"Un mariage forcé me suffit, mais deux à la fois...." Le caricaturiste britannique Cummings illustre le dilemme qui s'offre au Royaume-Uni, demeurer fidèle au Commonwealth ou adhérer à la Communauté économique européenne.
Le 26 juin 1957, l'hebdomadaire londonien The New Statesman and Nation examine la nature des relations qu'entretient le Royaume-Uni avec les pays du Commonwealth et s'interroge sur leur avenir.
Le 31 juillet 1957, le quotidien allemand Deutsche Zeitung analyse les conséquences pour l'Europe en construction des relations privilégiées entre le Royaume-Uni et le Commonwealth.
Le 9 mars 1961, le Premier ministre britannique Harold Macmillan et le Premier ministre indien Jawaharlal Nehru discutent à Londres de l'avenir du Commonwealth.
"Rien à déclarer, Messieurs ?" demandent les douaniers Konrad Adenauer, chancelier allemand, et Charles de Gaulle, président de la République française, au Premier ministre britannique Harold Macmillan qui tente de faire entrer le Commonwealth dans le Marché commun et prévient : "Marché commun. Interdiction d'importer: faveurs spéciales pour le Commonwealth et protectionnisme agricole".
Le 6 juillet 1961, la Grande-Bretagne et la Nouvelle-Zélande publient une déclaration commune dans laquelle elles dressent un aperçu des discussions entre Duncan Sandys, secrétaire d'État britannique pour les relations avec le Commonwealth, et ses homologues néo-zélandais sur les conséquences d'une éventuelle adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Le 11 juillet 1961, Lord Perth, ministre d'État britannique pour les Affaires coloniales, et les représentants politiques des Indes occidentales publient une déclaration commune sur les discussions relatives aux conséquences économiques pour le Commonwealth d'une adhésion du Royaume-Uni au Marché commun européen.
Le 11 juillet 1961, Duncan Sandys, secrétaire d'État britannique pour les relations avec le Commonwealth, se rend en Australie pour discuter des implications économiques d'une adhésion du Royaume-Uni au Marché commun européen.
Tandis que les Premiers ministres du Commonwealth sont réunis à Londres pour examiner les problèmes que soulève l'entrée de la Grande-Bretagne dans le Marché Commun, des citoyens britanniques manifestent à Londres, devant Marlborough House, contre l'adhésion du pays aux Communautés européennes.
Le 31 juillet 1961, Harold Macmillan, Premier ministre britannique, annonce aux membres de la Chambre des Communes la décision de son gouvernement de déposer une demande officielle d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Le 2 août 1961, dans le premier d'une série d'articles sur les difficiles négociations d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, le quotidien français Le Monde analyse la nature et l'importance des relations économiques entre Londres et le Commonwealth.
Le 3 août 1961, commentant les perspectives d'une éventuelle adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, le quotidien français Le Monde analyse la situation du marché agricole britannique en tenant compte des principaux facteurs que sont le Commonwealth, le consommateur, l'exploitant agricole ainsi que la balance des paiements.
Le 9 août 1961, Harold Macmillan, Premier ministre britannique, adresse à Ludwig Erhard, président en exercice du Conseil de ministres de la Communauté européenne, une lettre l'informant de la volonté de son gouvernement d'entamer des négociations pour l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Le 6 septembre 1961, commentant la demande d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung souligne l'importance des relations économiques entretenues par le Royaume-Uni avec les pays du Commonwealth.
Le 27 septembre 1961, Ludwig Erhard, président en exercice du Conseil, écrit à Harold Macmillan, Premier ministre britannique, pour l'informer de l'accord du Conseil à la demande d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Le 10 octobre 1961, Edward Heath, Lord du Sceau privé et chef de la délégation britannique, expose aux représentants des Six réunis à Paris les positions du Royaume-Uni lors des négociations d'adhésion aux Communautés européennes.
«Vers de nouveaux rivages». En 1961, l'émancipation des pays du Commonwealth et la fin de l'Empire britannique conditionnent l'adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne (CEE). Le 28 octobre 1961, face au naufrage de l'Empire britannique, le caricaturiste allemand Manfred Oesterle souligne les efforts de Ludwig Erhard, ministre fédéral de l’Économie pour secourir en chaloupe le Premier ministre britannique Harold Macmillan afin de le ramener sur le navire «Europa», tandis que le président français de Gaulle observe avec nonchalance le sauvetage sans aider. En effet, le président français, opposé à la demande d'adhésion du Royaume-Uni, évoque l'incompatibilité entre les intérêts économiques continentaux et insulaires.
"Question de direction". Le 14 novembre 1961, le caricaturiste britannique David Low illustre le difficile choix qui s’offre au Royaume-Uni: demeurer fidèle aux liens du passé qui l'unissent aux pays du Commonwealth ou se lancer dans l'aventure d'une adhésion à la Communauté économique européenne.
Macmillan: "Vous acceptez bien, n'est-ce pas, que ma tante me surveille ?" En 1961, pour Harold Macmillan, Premier ministre anglais, la question du Commonwealth revêt une très grande importance dans les négociations relatives à l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Le 20 janvier 1962, commentant le déroulement des négociations relatives à l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, le quotidien français Le Monde s'intéresse à la difficile question des produits agricoles en provenance du Commonwealth.
Le 3 février 1962, Sir Michael Tandy, ambassadeur du Royaume-Uni à Luxembourg, remet au Luxembourgeois Christian Calmes, secrétaire général du Conseil spécial des ministres de la CECA, la demande de candidature d'adhésion de son pays à la Communauté charbon-acier.
Le 2 mars 1962, Harold Macmillan, Premier ministre britannique, adresse au président du Conseil spécial de ministres de la CECA une lettre dans laquelle il affirme la volonté du Royaume-Uni d'entamer des négociations diplomatiques en vue d'adhérer à la Communauté.
"Grand international". Le 31 mars 1962, face à la question de l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, le caricaturiste Papas souligne le poids et l'importance du dossier du Commonwealth dans les futures négociations menées par le Premier ministre britannique Harold Macmillan.
Lors des négociations d'adhésion du Royaume-Uni à la CEE, un point s'avère particulièrement délicat: l'avenir des échanges commerciaux avec les pays du Commonwealth. L'étude réalisée par un groupe de travail du Conseil de l'Europe souligne les difficultés rencontrées et évoque des solutions possibles.
"Pile vous perdez, face vous perdez". Le 22 avril 1962, le caricaturiste Abu estime que les pays membres du Commonwealth pâtiront, tant du point de vue politique qu'économique, de l'adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne (CEE).
"Oh non, chérie, nous sommes juste de bons amis". Le 10 juin 1962, face aux inquiétudes grandissantes de certains pays membres du Commonwealth (à dr.: Robert Gordon Menzies, ministre australien des Affaires étrangères), le caricaturiste Abu illustre, dans le journal du dimanche britannique de gauche The Observer, l'ambiguïté des relations entre le Royaume-Uni (à g.: Harold Macmillan) et le Marché commun.
Le 17 juillet 1962, Edward Heath, Lord du Sceau privé et chef de la délégation britannique, expose aux représentants des Six réunis à Luxembourg les positions du Royaume-Uni lors des négociations d'adhésion aux Communautés européennes.
Le 19 juillet 1962, dans le contexte des négociations d'adhésion britannique au Marché commun, Duncan Sandys, secrétaire d’État britannique aux Colonies, informe les pays membres du Commonwealth sur les discussions concernant l'avenir des relations entre le Royaume-Uni, le Commonwealth et les Communautés européennes.
Le 30 juillet 1962, le caricaturiste anglais Cummings illustre les difficultés auxquelles se heurte Edward Heath, Lord du Sceau Privé et chef de la délégation britannique pour les négociations d'adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne (CEE), et évoque la position intransigeante du général de Gaulle, président de la République française, face à la question du Commonwealth.
Le Club Euro-Britannia: "Si vous voulez traiter avec moi, il faudra aussi traiter avec mes enfants !" En 1962, le caricaturiste néerlandais Opland montre que l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes soulève aussi la question des relations privilégiées qu'entretient le pays avec les pays membres du Commonwealth.
Le 7 août 1962, au lendemain de la rencontre qui a réuni à Bruxelles les représentants du Royaume-Uni et des gouvernements des Six, Edward Heath, Lord du Sceau privé, dresse un rapport sur l'avancée des négociations d'adhésion britannique aux Communautés européennes.
"Quel scandale ! De nouveau un touriste britannique ! Un bikini !! Trop habillé !!!" Le 10 août 1962, évoquant les négociations d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, le caricaturiste anglais Cummings illustre l'opposition du général de Gaulle, président de la République française, aux demandes britanniques de dérogations et d'exceptions pour les produits en provenance du Commonwealth.
Le 14 août 1962, Jean Monnet, président du Comité d'action pour les États-Unis d'Europe, adresse à J. G. Van Wouwe, responsable de la Fédération des syndicats néerlandais, une lettre dans laquelle il exprime ses regrets quant à l'interruption des négociations d'adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne (CEE).
Dans une circulaire du 15 août 1962, Duncan Sandys, secrétaire d’État britannique aux Colonies, fait le point sur l'avancée des négociations d'adhésion britannique aux Communautés européennes. Il revient notamment sur les problèmes liés au dossier du Commonwealth.
"Présentation au repas ! Viens Daddy - nous ne voulons pas de ce plat !" Le 25 août 1962, le caricaturiste allemand Siegl évoque les réticences au sein du Royaume-Uni et du Commonwealth à l'égard d'une éventuelle adhésion britannique à la Communauté économique européenne (CEE).
"Rendez-vous avec le destin". Le 11 septembre 1962, le caricaturiste anglais Low illustre l'influence et le poids du Commonwealth dans les négociations d'adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne (à dr. Harold Macmillan, Premier ministre britannique).
Le 12 septembre 1962, Arnaud Wapler, chargé d'affaires de France à Londres, adresse à Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, un compte rendu sur la conférence des Premiers ministres du Commonwealth consacrée, notamment, au projet d'adhésion du Royaume-Uni à la CEE.
Le 19 septembre 1962, à l'issue de leur rencontre à Londres, les Premiers ministres des pays membres du Commonwealth diffusent un communiqué dans lequel ils réaffirment leurs craintes au sujet de l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Le 20 septembre 1962, à l'issue de la conférence à Londres des Premiers ministres des pays membres du Commonwealth, le Premier ministre britannique Harold Macmillan prononce un discours sur la nature et sur l'avenir des relations entre le Royaume-Uni, le Commonwealth et les Communautés européennes.
Le 20 septembre 1962, le quotidien italien Corriere della Sera rend compte de la position des pays du Commonwealth face à la possible adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Le 29 septembre 1962, le comité exécutif du Parti travailliste britannique fait part de ses exigences en ce qui concerne les conditions d'adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne (CEE).
"Deux âmes, hélas, se partagent mon coeur". En septembre 1962, faisant référence au dilemme du Faust de Goethe, le caricaturiste Fritz Behrendt montre Harold Macmillan, Premier ministre britannique, hésitant entre le maintien des liens privilégiés du Royaume-Uni avec le Commonwealth et l'adhésion du pays au Marché commun européen.
Le 3 octobre 1962, Hugh Gaitskell, chef du Parti travailliste britannique, prononce à la conférence annuelle du Labour un discours dans lequel il détaille les raisons qui le poussent à s'opposer à l'entrée du Royaume-Uni dans la Communauté économique européenne (CEE).
Au lendemain de la rencontre qui a réuni du 25 au 27 octobre 1962 à Bruxelles les représentants du Royaume-Uni et des gouvernements des Six, Edward Heath, Lord du Sceau privé, dresse un rapport sur l'avancée des négociations d'adhésion britannique aux Communautés européennes.
"Monsieur Macmillan, mais pas tout seul". En 1962, le Royaume-Uni, suivi de l'ensemble de la grande famille du Commonwealth, annonce sa candidature d'adhésion aux Communautés européennes.
En 1960, Harold Macmillan, Premier ministre britannique, s'entretient avec le général de Gaulle et tente de le convaincre que la Grande-Bretagne est désormais prête à entrer dans la Communauté économique européenne (CEE).
Le 14 janvier 1963, lors d'une conférence de presse au palais de l'Elysée, le président français Charles de Gaulle s'oppose à l'adhésion de la Grande-Bretagne au Marché commun.
Le 14 janvier 1963, le général de Gaulle tient au palais de l'Élysée une conférence de presse au cours de laquelle il se dit opposé à l'adhésion de la Grande-Bretagne au Marché commun européen.
"Leçons de français pour pays industrialisé. Couve de Murville: "Regardez, ils font partie de l'Europe, vous non !" En 1963, le caricaturiste néerlandais Opland illustre l'opposition de la France à l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.