Composition des délégations des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) convoqués à la conférence de Noordwijk du 6 septembre 1956.
Le 7 septembre 1955, Olivier Wormser, directeur des Affaires économiques et financières au Quai d'Orsay, consigne ses impressions sur la conférence, la veille à Noordwijk, des ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 30 août 1955, l'ambassadeur de France aux Pays-Bas, Jean-Paul Garnier écrit à Antoine Pinay, ministre français des Affaires étrangères pour rapporter ses impressions d'une rencontre avec le ministre des Affaires étrangères néerlandais, Johan Willem Beyen sur les réalisations du comité Spaak. Ce dernier constate qu'un consensus se dessine sur les modalités d'intégration mais aussi que de nombreuses questions restent ouvertes, ce qui risque de retarder la conclusion des travaux préparatoires.
Le 6 septembre 1955, André François-Poncet, ambassadeur de France en Allemagne de l'Ouest informe le ministre français des Affaires étrangères Antoine Pinay de l'analyse de la conférence de Noordwijk par le quotidien allemand Frankfurter Rundschau. Le quotidien fait notamment état d'une divergence de vues entre les ministères de l'Économie et des Affaires étrangères allemands sur la question de la relance européenne.
Le 6 septembre 1955, commentant la réunion le jour-même à Noordwijk des ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), le quotidien français Combat dénonce la lenteur du processus d'intégration européenne.
Le 7 septembre 1955, le quotidien français L'Aurore fait part de ses déceptions quant aux résultats de la conférence de Noordwijk sur la relance de l'intégration européenne.
Le 7 septembre 1955 au lendemain de la conférence de Noordwijk, l'ambassadeur de France aux Pays-Bas, Jean-Paul Garnier rapporte les réactions de la presse néerlandaise à son ministre des Affaires étrangères, Antoine Pinay. La presse s'est emparée de la conférence avec intérêt, et observe de près les positions allemandes et françaises, avec un optimisme général, selon l'ambassadeur.
Le 8 septembre 1955, le quotidien socialiste néerlandais Het Vrije Volk commente les décisions adoptées par les ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), réunis deux jours plus tôt à Noordwijk (La Haye), en ce qui concerne notamment l'agenda des travaux du Comité intergouvernemental créé par la conférence de Messine (comité Spaak).
Le 8 septembre 1955, le quotidien anversois La Métropole fait le point sur la conférence qui a réuni, deux jours plus tôt, les ministres des Affaires étrangères des Six à Noordwijk en pointant notamment les difficultés que posent aux négociateurs certaines exigences françaises.
Le 8 septembre 1955, le quotidien libéral néerlandais Nieuwe Rotterdamse Courant commente les décisions adoptées deux jours plus tôt à Noordwijk, près de La Haye, par les ministres des Affaires étrangères des Six en ce qui concerne l'avancée des travaux du comité Spaak.
Le 9 septembre 1955, le quotidien anversois La Métropole rend compte de la position de Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, à l'égard des résultats de la conférence de Noordwijk sur la relance européenne.
Nach der Konferenz von Noordwijk untersucht die deutsche Wochenzeitung Rheinischer Merkur am 16. September 1955 die Tragweite der europäischen „Relance“ und die Fortschritte der Regierungsverhandlungen seit der Konferenz von Messina.
Le 9 septembre 1955, André François-Poncet, ambassadeur de France en Allemagne de l'Ouest rapporte au ministre français des Affaires étrangères, Antoine Pinay, les réactions dans la presse allemande sur la conférence de Noordwijk. La presse ayant couvert plus intensément le voyage concomitant du chancelier Adenauer à Moscou, les commentaires sont plus rares et moins enthousiastes que lors des premières étapes de l'intégration européenne. Au contraire, l'ambassadeur note une multiplication des attaques à l'encontre des récents projets d'intégration économique européenne et rapporte les préoccupations des milieux industriels allemands sur le sujet.
Le 16 septembre 1955, après la conférence de Noordwijk, Altiero Spinelli, co-fondateur et secrétaire général du Mouvement fédéraliste européen fait part de son scepticisme quant au déroulement de la relance de l'intégration européenne.
Le 17 septembre 1955, commentant la conférence de Noordwijk, L'écho de l'industrie, organe de la Fédération des industriels luxembourgeois (Fedil), décrit l'état d'avancement des travaux des Six sur la relance de l'intégration européenne.
Am 17. September 1955 berichtet die alle zwei Monate erscheinende italienische Zeitschrift Relazioni internazionali über die Wiederbelebung des europäischen Integrationsprozesses und bringt ihre Enttäuschung angesichts der Ergebnisse der Sechser-Konferenz von Noordwijk zum Ausdruck.
Le 17 septembre 1955, l'hebdomadaire conservateur belge Temps nouveaux commente les résultats engrangés à l'issue de la réunion à Noordwijk des ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et pointe les difficultés auxquelles se trouve confrontée la relance européenne.