Le 7 août 1949, évoquant le prochaine réunion du Conseil de l'Europe sur l'avenir de l'union européenne, l'hebdomadaire bruxellois Le Phare Dimanche détaille les obstacles à surmonter sur la voie d'une fédération de l'Europe.
Le 9 août 1949, au lendemain de la première réunion du Conseil de l'Europe, le quotidien français Le Monde se montre prudent sur le rôle de la future Assemblée de l'Europe et s'inquiète des obstacles qui jalonnent le chemin vers l'unité européenne.
Le 16 août 1949, les membres de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe débattent des futurs changements de la structure politique de l'Europe.
"Conseil de l'Europe....Pas de pronostics. Je déclare ouverte la première séance....Avec ceci, je clos la dernière séance". En août 1949, le périodique satirique allemand Der Tintenfisch s'interroge sur la réelle efficacité de la nouvelle organisation européenne.
Le 25 août 1949, commentant les travaux de la toute jeune Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, l'hebdomadaire allemand Die Zeit souligne le lourd héritage du concept d'État-nation lors des débats relatifs à la mise en place d'une Europe unie et appelle les différents parlementaires à s'engager activement pour faire avancer l'idée d'unification européenne.
Le 28 août 1949, le périodique bruxellois Le Phare Dimanche insiste sur le rôle que peut jouer l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe en faveur de l'intégration de l'Allemagne au sein de l'Europe occidentale.
Le 5 septembre 1949, l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe adopte, par 88 voix contre 2, une recommandation favorable à l'unité économique de l'Europe.
Le 5 septembre 1949, évoquant les nombreuses critiques émises à l'encontre du Conseil de l'Europe, La Gazette de Lausanne insiste sur le rôle et l'action de cette toute jeune organisation européenne et s'interroge sur l'avenir de l'O.E.C.E.
En octobre 1949, l'essayiste et militant fédéraliste suisse Denis de Rougemont commente la réunion inaugurale de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe à Strasbourg et évoque les débats entre fédéralistes et unionistes sur l'avenir du continent européen.
Le 1er avril 1950, le quotidien italien Corriere della Sera trace les enjeux et les difficultés du projet d'autorité politique européenne souhaité par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.
Le 11 août 1950, Sean MacBride, vice-président de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) et membre du Comité des ministres du Conseil de l'Europe, décrit devant les délégués de l'Assemblée consultative le rôle respectif des parlementaires et des gouvernements nationaux dans la construction d'une Europe unie.
Le 24 février 1950, Jacques-Camille Paris, secrétaire général du Conseil de l'Europe, prononce à Rome une allocution sur le rôle du Conseil de l'Europe dans la politique d'unification européenne.
Le 7 août 1950, le quotidien néerlandais Het Parool relate les premiers travaux du Conseil de l'Europe et évoque les discussions sur la place de l'Allemagne au sein de l'Assemblée parlementaire européenne.
En août 1950, Paul-Henri Spaak, président de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, Paul Reynaud, Winston Churchill et Robert Schuman participent à Strasbourg à la deuxième session de l'Assemblée.
Le 3 décembre 1950, l'hebdomadaire bruxellois Le Phare Dimanche examine les travaux de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe sur les questions relatives au fédéralisme européen, au plan Schuman et à la création éventuelle d'une armée européenne.
Le 10 décembre 1951, Paul van Zeeland, ministre belge des Affaires étrangères, prononce un discours devant l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe dans lequel il examine les possibilités du développement politique des institutions européennes.
Le 10 janvier 1951, la revue néerlandaise Internationale Spectator commente les activités du Conseil de l'Europe et se demande si l'organisation possède les moyens pour créer des structures fédéralistes en Europe.
"Europe à Strasbourg: Des messieurs très ordonnés, ils ne laissent aucune trace de leurs travaux !" En 1951, le caricaturiste allemand Köhler pose la question du rôle et de l'action du Conseil de l'Europe.
"...si vous continuez à faire du surplace comme ça, espèces de Pères Noël!!...*" Le 11 décembre 1951, face au refus du Royaume-Uni de participer au plan Schuman et déçu des faibles résultats de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe pour faire avancer le processus d'unification européenne, Paul-Henri Spaak, démissionne de son poste de président de l'Assemblée consultative. *Remarque de la rédaction : Le terme « Pères Noël » a été mis par nos soins dans la bouche de Monsieur Spaak pour donner à notre Une un petit air de Noël.
En 1952, Robert Boothby, membre conservateur de la Chambres des Communes et délégué britannique à l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, publie dans la revue française Notre Europe un article sur la politique européenne du Royaume-Uni.
Le 30 septembre 1953, face à la menace communiste en Europe, le quotidien néerlandais Het Parool s'interroge sur la réelle capacité des pays européens à s'unir.
Le 1er avril 1953, la revue néerlandaise Internationale Spectator dresse un bilan du développement politique et des résultats du Conseil de l'Europe depuis sa création en 1949.
"CECA dépasse le CONSEIL DE L'EUROPE - Ouuui, - - ce n'est pas étonnant, lorsqu'on emploie la force !!!" En mai 1953, le caricaturiste allemand Stig oppose le manque d'action du Conseil de l'Europe aux réalisations concrètes et au dynamisme de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 5 mai 1959, pour les dix ans du Conseil de l'Europe, le quotidien néerlandais Nieuwe Rotterdamse Courant analyse l'action de cette organisation européenne.
En décembre 1960, Polys Modinos, directeur des droits de l'homme au Conseil de l'Europe et greffier de la Cour européenne des droits de l'homme, décrit dans les colonnes du Monde diplomatique la portée juridique et politique de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, signée à Rome le 4 novembre 1950.
Liste des Conventions et Accords, faisant partie de la Série des traités européens (STE), ouverts aux États membres du Conseil de l'Europe et, le cas échéant, aux États européens non membres, aux États non européens non membres et à la Communauté européenne.
Dans cette interview, Paul Collowald, ancien journaliste au quotidien Le Nouvel Alsacien et ancien correspondant du quotidien Le Monde en Alsace pour les questions européennes, décrit les activités du service de l'information et de la presse du Conseil de l'Europe sous la direction, dès 1949, du journaliste belge Paul M.G. Lévy.
Le 24 décembre 1949, Anthony Eden, ancien ministre britannique des Affaires étrangères, explique dans le quotidien français Le Monde la position que le Royaume-Uni entend adopter au sein de l'Europe unie compte tenu de l'importance du Commonwealth aux yeux des Anglais.
Le 19 mars 1952, le Royaume-Uni soumet au Conseil de l'Europe un aide-mémoire qui propose de conférer au Conseil de l'Europe une autorité politique sur la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et sur la Communauté européenne de défense (CED).
Le 19 mars 1952, Anthony Eden, secrétaire d'État aux Affaires étrangères du Royaume-Uni, présente au Comité des ministres du Conseil de l'Europe un plan préconisant l'octroi d'une autorité politique du Conseil de l'Europe sur la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et la Communauté européenne de défense (CED).
Le 21 mars 1952, la commission des Affaires générales de l'Assemble consultative du Conseil de l'Europe accueille favorablement la proposition du Royaume-Uni de faire fonctionner dans le cadre du Conseil de l'Europe la Communautés européenne du charbon et de l'acier (CECA), la future Communauté européenne de défense (CED) et les autres institutions européennes spécialisées qui pourraient être créées.
Le 17 avril 1952, le gouvernement du Royaume-Uni présente au Comité des ministres du Conseil de l'Europe un mémorandum sur les moyens de faire fonctionner dans le cadre du Conseil de l'Europe la Communautés européenne du charbon et de l'acier (CECA), la future Communauté européenne de défense (CED) et les autres institutions européennes spécialisées qui pourraient être créées.
Les 16 et 17 mai 1952, l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe débat des propositions britanniques de faire fonctionner dans le cadre du Conseil de l'Europe la Communautés européenne du charbon et de l'acier (CECA), la future Communauté européenne de défense (CED) et les autres institutions européennes spécialisées qui pourraient être créées (Plan Eden).
Le 30 mai 1952, l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe adopte une résolution sur les propositions britanniques d'instaurer un lien organique entre le Conseil de l'Europe et les Communautés des Six.
En 1952, Julian Amery, membre conservateur de la Chambre des Communes et délégué britannique à l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, retrace les origines et les objectifs du plan Eden censé conférer au Conseil de l'Europe une autorité politique sur la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et sur la Communauté européenne de défense (CED).
En 1952, Guy Mollet, président de l'intergroupe socialiste à l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, se félicite des propositions contenues dans le Plan Eden qu'il perçoit comme une évolution positive du Royaume-Uni sur les questions européennes.
En 1952, Patrick Gordon-Walker, membre travailliste de la Chambre des Communes et délégué britannique à l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, décrit dans la revue française Notre Europe la position du parti Labour sur les questions européennes.
Le 15 septembre 1952, Anthony Eden, ministre britannique des Affaires étrangères, détaille devant l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe son plan pour la création d'une autorité politique du Conseil de l'Europe sur la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et sur la Communauté européenne de défense (CED).
Le 17 septembre 1952, le quotidien français Le Monde examine les propositions d'Anthony Eden, ministre britannique des Affaires étrangères, d'associer les Six aux autres États membres du Conseil de l'Europe.
"Des pères qui attendent". En septembre 1952, le caricaturiste britannique David Low ironise sur l'action conjointe de Paul-Henri Spaak (à g.), ministre belge des Affaires étrangères, et de Robert Schuman (à dr.), ministre français des Affaires étrangères, pour amener leur homologue britannique Anthony Eden (au centre) à participer, malgré ses craintes et ses hésitations, aux premiers pas du Conseil de l'Europe.
Le 30 septembre 1952, dans son discours de clôture de la quatrième session de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, le Français François de Menthon, Président de l'Assemblée, fait la synthèse des travaux menés par les députés européens.