En novembre 1947, le Néerlandais Henri Brugmans, président exécutif de l’Union européenne des fédéralistes (UEF), rédige une note qui définit les objectifs du congrès de l’Europe à La Haye et fixe les critères à prendre en compte pour la composition des différentes délégations nationales et des observateurs.
Le 10 janvier 1948, Alexandre Marc, directeur du département institutionnel de l'Union européenne des fédéralistes (UEF), publie dans l'hebdomadaire français Une semaine dans le monde un article dans lequel il pointe les enjeux du congrès de l'Europe organisé en mai 1948 à La Haye.
Le 13 février 1948, le quotidien Luxemburger Wort rend compte des efforts poursuivis par les mouvements fédéralistes en faveur de l'unité européenne et pointe ses principaux enjeux.
En février 1948, le fédéraliste polonais Joseph Retinger, cofondateur avec l'ancien Premier ministre belge Paul Van Zeeland de la Ligue indépendante de coopération européenne (LICE) en 1946 et secrétaire général du Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne, invite tous les militants européens à participer au congrès de La Haye (7-10 mai 1948) qui donnera notamment naissance au Mouvement européen.
Le 24 mars 1948, le quotidien Luxemburger Wort se félicite de l'engagement de nombreux acteurs de la société civile et politique pour la mise en place d'une Europe fédérée.
En mars 1948, Joseph Retinger, secrétaire général du Comité de coordination des mouvements pour l'unité européenne, adresse à Morgan Phillips, secrétaire du parti travailliste britannique, une lettre dans laquelle il l'informe de la décision d'inviter le comité de l'Internationale socialiste au congrès de l'Europe à La Haye.
Le 3 avril 1948, Ernest Steffan, secrétaire en Suisse romande du mouvement Europa Union, adresse à Joseph Retinger, secrétaire général du Comité de coordination des mouvements pour l'unité européenne, une lettre dans laquelle il lui fait part de son projet de faire jouer lors du congrès de l'Europe à La Haye un poème symphonique en faveur de l'unité européenne.
Le 13 avril 1948, Ronald Mackay, député travailliste britannique et vice-président de l'Union parlementaire européenne (UPE), écrit à Joseph Retinger, secrétaire général du Comité de coordination des mouvements pour l'unité européenne, pour l'informer de la décision récente de l'UPE de participer au congrès de l'Europe à La Haye.
Le 15 avril 1948, Joseph Retinger, secrétaire général du Comité international de coordination des mouvements pour l’unité européenne, adresse à Guy Mollet, secrétaire général du Parti socialiste français, une lettre dans laquelle il réfute les critiques des travaillistes britanniques et des socialistes européens contre le congrès de l’Europe à La Haye.
Au début du printemps 1948, le Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne met en place un comité de patronage qui doit à la fois marquer le caractère représentatif du congrès de l'Europe à La Haye et assurer l'organisation pratique de ses travaux.
Le 15 avril 1948, Joseph Retinger, secrétaire général du Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne, adresse au député travailliste Ronald Mackay, président de la section britannique de l'Union parlementaire européenne (UPE), une lettre dans laquelle il lui fait part des appréhensions de certains militants européens de donner au comte Richard Coudenhove-Kalergi, fondateur du mouvement Paneurope et animateur de l'UPE, une position trop en vue lors du congrès de l'Europe organisé en mai à La Haye.
En avril 1948, le Français Alexandre Marc, directeur du département institutionnel de l’Union européenne des fédéralistes (UEF), pointe les objectifs et les enjeux principaux du congrès de l’Europe à La Haye auquel il participera en mai en qualité de rapporteur de la commission culturelle.
En avril 1948, le Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne élabore le programme provisoire du congrès de l'Europe qui se tiendra un mois plus tard à La Haye.
Le 17 avril 1948, Paul Ramadier, ancien président du Conseil des ministres français, se félicite dans les colonnes du journal L'Aveyron libre des progrès enregistrés au cours des derniers mois sur la voie de l'unité européenne.
Le 29 avril 1948, commentant la victoire de la Démocratie chrétienne aux récentes élections parlementaires en Italie, le quotidien français Le Figaro lance un appel en faveur de l'unité européenne et forme des vœux pour que le congrès de l'Europe à La Haye soit couronné de succès.
Le 30 avril 1948, le quotidien belge Le Soir présente les enjeux du congrès de l'Europe à La Haye à l'occasion d'un entretien avec l'ancien ministre Julius Hoste, président du comité belge de la Ligue indépendante de coopération économique (LICE).
En mai 1948, décrivant les enjeux du congrès de l’Europe à La Haye, Alexandre Marc, directeur du département institutionnel de l'Union européenne des fédéralistes (UEF), rédige une note dans laquelle il rappelle notamment les conceptions fédéralistes de l’unité européenne et rend compte des divergences doctrinales entre les différents mouvements pro-européens.
En mai 1948, précisant les enjeux du congrès européen de La Haye, Raymond Silva, secrétaire général de l'Union européenne des fédéralistes (UEF), insiste sur l'importance des principes fédéraux et du soutien des opinions publiques pour construire une Europe unie.
En mai 1948, Alexandre Marc, directeur du département institutionnel de l’Union européenne des fédéralistes (UEF), pointe les enjeux politiques du prochain congrès de l’Europe à La Haye et plaide notamment pour la constitution d’un Grand Conseil européen et d’un Comité d’action européen pour assurer la mise en œuvre effective des résolutions du congrès dans un sens fédéraliste.
Le 3 mai 1948, le Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne met au point les derniers préparatifs du congrès de l'Europe qui va s'ouvrir quatre jours plus tard à La Haye.
Le 15 mai 1948, Paul Ramadier, ancien président du Conseil des ministres français, décrit dans les colonnes de l'hebdomadaire L'Aveyron libre, organe de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), les conceptions idéologiques qui divisent les unionistes et les fédéralistes en matière d'intégration européenne.