Le 17 octobre 1991, le quotidien britannique The Guardian se penche sur la proposition franco-allemande de créer un corps d'armée à vocation européenne.
Le 21 mai 1992, commentant le sommet franco-allemand de La Rochelle, le quotidien conservateur La Libre Belgique décrit la nature et les objectifs de l'Eurocorps.
Le 22 mai 1992, à l'occasion du sommet franco-allemand de La Rochelle, le président François Mitterrand et le chancelier Helmut Kohl donnent le coup d'envoi à l'Eurocorps.
Le 22 mai 1992, lors du cinquante-neuvième sommet franco-allemand à la Rochelle, François Mitterrand, président de la République française, et le chancelier allemand Helmut Kohl annoncent conjointement la création d'un corps d'armée franco-allemand à vocation européenne et invitent les d'États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) à y participer.
Le 22 mai 1992, en marge du cinquante-neuvième sommet franco-allemand à la Rochelle, Roland Dumas, ministre français des Affaires étrangères, explique aux journalistes de Radio Monte-Carlo les enjeux géopolitiques de l'Eurocorps.
Le 22 mai 1992, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung plaide pour la mise en place d'une politique européenne de la défense efficace et s'interroge sur le rôle de l'Eurocorps.
Réunis le 19 juin 1992 à Bonn, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des pays membres l'Union de l'Europe occidentale (UEO) adoptent la déclaration de Petersberg qui prévoit un renforcement du rôle opérationnel de l'UEO et qui fixe son rôle dans la politique de sécurité de l'Europe et l'état de ses relations avec les autres pays membres de l'Union européenne et de l'OTAN.
Le 2 juin 1993, lors du Conseil franco-allemand de défense et de sécurité à Beaune, la France et l'Allemagne soulignent notamment leur volonté de promouvoir une identité européenne de défense et de sécurité dans le cadre de l'Union européenne.
La forme et la couleur de l'écusson de l'Eurocorps symbolisent la défense de l'Europe. Les étoiles jaunes symbolisent l'Union européenne et le glaive son bras armé. Les contours du continent européen représentent à la fois les limites de l'Union européenne et l'engagement de l'Eurocorps pour la paix et pour la sécurité au profit de l'Europe et de l'Alliance atlantique.
Le 29 juin 1994, face aux vifs débats que provoque la participation de soldats allemands au défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées à Paris, Alain Lamassoure, ministre français délégué aux Affaires européennes, rappelle à la tribune de l'Assemblée nationale le rôle essentiel de l'Eurocorps dans la politique européenne de défense.
Le 14 juillet 1994, l'Eurocorps participe au défilé de la fête nationale française sur les Champs-Élysées à Paris. Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, des soldats allemands défilent en France en signe de réconciliation franco-allemande dans un cadre européen.
"Soucieux de faire bonne impression: Soldats allemands de l'Eurocorps sur les Champs-Élysées". En juillet 1994, le caricaturiste Horst Haitzinger évoque à sa manière la participation, le 14 juillet, de soldats allemands au défilé de la fête nationale française sur les Champs-Élysées à Paris.
Produite en 1996 par le Parlement européen, cette vidéo montre des images successivement consacrées à la rencontre à Verdun, le 22 septembre 1984, de François Mitterrand, président de la République française, et du chancelier allemand Helmut Kohl qui se recueillent ensemble devant les tombes des soldats allemands et français tombés sur le champ de bataille lors de la Première Guerre mondiale, au défilé militaire du 14 juillet 1984 sur les Champs-Élysées à Paris en présence notamment de François Mitterrand, d'Édouard Balladur, Premier ministre français, d'Helmut Kohl, de Felipe González, Premier ministre espagnol, de Jacques Santer, Premier ministre luxembourgeois et de Jean-Luc Dehaene, Premier ministre belge et enfin à l'inauguration, le 5 novembre 1993 à Strasbourg, de l'Eurocorps en présence notamment de François Léotard, ministre français de la Défense, de Volker Rühe, ministre allemand de la Défense, et de Leo Delcroix, ministre belge de la Défense.
Le 21 janvier 1993 au siège de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) à Bruxelles, le général John Shalikashvili, commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR), signe avec les chefs d'État-major français, l'amiral Jacques Lanxade, et allemand, le général Klaus Naumann, un accord établissant des liens fonctionnels entre la structure militaire de l'OTAN et l'Eurocorps franco-allemand.
Le Conseil de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), réunissant le 19 mai 1993 à Rome les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, se félicite de ce que tous les États membres soient en train de désigner les unités militaires et les états-majors qu'ils sont prêts à mettre à la disposition de l'UEO pour diverses missions éventuelles. Le Conseil salue notamment la désignation, comme forces relevant de l’UEO, du Corps européen (Eurocorps), de la division multinationale centrale ainsi que de la force amphibie anglo-néerlandaise.
Le 31 janvier 1995, Édouard Balladur, Premier ministre français, s'adresse à l'état-major du corps européen à Strasbourg pour rendre hommage à l'action menée par l'Eurocorps et saluer la volonté politique de certains États européens de créer une Europe de la défense.
Le 13 novembre 1995, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel se penche sur la mise en place et sur le rôle de l'Eurocorps composé de 50.000 soldats allemands, belges, français et espagnols.
Le 1er décembre 1995, le quotidien français Le Monde décrit la mise en place et les missions de l'Eurocorps, premier élément d'un pilier européen de la défense regroupant des unités allemandes, belges, espagnoles, françaises et luxembourgeoises.
En juin 1998, des contingents de l’Eurocorps se préparent à participer aux opérations de la force militaire multinationale dirigée par l'OTAN en Bosnie-Herzégovine (SFOR-Stabilization Force).
L'Eurocorps s'engage pour la première fois en Bosnie-et-Herzégovine entre juin 1998 et décembre 1999 dans le cadre de la Force de stabilisation (SFOR).