Le 21 juillet 1948, le Comité international de coordination des mouvements européens (CICME) interroge Ernest Bevin, ministre britannique des Affaires étrangères, sur la position du Royaume-Uni à l'égard du projet d'Assemblée européenne.
En août 1948, le Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne consigne dans une note les efforts qu'il mène depuis trois mois et le congrès de l'Europe à La Haye pour amener les gouvernements à créer une Assemblée européenne.
Le 28 août 1948, Paul Ramadier, ancien président du Conseil des ministres français ayant présidé trois mois plus tôt la commission politique du congrès de l'Europe à La Haye, se félicite dans les colonnes du quotidien toulousain La Nouvelle République de l'action des mouvements pro-européens et de l'accueil réservé par les gouvernements à l'idée d'une Assemblée européenne.
Le 28 août 1948, le quotidien français Le Monde dépeint les réserves du Royaume-Uni à l'égard de l'Europe, notamment à l'égard du projet d'Assemblée européenne et tente d'en définir les causes.
Le 7 septembre 1948, les autorités britanniques émettent de nombreux doutes à l'encontre du mémorandum élaboré par le Comité international de coordination des mouvements européens (CICME) pour la création d'une Assemblée européenne.
Le 18 octobre 1948, le représentant français auprès de la Commission permanente du Traité de Bruxelles appelle l'ensemble des délégations des Cinq à oeuvrer ensemble pour la mise en place d'une Assemblée européenne.
Le 26 novembre 1948, la délégation britannique auprès de la commission d'études pour l'unité européenne que préside à Paris Édouard Herriot propose la création d'un Conseil de l'Europe composé d'une assemblée consultative et d'un conseil des ministres.
Lors de la quatrième session du Conseil consultatif du Traité de Bruxelles des 27 et 28 janvier 1949, les ministres des Affaires étrangères des Cinq puissances se mettent d'accord pour établir un Conseil de l'Europe, composé d'un "comité ministériel" et d'un "corps consultatif".
Le 5 février 1949, à l'issue de la quatrième session du Conseil consultatif du traité de Bruxelles à Londres, l'hebdomadaire allemand Rheinischer Merkur commente la décision des ministres des Affaires étrangères des Cinq (Belgique, France, Luxembourg, Pays-Bas et Royaume-Uni) d'établir un futur Conseil de l'Europe et relate les difficultés d'une telle entreprise.
Suite aux délibérations de la Commission permanente du Traité de Bruxelles, son secrétaire général prépare un projet d'invitation à participer à la conférence préparatoire du Conseil de l'Europe, à adresser aux gouvernements du Danemark, de l'Irlande, de l'Italie, de la Norvège et de la Suède.
Version définitive du projet d'organisation du Conseil de l'Europe, présenté par le secrétaire général de la Commission permanente du Traité de Bruxelles le 2 février 1949.
Le 28 mars 1949, la délégation britannique aux négociations des Cinq sur la mise en place du Conseil de l'Europe remet à ses partenaires une note préparatoire sur le déroulement et sur les objectifs de la phase finale de leurs travaux.