Le 23 octobre 1954, les gouvernements français et ouest-allemand concluent à Paris un accord qui prévoit notamment de donner à la Sarre un statut européen dans le cadre de l'Union de l'Europe occidentale (UEO).
Le 25 octobre 1954, le quotidien socialiste sarrois Saar-Volksstimme für Sozialismus und Demokratie souligne les efforts des gouvernements français et ouest-allemand pour parvenir à un accord sur le statut futur de la Sarre.
Le 26 octobre 1954, le quotidien néerlandais Het Vrije Volk décrit la nature des difficultés que rencontrent les autorités de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et de la France pour trouver un accord sur le statut économique et politique de la Sarre.
En décembre 1954, le mensuel français Reconstruction réfléchit sur les origines du problème sarrois et s'interroge sur la portée des accords de Paris du 23 octobre 1954 conclus entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la France.
Le 11 mai 1955, le Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) adopte à Paris une résolution sur l'organisation du référendum sur le statut de la Sarre.
Le 11 mai 1955, le Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) adopte à Paris une résolution sur l'organisation d'un référendum sur le statut de la Sarre. En octobre 1955, de nombreuses affiches appellent les électeurs sarrois à voter pour ou contre ce statut.
Le 11 mai 1955, le Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) institue une commission de contrôle en vue du référendum sur le statut de la Sarre. En octobre 1955, de nombreuses affiches disposées dans la ville de Sarrebruck appellent les électeurs à se prononcer positivement ou négativement sur le statut.
Copie du bulletin de vote pour le référendum du 23 octobre 1955 sur le statut européen de la Sarre dans le cadre de l'Union de l'Europe occidentale (UEO).
Les accords de Paris du 23 octobre 1954 prévoient notamment un statut européen pour la Sarre dans le cadre de l'Union de l'Europe occidentale (UEO). Lors du référendum du 23 octobre 1955, les Sarrois se prononcent contre ce statut européen et optent pour le rattachement de la Sarre à la République fédérale d'Allemagne à partir du 1er janvier 1957.
Réalisé en 1957, ce film-documentaire illustre le processus politique qui a mené au retour de la Sarre à la République fédérale d'Allemagne (RFA), via les accords de Paris du 23 octobre 1954 puis le référendum du 23 octobre 1955.
Le 24 octobre 1955, le quotidien néerlandais Het Parool analyse les conséquences du rejet par les électeurs sarrois du statut européen de la Sarre dans le cadre de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) tel que prévu par les accords de Paris du 23 octobre 1954 et s'interroge sur l'avenir des relations franco-allemandes.
Le 25 octobre 1955, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung commente les résultats du référendum sur le statut de la Sarre du 23 octobre 1955 et analyse les répercussions du vote sur les relations franco-allemandes.
Le 27 octobre 1956, Christian Pineau, ministre français des Affaires étrangères, et Heinrich von Brentano, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA), signent à Luxembourg le traité sur le règlement de la question sarroise qui fixe notamment les conditions de retour du territoire de la Sarre à la RFA.
Le 25 novembre 1955, le quotidien libéral carolorégien La nouvelle gazette commente la léthargie profonde dans laquelle se trouve l'Union de l'Europe occidentale (UEO) et essaie d'en analyser les raisons.
Le 30 novembre 1955, Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, exprime dans un discours, prononcé à Bruxelles devant la Chambre des Représentants, ses vues sur l'Union de l'Europe occidentale (UEO).
Dans une lettre du 13 décembre 1956, l’ambassadeur d’Espagne à Rome informe son ministre des Affaires étrangères des avis émis lors de la réunion du Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), tenue le 10 décembre 1956 à Paris, sur les différentes options politiques et diplomatiques concernant la future possible répartition des rôles entre les États-Unis et les pays européens en matière de défense occidentale.
Dans un rapport présenté le 1er juillet 1958 devant l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), la commission des Affaires générales souligne que les États membres de l'UEO n'ont jusqu'ici pas mené une politique commune contrairement à ce qu'ils avaient conclu en ratifiant les accords de Paris.
Le 14 septembre 1959, le quotidien La Libre Belgique commente les débats à l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe sur la rationalisation des organisations et institutions européennes et pose la question du maintien de l'Union de l'Europe occidentale (UEO).
En 1959, Vittorio Badini Confalonieri, président de l'Assemblée parlementaire de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), décrit dans la revue Politique étrangère, qu'édite l'Institut français des relations internationales (IFRI), le rôle joué par l'UEO dans le processus d'unification européenne.
En février 1960, le mensuel français Le Monde diplomatique dresse un bilan critique des travaux de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), notamment dans le domaine militaire, et s'interroge sur le rôle que l'organisation peut jouer entre les pays de la Communauté économique européenne et le Royaume-Uni.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, diplomate néerlandais en poste à Londres de 1960 à 1964, évoque le rôle de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) comme trait d'union entre le Royaume-Uni et les États membres des Communautés européennes, notamment la France.
Dans un rapport présenté le 3 mai 1960 devant l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), la commission des Affaires générales analyse les infortunes et les chances de la construction européenne tout en apportant dans sa conclusion des propositions aux problématiques soulevées.
Le 27 février 1961 à Paris, le Britannique Edward Heath, lord du Sceau privé, tient au Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) un discours dans lequel il pose les conditions du Royaume-Uni à une coopération entre les Six (Communauté économique européenne) et les Sept (Association européenne de libre-échange).
En avril 1962, dans le cadre de la demande d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, Fred W. Mulley, député travailliste britannique, s'interroge, dans les colonnes du mensuel français Le Monde diplomatique, sur l'avenir et le rôle de l'Union de l'Europe occidentale (UEO).
Dans cette interview, Willem van Eekelen, conseiller à la représentation permanente des Pays-Bas auprès du Conseil de l’Atlantique Nord de 1966 à 1971, décrit les raisons, à l'époque, de la collaboration limitée entre l'Union de l’Europe occidentale (UEO) et l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN).
En juin 1962, le mensuel français Le Monde diplomatique souligne les faibles résultats de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) et parle d'une organisation européenne qui est peu à peu dépossédée de ses fonctions.
Le 4 décembre 1963, le journal économique et financier allemand Handelsblatt commente les débats autour d'une relance de la coopération européenne dans le cadre de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) et précise le rôle que cette organisation peut jouer dans le rapprochement entre le Royaume-Uni et l'Europe communautaire.
Le 30 novembre 1964, à l'occasion du dixième anniversaire de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), le quotidien allemand Mannheimer Morgen retrace les origines de l’organisation et pose la question de ses activités à venir.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, diplomate néerlandais en poste à Londres de 1960 à 1964, relate l'expérience qu'il retient des réunions du Conseil permanent de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) auxquelles il a pu participer dans la capitale britannique.
Suite à la demande d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, Michael Stewart, ministre britannique des Affaires étrangères, prononce, le 26 avril 1968, un discours au Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) dans lequel il fait le point sur les relations entre son gouvernement et les autres organisations et États européens.
Le 3 octobre 1968, Pierre Harmel, ministre belge des Affaires étrangères, souligne devant l'Association des journalistes européens l'importance de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) et des Communautés européennes (CE), présentées comme les deux piliers de la construction européenne.
Le 23 novembre 1968, le quotidien français Le Monde interviewe le ministre belge des Affaires étrangères Pierre Harmel qui, au regard de l'impasse dans laquelle se trouve la construction européenne, suggère que l'Union de l'Europe occidentale (UEO) étudie les moyens d'organiser la coopération dans tous les domaines non couverts par les traités de Rome.
Le 17 février 1969, le quotidien allemand Die Welt explique et commente l'hostilité du président français Charles de Gaulle à l'encontre de toute proposition de coopération, au sein de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), entre les six États membres des Communautés européennes et le Royaume-Uni.
Le 17 février 1969, face à la décision française de boycotter les réunions du Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), le quotidien allemand "Frankfurter Allgemeine Zeitung" analyse les raisons de la crise ouverte entre le président français Charles de Gaulle et l'UEO.
Le 18 février 1969, dans le cadre de la question de l'adhésion britannique à la Communauté économique européenne (CEE), le caricaturiste Papas illustre l'opposition du président français Charles de Gaulle à l'encontre de toute proposition de coopération entre les Six et le Royaume-Uni au sein de l'Union de l'Europe occidentale (UEO). À droite, Harold Wilson, Premier ministre britannique, se heurte aux réticences françaises.
"Je ne peux pas, Maman m'a dit de ne pas jouer avec vous…". Le 19 février 1969, le caricaturiste britannique Trog illustre l'hostilité du président français Charles de Gaulle à l'égard de toute tentative d'utilisation de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) pour faciliter l'adhésion britannique aux Communautés européennes.
Le 21 février 1969, le quotidien Luxemburger Wort commente la crise que traverse l'Union de l'Europe occidentale (UEO) après la décision de la France de pratiquer la politique de la «chaise vide» en refusant d'assister aux réunions du Conseil de l'UEO. Le gouvernement français, opposé à toute adhésion britannique à la Communauté économique européenne, manifeste ainsi son hostilité à l'idée que l'UEO puisse jouer un rôle de pont entre le Royaume-Uni et les pays de la Communauté.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, conseiller à la représentation permanente des Pays-Bas auprès du Conseil de l'Atlantique Nord de 1966 à 1971, explique le retentissement de la politique de la «chaise vide» menée par la France et relate la perception de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) comme un «concurrent» de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN).
Le 25 octobre 1979, lors du vingt-cinquième anniversaire de l'Union de l’Europe occidentale (UEO), le quotidien français Le Monde regrette l'occasion manquée pour les Européens de doter l'Europe d'une défense propre et s'interroge sur la possibilité d'une revitalisation de l'UEO.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, secrétaire d'État néerlandais à la Défense de 1982 à 1986, revient sur l'origine des propositions française et belge de 1984 pour réactiver l'Union de l'Europe occidentale (UEO) qu'il situe dans l'«initiative Genscher-Colombo» de 1981.
Dans le quotidien français Le Monde du 23 décembre 1983, Léo Tindemans, ministre belge des Relations extérieures, pose la question de l'avenir du processus de coopération européenne, notamment dans le domaine de la défense et de la sécurité, et soumet l'idée d'une réactivation de l'Union de l'Europe occidentale (UEO).
Le 29 février 1984, dans le cadre des débats sur la coopération européenne en matière de défense, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung s'interroge sur les raisons du regain d'intérêt pour l'Union de l'Europe occidentale (UEO) et pose la question de sa réactivation.
Dans son éditorial du 7 juin 1984, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, s'interroge sur les objectifs et l'utilité de la revitalisation de l'Union de l'Europe occidentale (UEO).
Dans son éditorial du 8 juin 1984, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, pose la question de la vocation d'une Union de l'Europe occidentale (UEO) renforcée et réfléchit sur les conséquences d'un élargissement des compétences de l'UEO, notamment en matière de commandes militaires et de construction d'armements.
Le 12 juin 1984, l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) publie un document du Conseil des ministres de l’UEO sur la réactivation de l’Organisation.
Le 12 juin 1984, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung détaille les propos de Volker Rühe, membre de la commission politique étrangère au Bundestag, sur les objectifs possibles d'une Union de l'Europe occidentale réactivée.
Le 13 juin 1984, au lendemain du Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), l'ambassade du Royaume-Uni à Bruxelles reçoit un télex en provenance de Londres qui détaille les efforts des autorités britanniques en vue d'une réactivation de l'UEO.
Le 20 juin 1984, Hans-Dietrich Genscher, ministre allemand des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), présente à l’Assemblée de l’UEO le rapport annuel du Conseil pour l’année 1983. Lors de son intervention, il expose des arguments qui plaident en faveur de la réactivation de l'UEO en tant que seule organisation européenne qui soit compétente, sur la base d'un traité, en matière de défense et de sécurité.
Le 22 juin 1984, le quotidien belge Le Soir souligne les efforts de l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) pour revitaliser l'UEO afin de mettre sur pied une véritable défense européenne et insiste sur les enjeux de la prochaine réunion du Conseil des ministres de l’UEO, prévue Rome les 26 et 27 octobre.
Dans un article publié le 2 octobre 1984 dans la revue romaine Lettera diplomatica, le diplomate italien Giuseppe Walter Maccotta dresse le portrait de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) et pointe les enjeux liés au prochain Conseil des ministres qui doit se réunir à Rome pour relancer l’UEO.
Le 26 octobre 1984, à l'occasion de la session extraordinaire du Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) tenue à Rome, l'hebdomadaire allemand Die Zeit commente le processus de réactivation de l'UEO et en détaille les points forts.
Réuni à Rome les 26 et 27 octobre 1984 en session extraordinaire, à l'occasion du 30e anniversaire du traité de Bruxelles modifié, le Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), rassemblant ministres des Affaires étrangères et de la Défense, décide de mieux utiliser le cadre de l'UEO pour approfondir la coopération entre les États membres dans le domaine de la politique de sécurité. La déclaration de Rome lance la revitalisation de l'UEO.
Réuni à Rome les 26 et 27 octobre 1984 en session extraordinaire, à l'occasion du 30e anniversaire du traité de Bruxelles modifié, le Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), rassemblant ministres des Affaires étrangères et de la Défense, décide d'utiliser plus pleinement les institutions de l'UEO et, à cet effet, d'adapter les institutions existantes aux nouvelles tâches de l'organisation.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, secrétaire d'État néerlandais à la Défense de 1982 à 1986, rappelle les principaux apports de la déclaration du Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), tenu à Rome les 26 et 27 octobre 1984, qui vise à réactiver l'UEO.
Le 27 octobre 1984, à l'occasion de la réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) à Rome, le quotidien français Le Monde souligne la volonté des pays de l'Europe de l'Ouest de réfléchir ensemble à leur sécurité et de relancer à ce titre les activités de l'UEO.
Le 29 octobre 1984, à l'occasion de la célébration du trentième anniversaire de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), le quotidien belge Le Soir évoque les propos enthousiastes des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des sept États membres de l'UEO quant aux nouveaux objectifs qui doivent renforcer l'organisation.
Le 29 octobre 1984, à l'issue de la session extraordinaire du Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) tenue à Rome, le quotidien Luxemburger Wort analyse les motifs qui ont conduit à la réactivation de l'UEO et évoque les difficultés de la mise en place d'une défense européenne.
Le 30 octobre 1984, commentant le trentième anniversaire de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), le quotidien français Le Figaro souligne les aspects les plus importants de la réactivation de l'organisation.
Dans cette interview, Charles Goerens, ancien membre de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) qu’il a présidée de 1987 à 1990, relate l’évolution des compétences de l’UEO et de son Assemblée suite à la réactivation de cette organisation par la déclaration de Rome en 1984.
Dans cette interview, Charles Goerens, ancien membre de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) qu’il a présidée de 1987 à 1990, pointe le traité de Bruxelles comme atout principal pour la mise en place d’une politique de défense et de sécurité européenne à partir de 1984.
En 1986, Alfred Cahen, secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), publie un article dans la revue fédéraliste L'Europe en formation dans lequel il détaille les différentes étapes de la réactivation de l'UEO et s'interroge sur le nouveau rôle de l'organisation.
Dans un rapport présenté le 29 avril 1960 devant l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), la commission des Affaires générales analyse sous différents angles la grande question de la réactivation de l’UEO. Plusieurs problématiques sont abordées, notamment l'élargissement de l'UEO, ses structures et missions ainsi que sa place en Europe.
Le 3 juin 1986 à Paris, Leo Tindemans, ministre belge des Relations extérieures, expose devant l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) les objectifs de la relance de l'UEO. Il défend en particulier une réactivation respectueuse des intérêts de l'Alliance atlantique et de la Communauté européenne.
Le 7 juin 1986, le quotidien suisse Neue Züricher Zeitung fait état des tensions et du dialogue de sourds qui règnent entre l'Assemblée parlementaire de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) et le Conseil des ministres et pose la question de la réactivation effective de l'UEO.
En 1986, Alfred Cahen, secrétaire générale de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), inscrit la relance de l'UEO dans une perspective à la fois européenne et atlantique et expose les conséquences d'une telle réactivation sur les rapports de l'UEO avec les Douze des Communautés européennes et l'Alliance atlantique.
Dans un article paru en 1987 dans la Revue de l'OTAN, alors que le Luxembourg termine sa présidence tournante du Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), Jacques Poos, ministre des Affaires étrangères et vice-président du gouvernement luxembourgeois, dresse la liste des défis qui attendent l'UEO suite à sa revitalisation décidée par les États membres les 26 et 27 octobre 1984 à Rome.
Le 27 octobre 1987, tenant compte de l'évolution des relations Est-Ouest, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) adoptent à La Haye une "plate-forme sur les intérêts européens en matière de sécurité". En soulignant le caractère essentiel de la contribution ouest-européenne à l'équilibre des forces conventionnelles et nucléaires dans une Europe toujours divisée, ils affirment leur volonté de renforcer le pilier européen de l'Alliance atlantique et de développer une identité européenne en matière de défense.
Le 28 octobre 1987, le quotidien belge Le Soir examine la portée du texte de la "plate-forme sur les intérêts européens en matière de sécurité", adopté la veille à La Haye par les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l'Union de l'Europe occidentale (UEO). L’article souligne l’intérêt de cette initiative prise dans le but de revitaliser l’organisation et de définir une identité européenne de défense.
Le 30 octobre 1987, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, commente la création, le 27 octobre par l'Union de l'Europe occidentale (UEO), d'une plate-forme sur les intérêts européens en matière de sécurité. Dans son éditorial, il se montre particulièrement sceptique quant à la capacité de l'UEO de construire une Europe intégrée qui s'étende à la sécurité et à la défense.
Le 12 novembre 1987 à Bruxelles, Leo Tindemans, ministre belge des Relations extérieures, commente la création, le 27 octobre 1987 à La Haye, d'une plate-forme sur les intérêts européens en matière de sécurité.
Dans cette interview, Charles Goerens, ancien membre de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) qu’il a présidée de 1987 à 1990, souligne l’importance de la "plate-forme sur les intérêts européens en matière de sécurité", adoptée par le Conseil des ministres de l’UEO à La Haye le 27 octobre 1987, s’agissant d’un possible transfert des questions de sécurité et de défense vers la coopération politique européenne menée par les États membres des Communautés européennes.
Dans cet extrait d'interview, Francis Gutmann, fonctionnaire au ministère français des Affaires étrangères de 1951 à 1957 et secrétaire général du ministère des Relations extérieures de 1981 à 1985, explique les raisons du soutien de la France à une tentative de relance de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) avec l’objectif d’en faire un cadre naturel pour une politique européenne de défense.
Le 18 février 1991, Willem van Eekelen, secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), s'entretient avec Manfred Wörner, secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), dans le cadre des consultations en cours sur le développement de l'identité européenne de sécurité et de défense (IESD) et sur la coopération entre les deux organisations.
Le Conseil des ministres de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), réuni en session extraordinaire à Paris le 22 février 1991, s’est appuyé sur la note de réflexion proposée par le secrétaire général Willem van Eekelen pour débattre du rôle et de la place de l'UEO dans la nouvelle architecture européenne de sécurité.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, ministre néerlandais de la Défense de 1986 à 1988 et secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) de 1989 à 1994, explique comment la note de réflexion qu'il propose au Conseil des ministres de l'UEO du 22 février 1991, intitulée "L'avenir de la coopération européenne en matière de sécurité et de défense" et consacrée à la place de l'UEO dans la nouvelle architecture européenne de sécurité, prépare la Conférence intergouvernementale qui donnera naissance au traité sur l'Union européenne, signé à Maastricht le 7 février 1992.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, ministre néerlandais de la Défense de 1986 à 1988 et secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) de 1989 à 1994, rappelle la genèse du concept, né en 1991, d’identité européenne de sécurité et de défense (IESD) ainsi que le rôle que lui-même a joué dans sa mise en place effective.
Le 11 octobre 1991, dans la perspective du Conseil européen de Maastricht, les ministres des Affaires étrangères de France, d’Allemagne et d'Espagne énoncent, dans un communiqué conjoint, les principes essentiels sur lesquels doit se fonder le nouveau traité. Ils précisent, entre autres, que l'Union de l’Europe occidentale (UEO) fait partie intégrante du processus menant à l'Union européenne et qu’elle pourra être chargée de mettre en œuvre la politique de sécurité et de défense.
Le 29 octobre 1991, lors d'une réunion à Bonn du Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), Roland Dumas, ministre français des Affaires étrangères, présente les points d'accord fondamentaux sur le rôle et la place de l'UEO dégagés en vue du Conseil européen de Maastricht.
Le 8 novembre 1991, à l'issue d'une réunion au sommet tenue à Rome, les chefs d'État et de gouvernement des États membres de l'Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) adoptent une déclaration sur la paix et la coopération dans le but de définir une nouvelle architecture de sécurité en Europe. À cette occasion, ils accueillent avec satisfaction la perspective d'un renforcement du rôle de l'Union de l’Europe occidentale (UEO), à la fois comme composante de défense du processus d'unification européenne et comme moyen de la consolidation du pilier européen de l'Alliance atlantique.
Dans cette interview, Colin Cameron, secrétaire général de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), revient sur les conséquences du traité de Maastricht (article J.4) qui offre à l’Union européenne (UE) la possibilité de recourir à l’UEO pour élaborer et mettre en œuvre les décisions et actions de l'UE qui ont des implications dans le domaine de la défense, faisant ainsi de l’UEO le bras armé de l’UE.
Le 27 janvier 1992 à Bonn, le chancelier allemand Helmut Kohl présente devant les chefs d'état-major général des pays de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) les principales décisions prises lors du sommet de Rome de l'Alliance atlantique ainsi que lors du Conseil européen de Maastricht. Il souligne notamment le rôle de l'UEO comme composante de défense de l'Union européenne et comme pont entre cette dernière et l'Alliance atlantique.
Dans la déclaration (n°30) annexée à l'acte final du traité de Maastricht, la Conférence intergouvernementale prend acte de deux déclarations où les États qui sont à la fois membres de l'Union européenne (UE) et de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) conviennent de développer le double rôle de l'UEO en tant que «composante de défense de l'UE et comme moyen de renforcer le pilier européen de l'Alliance atlantique».
Dans cette interview, Willem van Eekelen, ministre néerlandais de la Défense de 1986 à 1988 et secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) de 1989 à 1994, aborde la question de la coopération entre l'UEO et l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) au lendemain du traité de Maastricht, en évoquant particulièrement la figure de Manfred Wörner, secrétaire général de l'OTAN de 1988 à 1994.
Le 21 mai 1992, le Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) tient sa première réunion officielle avec le Conseil de l'Atlantique Nord, à Bruxelles, au siège de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Par la suite, le secrétaire général de l'UEO assistera régulièrement aux réunions ministérielles du Conseil de l'Atlantique Nord, de même que le secrétaire général de l'OTAN participera aux réunions ministérielles de l'UEO. Sur la photo, Willem van Eekelen, secrétaire général de l'UEO (à gauche) s'entretient avec Manfred Wörner, secrétaire général de l'OTAN.
Le 23 juin 1992, le quotidien français "Le Monde" s'interroge sur le nouveau rôle de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), découlant de la nouvelle identité de défense européenne définie par le traité de Maastricht, et détaille les efforts mis en œuvre par les Neuf de l’UEO pour développer les capacités opérationnelles de l’organisation.
Paru le 25 janvier 1993 dans le quotidien espagnol El País, l'article annonce un possible réveil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) après 38 ans de léthargie, suite à l'adoption du traité de Maastricht le 7 février 1992 par les douze États membres de l'Union européenne.
Suite à l’entrée en vigueur du traité de Maastricht le 1er novembre 1993, le Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) convient, le 22 novembre 1993 à Luxembourg, de poursuivre la mise en œuvre de mesures visant à assurer une coopération étroite entre l'Union européenne et l'UEO, à renforcer la contribution européenne à l'Alliance atlantique et à développer les moyens opérationnels de l'UEO.
Le 14 décembre 1993, une réunion conjointe du Conseil de l'Atlantique Nord et du Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) se déroule à Bruxelles, au siège de l'UEO. À droite, Willem van Eekelen, secrétaire général de l'UEO de 1989 à 1994.
Le 2 janvier 1994, le quotidien français Le Monde détaille la proposition des États-Unis de mettre à la disposition de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) des moyens de l'Alliance atlantique – sous la forme d'équipements de commandement, de soutien, de transmissions, d'infrastructures ou de troupes – pour des interventions de crise placées sous la responsabilité de l'UEO et où l'Alliance n'agirait pas elle-même.
Réunis le 11 janvier 1994 à Bruxelles, les chefs d'État et de gouvernement des États membres de l’Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) expriment leur soutien au développement d'une identité européenne de sécurité et de défense (IESD). Cette dernière implique le renforcement du pilier européen de l'Alliance par le biais de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), qui se développe en tant que composante de défense de l'Union européenne.
Le Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), réuni à Madrid le 14 novembre 1995, apporte sa contribution aux travaux de la Conférence intergouvernementale (CIG) de 1996 pour la révision du traité sur l'Union européenne. Le document analyse notamment les relations de l'UEO avec l'Union européenne et l’Alliance atlantique et présente des propositions pour le développement futur de l'identité européenne de sécurité et de défense (IESD).
Dans cet article paru dans la "Revue du Marché commun et de l’Union européenne" en janvier 1996, Alfred Cahen, ancien secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), retrace l’origine et l’évolution de l’UEO, et souligne en particulier les progrès accomplis depuis sa relance en 1984, notamment sa reconnaissance comme dimension de la construction européenne et pilier européen de l’Alliance atlantique.
Dans cette interview réalisée en janvier 1996, Abel Matutes, ancien membre de la Commission européenne et président de la commission des Affaires étrangères, de la Sécurité et de la Politique de défense du Parlement européen, présente les attentes du Parlement dans le domaine de la défense européenne à l'occasion de la Conférence intergouvernementale (CIG) devant s'ouvrir le 29 mars 1996 à Turin pour préparer la révision du traité sur l'Union européenne.
Signature d'un accord de sécurité entre l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et l'Union de l’Europe occidentale (UEO) par Javier Solana, secrétaire général de l'OTAN (à gauche), et José Cutileiro, secrétaire général de l'UEO, le 6 mai 1996 dans la résidence du secrétaire général de l'OTAN à Bruxelles.
Le 3 juin 1996, le Conseil de l'Atlantique Nord, réuni en session ministérielle à Berlin, décide d’adapter les structures de l’Alliance afin de construire au sein de l'OTAN une identité européenne de sécurité et de défense. En particulier, la mise au point du concept des groupes de forces interarmées multinationales (GFIM) doit permettre aux Européens l'utilisation de capacités militaires séparables mais non séparées de l’OTAN dans des opérations dirigées par l'Union de l’Europe occidentale (UEO).
Dans cette interview, Willem van Eekelen, ministre néerlandais de la Défense de 1986 à 1988 et secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) de 1989 à 1994, rappelle la position ambigüe des États-Unis concernant l’établissement d’une identité européenne de sécurité et de défense (IESD) dans les années 1990.
Le 3 décembre 1996 à Paris, Jacques Chirac, président de la République française, prononce, devant l'Assemblée parlementaire de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), un discours dans lequel il détaille les priorités de la présidence française de l'UEO pour le premier semestre 1997. Selon lui, l'UEO doit notamment se doter des capacités opérationnelles nécessaires, renforcer ses liens institutionnels avec l'Union européenne et s'engager dans une vraie réflexion sur son mode de fonctionnement interne.
Le 9 décembre 1996 à Nuremberg, l'Allemagne et la France décident d'adopter une approche commune, à la fois européenne et atlantique, en matière de sécurité et de défense. En particulier, les deux pays s'engagent à développer une identité européenne de sécurité et de défense (IESD) au sein de l'Alliance et à concrétiser une politique européenne de défense commune dans le cadre de l'Union européenne (UE), comprenant l'insertion à terme de l'UEO dans l'UE.
Le 13 mai 1997 à Paris, le Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) réaffirme le rôle essentiel de l'UEO dans l'architecture européenne de sécurité et charge le Conseil permanent de renforcer la coopération institutionnelle et opérationnelle avec l'Union européenne et l'Alliance atlantique.
Les 12 et 13 mai 1997, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) se réunissent, sous présidence française, à la maison de l'Unesco à Paris pour leur session semestrielle à l'issue de laquelle ils décident notamment de renforcer la coopération de l'UEO avec l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et l’Union européenne (UE).
Article 17 du traité sur l'Union européenne (UE) tel que modifié par le traité d'Amsterdam signé le 2 octobre 1997. L'article 17 correspond, dans la numérotation intermédiaire du traité d’Amsterdam, à l’article J.7 du traité sur l’UE (ancien article J.4).
Protocole sur l'article 17 du traité sur l'Union européenne (UE), annexé au traité sur l'UE par le traité d'Amsterdam. L'article 17 correspond, dans la numérotation intermédiaire du traité d'Amsterdam, à l'article J.7 du traité sur l'UE (ancien article J.4).
Dans la déclaration (n° 3) annexée à l’acte final du traité d’Amsterdam, la Conférence intergouvernementale prend acte de la déclaration du Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), du 22 juillet 1997, sur le rôle de l'UEO et ses relations avec l'Union européenne (UE) et l'Alliance atlantique. Cette dernière déclaration se réfère notamment au nouvel article 17 du traité sur l’UE (ancien article J.7) ainsi qu’au protocole visant cet article.
Dans cette interview, Charles Goerens, ministre luxembourgeois de la Défense de 1999 à 2004 et ancien membre de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) qu’il a présidée de 1987 à 1990, donne son avis sur la possibilité offerte à l’Union européenne (UE), par le traité d’Amsterdam de 1997, de conduire elle-même les missions de Petersberg tout en envisageant une éventuelle intégration de l’UEO à l’UE.
Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des pays de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) se sont réunis le 18 novembre 1997 à Erfurt. À cette occasion, ils ont souligné l'importance du resserrement des liens institutionnels entre l'Union européenne (UE) et l'UEO, décidé à Amsterdam, et réaffirmé le rôle charnière que joue l'UEO entre l'UE et l'OTAN. Sur la photo, Klaus Kinkel, ministre allemand des Affaires étrangères lors de la conférence de presse.
Dans cet article paru dans le quotidien français Le Figaro le 17 mars 1998, Lluís Maria de Puig, président de l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), retrace l'évolution de l'organisation et plaide pour sa réactivation. À son avis, l'UEO ne devrait pas limiter son activité au domaine de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) dans le cadre du mandat que lui a confié l'Union européenne, mais s'appuyer davantage sur le développement de ses propres moyens de décision et d'action.
Le 17 mars 1998, commentant le cinquantième anniversaire du traité de Bruxelles, le quotidien français Le Figaro s'interroge sur l'avenir de l'Union de l'Europe occidentale (UEO).
Au nom de la commission de Défense, Armand De Decker présente le 9 novembre 1998, devant l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), un rapport détaillé sur l'organisation des relations opérationnelles entre l'Alliance atlantique, l'UEO et l'Union européenne, afin d'encourager le renforcement de la coopération entre ces trois organisations.
Dans cette interview, Charles Goerens, ministre luxembourgeois de la Défense de 1999 à 2004 et ancien membre de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) qu’il a présidée de 1987 à 1990, donne son sentiment sur la nécessité d’une affirmation européenne au sein de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
Dans cette interview, Charles Goerens, ministre luxembourgeois de la Défense de 1999 à 2004 et ancien membre de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) qu’il a présidée de 1987 à 1990, explique qu’à ses yeux la sécurité européenne ne peut pas se concevoir sans l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
Le 3 décembre 1998, à l'occasion du sommet franco-britannique de Saint-Malo, le président de la République française Jacques Chirac accueille Tony Blair, Premier ministre britannique pour lancer les bases de la défense européenne.
Lors du sommet franco-britannique qui se tient à Saint-Malo les 3 et 4 décembre 1998, les chefs d’État et de gouvernement du Royaume-Uni et de la France s’accordent sur la nécessité de doter l’Union européenne (UE) d’une capacité autonome de décision et d’action, appuyée sur des forces militaires crédibles, afin de pouvoir répondre aux crises internationales lorsque l’Alliance atlantique n’est pas engagée. Pour éviter des duplications inutiles, l’UE doit prendre en compte les moyens de l’Union de l’Europe occidentale (UEO).
Les 3 et 4 décembre 1998, lors du sommet franco-britannique de Saint-Malo, les chefs d'État et de gouvernement du Royaume-Uni et de la France s'accordent sur la nécessité de doter l'Union européenne (UE) d'une capacité autonome de décision et d'action dans le domaine de la défense. De gauche à droite: Tony Blair, Premier ministre britannique, Jacques Chirac, président de la République française et Lionel Jospin, Premier ministre français.
Réuni à Vienne les 11 et 12 décembre 1998, le Conseil européen estime, à l’instar de la déclaration franco-britannique de Saint-Malo, que la politique étrangère et de sécurité commune doit s'appuyer sur des capacités opérationnelles crédibles afin que l'Union européenne (UE) occupe une place forte sur la scène internationale. Le Conseil européen invite le Conseil à poursuivre, en accord avec l'Union de l’Europe occidentale (UEO), l'élaboration d'arrangements visant à une coopération renforcée entre l’UE et l’UEO.
Le Conseil européen de Cologne des 3 et 4 juin 1999, dans sa déclaration concernant le renforcement de la politique européenne commune en matière de sécurité et de défense, décide de transférer de l'Union de l’Europe occidentale (UEO) à l'Union européenne (UE) la responsabilité de la prise de décisions et la capacité d'action dans le domaine des "missions de Petersberg".
Article publié dans Le Monde diplomatique suite au Conseil européen de Cologne des 3 et 4 juin 1999. Bernard Cassen retrace brièvement l'histoire de la défense européenne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et se montre critique à l'égard d'une Union européenne incapable de faire entendre sa voix en matière de défense puisque partagée entre, d'un côté, les partisans d'une "Europe puissance" autonome attribuant à l'UEO la fonction de "bras armé" de la PESC et, d'un autre côté, les partisans du partenariat transatlantique avec les États-Unis privilégiant le rôle de l'OTAN.
La réunion du Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), tenue à Luxembourg les 22 et 23 novembre 1999, marque le début du transfert d'un certain nombre de compétences et d'organes de l'UEO à l'Union européenne (UE).
La réunion du Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), tenue à Luxembourg les 22 et 23 novembre 1999, marque le début du transfert d'un certain nombre de compétences et d'organes de l'UEO à l'Union européenne (UE).
Dans cette interview, Charles Goerens, ministre luxembourgeois de la Défense de 1999 à 2004 et ancien membre de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) qu’il a présidée de 1987 à 1990, revient sur les grands dossiers traités lors de la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’UEO en 1999.
Réuni à Porto les 15 et 16 mai 2000, le Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) reconnaît que les décisions du Conseil européen d'Helsinki des 10 et 11 décembre 1999 auront des "profondes répercussions" sur l'UEO.
Réuni à Porto les 15 et 16 mai 2000, le Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) reconnaît que les décisions du Conseil européen d'Helsinki des 10 et 11 décembre 1999 auront de "profondes répercussions" sur l'UEO.
Réuni à Marseille le 13 novembre 2000, le Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) entérine la mutation de l'UEO en une «organisation résiduelle» qui cesse ses opérations et transfère ses structures opérationnelles à l'Union européenne (UE).
Conférence de presse lors du Conseil des ministres de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), réuni le 13 novembre 2000 à Marseille sous présidence française. Javier Solana (à gauche), secrétaire général de l’UEO, et Alain Richard, ministre français de la Défense, répondent aux questions des journalistes.
Le Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) tient sa dernière réunion le 13 novembre 2000 à Marseille, au palais des congrès du parc Chanot, dans le cadre du transfert de compétences de l'UEO à l'Union européenne.
Lors de la conférence de presse tenue à l’occasion du dernier Conseil des ministres de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) à Marseille le 13 novembre 2000, Alain Richard, ministre français de la Défense, et Javier Solana, secrétaire général de l’UEO et haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité commune (PESC), s’expriment sur la nécessité de maintenir certaines activités de l’UEO.
Le 13 novembre 2000, à l'occasion de la réunion à Marseille du Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), le quotidien allemand Die Welt insiste sur les difficultés du processus de mutation de l'UEO, qui doit aboutir au transfert de ses structures opérationnelles à l'Union européenne (UE), et évoque notamment la question délicate de l'avenir de l'Assemblée parlementaire de l'UEO.
Le 14 novembre 2000, après la décision du Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), réuni à Marseille, de transférer un certain nombre d'organes et de compétences de l'organisation à l'Union européenne (UE), le quotidien français Le Figaro dresse un bilan mitigé des activités et du rôle de l'UEO.
Le 15 novembre 2000, à l'issue de la réunion à Marseille des ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), le quotidien français Le Monde commente la mutation de l'UEO en une organisation résiduelle qui transfère ses structures opérationnelles à l'Union européenne (UE).
Le rapport de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), du 5 décembre 2000, pointe les problèmes posés par la déclaration de Marseille, adoptée le 13 novembre par le Conseil des ministres, qui entérine la mutation de l'UEO en une organisation dite résiduelle.
Article 42 du traité sur l'Union européenne (UE) tel que modifié par le traité de Lisbonne signé le 13 décembre 2007. L'article 42 du traité sur l'UE correspond, selon les tableaux de correspondance annexés au traité de Lisbonne, à l'ancien article 17 du traité sur l'UE (et à l’article 28 A dans une numérotation intermédiaire du traité de Lisbonne).
Protocole (n° 11) sur l'article 42 du traité sur l'Union européenne (UE), annexé au traité sur l'UE par le traité de Lisbonne. L'article 42 du traité sur l'UE correspond, selon les tableaux de correspondance annexés au traité de Lisbonne, à l'ancien article 17 du traité sur l'UE (et à l’article 28 A dans une numérotation intermédiaire du traité de Lisbonne).
Dans un communiqué de presse, publié à l’occasion du 60e anniversaire de la signature du traité de Bruxelles le 17 mars 1948, l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) souligne l’importance des fonctions résiduelles, assurées par l’UEO et son Assemblée, dont l’exercice n’a pas été transféré à l’Union européenne: la garantie de la clause de défense collective du traité de Bruxelles modifié et la fonction de l’Assemblée en tant que forum interparlementaire pour la politique européenne de sécurité et de défense (PESD).
Le 2 juin 2008 à Paris, à la veille de la tenue de la session plénière de l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), Daniel Ducarme, rapporteur de la commission politique sur la Stratégie européenne de sécurité, et Hendrick Daems, rapporteur de la commission du règlement sur la révision de la charte et du règlement de l'Assemblée de l'UEO, évoquent des initiatives concrètes pour faire avancer l'Europe de la sécurité et de la défense.
Dans cette interview, Colin Cameron, secrétaire général de l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), revient sur les particularités du transfert à l'Union européenne de certaines compétences de l'UEO, suite au traité d'Amsterdam de 1997 et aux décisions prises par le Conseil des ministres de l'UEO en 1999 et 2000.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, ministre néerlandais de la Défense de 1986 à 1988 et secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) de 1989 à 1994, parle des transferts de compétence de l'UEO à l'Union européenne, opérés en 2000, ainsi que de leurs conséquences sur l'existence même de l'UEO.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, ministre néerlandais de la Défense de 1986 à 1988 et secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) de 1989 à 1994, parle du risque, après l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne signé en 2007, de voir le traité de Bruxelles modifié être dénoncé, et ce faisant d’assister à la disparition de l’UEO.
Déclaration de la présidence du Conseil permanent de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), du 31 mars 2010, sur la fin du traité de Bruxelles modifié et la fermeture de l'UEO (prévue pour juin 2011). Cette déclaration fait suite à l'entrée en vigueur, le 1er décembre 2009, du traité de Lisbonne de 2007, et notamment de la clause d'assistance mutuelle entre les États membres de l'Union européenne (article 42, paragraphe 7, traité sur l'UE).
Le 7 avril 2010, la revue Europe diplomatie et défense commente la décision, prise le 31 mars 2010 par les États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), de mettre fin au traité de Bruxelles et de fermer l'UEO à l'horizon juin 2011.
Dans cet extrait d'interview, Francis Gutmann, fonctionnaire au ministère français des Affaires étrangères de 1951 à 1957 et secrétaire général du ministère des Relations extérieures de 1981 à 1985, souligne les maigres résultats de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) concernant une politique européenne de défense, ainsi que l’attachement de la France à l’organisation, tout en mettant en exergue l’impulsion franco-britannique en matière de défense au sein de l’Union européenne.