Le 5 mars 1970, mettant en évidence les controverses entre économistes et monétaristes, l’ambassade allemande au Luxembourg relate les propos critiques de Pierre Werner, Premier ministre luxembourgeois et président du groupe ad hoc, sur le plan allemand vers une Union économique et monétaire.
Le 11 mars 1970, Jacques Rueff, économiste et haut fonctionnaire français, félicite Pierre Werner, ministre d'État, président du gouvernement et ministre des Finances du Luxembourg, pour son étude sur «L'Europe en route vers l'Union monétaire».
En préparation à la réunion préliminaire du comité Werner, le 11 mars 1970, le président du groupe de travail, Pierre Werner, ministre d'État, président du gouvernement et ministre des Finances du Luxembourg, s'interroge sur la réalisation d'une Union économique et monétaire et plus précisément sur les plans Schiller (plan allemand) et Snoy (plan belge).
Le 20 mai 1970, lors de la cinquième réunion du comité Werner consacrée aux discussions autour du rapport intermédiaire, Pierre Werner rédige une note manuscrite servant de base pour l’obtention du compromis des forces en place. Dans ce document, il fait une synthèse des points d’accord entre les membres du comité Werner, avec une mise en évidence de certains arguments ou directions d’approfondissement des travaux, qu’il complète avec ses propres propositions. Parmi celles-ci, l’irrévocabilité des parités entre les monnaies européennes, équivalant, au fond, à un régime de monnaie communautaire unique avec des nuances quant à la politique monétaire extérieure.
Le 20 mai 1970, lors de la cinquième réunion du comité Werner consacrée aux discussions autour du rapport intermédiaire, Pierre Werner rédige une note manuscrite servant de base pour l’obtention du compromis des forces en place. Dans ce document, il fait une synthèse des points d’accord entre les membres du comité Werner, avec une mise en évidence de certains arguments ou directions d’approfondissement des travaux, qu’il complète avec ses propres propositions. Parmi celles-ci, l’irrévocabilité des parités entre les monnaies européennes, équivalant, au fond, à un régime de monnaie communautaire unique avec des nuances quant à la politique monétaire extérieure.
Le 8 juin 1970, Otmar Emminger, vice-président de la Bundesbank, informe Johann-Baptist Schöllhorn, secrétaire d'État au ministère de l'Économie de la République fédérale d'Allemagne, d’une entrevue qu’il a eue avec Jelle Zijlstra, président de la Nederlandsche Bank (Banque centrale des Pays-Bas). Il expose plusieurs points importants qui devraient être traités au sein du groupe ad hoc pour la création d’une Union économique et monétaire, dont notamment la coordination des politiques budgétaires dans la Communauté européenne.
Notes de Pierre Werner afin de préparer son discours à l'occasion du Conseil des ministres de la CEE les 8 et 9 juin 1970 au Luxembourg. Le ministre d'État, président du gouvernement et ministre des Finances du Luxembourg analyse le rapport intérimaire sur la réalisation par étapes d'une Union économique et monétaire et souligne la nécessité d'approfondir les travaux.
Notes de Pierre Werner, ministre d'État, président du gouvernement et ministre des Finances du Luxembourg, sur la réunion du Conseil des ministres qui s'est tenu les 8 et 9 juin 1970 au Luxembourg.
Lors de ses sessions des 8 et 9 juin 1970, le Conseil des Communautés européennes réaffirme sa volonté de réaliser l'Union économique et monétaire et approuve la poursuite et l’approfondissement des travaux du comité Werner sur la base du rapport intérimaire.
Le 16 juin 1970, le baron belge Hubert Ansiaux, président du Comité des gouverneurs des banques centrales des États membres de la CEE, répond positivement à la demande de Pierre Werner et s’engage à fournir, pour le 15 juillet suivant, un avis du Comité des gouverneurs portant sur l’opportunité d’harmoniser les instruments de politique monétaire et de resserrer de manière effective les politiques monétaires des pays membres.
Observations de Pierre Werner sur les conclusions à tirer après une première présentation, le 9 juin 1970, du rapport intérimaire concernant la réalisation par étapes de l’Union économique et monétaire au Conseil des ministres des Communautés européennes.
Observations de Pierre Werner quant à la note de Brouwers, président du comité de politique conjoncturelle du groupe Werner, du 22 juillet 1970, sur le transfert, lors de la phase finale de l’union monétaire, des compétences nationales aux institutions communautaires.
Observations de Pierre Werner quant à la note du secrétariat du groupe «Plan par étapes», du 13 juillet 1970, sur le renforcement de la coordination des politiques économiques au cours de la première étape de l'Union économique et monétaire.
Dans ses Mémoires, l'ancien Premier ministre luxembourgeois Pierre Werner rappelle les débats entre économistes et monétaristes lors des travaux du groupe ad hoc chargé d’élaborer un plan par étapes vers une Union économique et monétaire.
Dans une circulaire interne du 10 août 1970, le ministère allemand des Affaires étrangères fait le point sur les travaux du groupe Werner, chargé d'élaborer un rapport sur une réalisation graduelle de l'union économique et monétaire de la Communauté européenne.
Le 28 octobre 1970, Jacques Rueff, économiste et haut fonctionnaire français, félicite Pierre Werner, ministre d’État, président du gouvernement et ministre des Finances du Luxembourg, pour son projet de créer l'union européenne par le vecteur monétaire.
Le 5 janvier 1971, Gaston Eyskens, Premier ministre de la Belgique, adresse une lettre personnelle à Pierre Werner, ministre d'État, président du gouvernement et ministre des Finances du Luxembourg, dans laquelle il réaffirme son soutien au plan Werner sur la réalisation par étapes d'une Union économique et monétaire européenne.
Le 6 janvier 1971, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Gaston Thorn transmet à Pierre Werner, ministre d'État, président du gouvernement et ministre des Finances du Luxembourg, un extrait d'un rapport confidentiel de l'ambassade des Pays-Bas à Paris concernant la position française quant à la mise en place d'une Union économique et monétaire.
Le 1er février 1971, Willy Brandt, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), adresse une lettre personnelle à Pierre Werner, ministre d'État, président du gouvernement et ministre des Finances du Luxembourg, dans laquelle il réaffirme son soutien au plan Werner sur la réalisation par étapes d'une Union économique et monétaire européenne.
Le 18 mars 1971, lors d'un exposé fait à Munich, Pierre Werner, ministre d'État et ministre des Finances du Luxembourg, souligne la nécessité de réaliser une Union économique et monétaire européenne et présente les perspectives de succès d’une telle union.
Le 29 avril 1971, Pierre Werner, ministre d'État, président du gouvernement et ministre des Finances du Luxembourg, prononce à Hanovre un discours sur la mise en place d'une Union économique et monétaire européenne.
Le 28 janvier 1972, Pierre Werner, ministre d'État et président du gouvernement luxembourgeois, présente, lors du premier Forum économique mondial à Davos, sa vision sur la réalisation de l'Union économique et monétaire comme étape vers l'Europe politique.