Le 10 mai 1971, le quotidien français Le Figaro commente les décisions prises lors de la réunion, les 8 et 9 mai 1971 à Bruxelles, des ministres des Finances des Six, et analyse la décision du gouvernement allemand de laisser fluctuer sa monnaie nationale.
Le 11 mai 1971, Karl Schiller, ministre allemand de l'Économie, défend la décision de son gouvernement de laisser flotter le mark et justifie les points essentiels de sa politique monétaire.
Le 23 août 1971, l’ambassade française au Luxembourg informe son ministère des Affaires étrangères des décisions prises par les pays du Benelux en ce qui concerne la crise monétaire. Il est ainsi précisé que le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas décident de maintenir une parité fixe entre eux, de rétablir le marché commun agricole et d’autoriser l’intervention des banques centrales sur les marchés respectifs tant qu’il s’agira des monnaies communautaires. Les pays du Benelux créent entre eux un bloc monétaire qui refuse de suivre le dollar.
Le 26 août 1971, Jean Monnet, président du Comité d'action pour les États-Unis d'Europe (CAEUE), adresse à Pierre Werner, président du gouvernement, ministre des Finances du Luxembourg et membre actif du CAEUE, une lettre dans laquelle il fait part de ses observations au sujet de la crise monétaire internationale.
Le 10 septembre 1971, face à la décision américaine de suspendre la convertibilité en or du dollar, Franco Maria Malfatti, président de la Commission des Communautés européennes adresse une lettre à Pierre Werner, président du gouvernement luxembourgeois, dans laquelle il appelle au renforcement de la Communauté et à la mise en place d'une véritable politique monétaire commune.
Le 30 septembre 1971, Pierre Werner, gouverneur du Fonds monétaire international (FMI) pour le Luxembourg, prononce un discours devant l’assemblée annuelle des gouverneurs du FMI à Washington.
Le 11 octobre 1971, Pierre Werner, Premier ministre et ministre des Finances luxembourgeois, adresse une lettre au ministre allemand de l'Économie et des Finances, Karl Schiller, dans laquelle il appelle à un rapprochement des positions entre l'Allemagne et la France en matière de politique monétaire.
Le 21 décembre 1971, à la tribune de la Chambre des députés, le ministre luxembourgeois des Finances, Pierre Werner, détaille la position du Luxembourg au sujet des récentes décisions de Washington sur le plan monétaire international.
Le 10 avril 1972, les accords de Bâle décident de faire fonctionner, à partir du 24 avril, le système d'intervention des banques centrales dans le contexte des marges de fluctuation réduites à 2,25 %. Les pièces de monnaie des États membres de la Communauté économique européenne (CEE) représentent symboliquement le serpent monétaire européen.
Le 4 juillet 1972, Raymond Barre, vice-président de la Commission européenne en charge des questions économiques et financières, défend devant les eurodéputés le serpent monétaire européen et appelle les Six à plus de rigueur monétaire.