur les nouveaux membres associés. Suite à leur adhésion à l'Alliance atlantique le 12 mars 1999, la Hongrie, la Pologne et la République tchèque deviennent le 23 mars 1999 membres associés de l'UEO.
Photo de famille lors du Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) à Brême les 10 et 11 mai 1999. Les ministres se sont vivement félicités de la participation de la Hongrie, la Pologne et la République tchèque, présentes pour la première fois en tant que membres associés de l'UEO.
Conférence de presse à l'issue du Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) tenu à Brême les 10 et 11 mai 1999. De g. à dr.: José Cutileiro, secrétaire général de l'UEO, Joschka Fischer, ministre fédéral allemand des Affaires étrangères et Rudolf Scharping, ministre fédéral allemand de la Défense.