En 1974, le Parti chrétien-social (CSV) se retrouve pour la première fois de son histoire dans l'opposition après que le Parti démocratique (DP) a formé une coalition avec le Parti ouvrier socialiste luxembourgeois (LSAP). Le 9 juillet 1974, Pierre Werner, l’ancien président du gouvernement et ministre d'État honoraire, fait sa première intervention à la Chambre des députés luxembourgeois en tant que président du groupe parlementaire chrétien-social. Il prend position par rapport à la déclaration gouvernementale de son successeur Gaston Thorn et dresse le bilan des élections.
Dans cette interview, Charles-Ferdinand Nothomb, ancien ministre belge des Affaires étrangères, décrit notamment sa perception du rôle joué par Pierre Werner comme chef de l'opposition entre 1974 et 1979.
Le 20 novembre 1974, Pierre Werner, ministre d’État honoraire et chef du groupe parlementaire chrétien-social, s'exprime devant la Chambre des députés du Luxembourg sur les difficultés de la relance de l'intégration européenne.
Le 19 décembre 1974, Gaston Thorn, président du gouvernement luxembourgeois, rend compte à la Chambre des députés des résultats politiques du sommet de Paris des chefs d'État et de gouvernement des Neuf.
Le 21 janvier 1975, Pierre Werner, ministre d’État honoraire et chef du groupe parlementaire chrétien-social, intervient à l'occasion des débats à la Chambre des députés du Luxembourg sur la déclaration du ministre d'État et président du gouvernement Gaston Thorn du 19 décembre sur le récent sommet européen. Pierre Werner revient notamment sur les résultats positifs du sommet de Paris, qui a réuni du 9 au 10 décembre 1974 les chefs d'État et de gouvernement des Neuf.
À l’occasion d’un entretien à l’Ambassade de Belgique à Luxembourg, le 12 mai 1975, une délégation du Parti chrétien-social luxembourgeois (CSV), dont Jacques Santer, président national du CSV, et Pierre Werner, ministre d’État honoraire et président de la fraction parlementaire du CSV, expose au Premier ministre belge Leo Tindemans une note résumant les vues du parti sur l’union européenne. Les membres de la délégation reviennent notamment sur la répartition des compétences entre les États et les institutions communautaires, ainsi que sur les prochains développements qui s’imposent pour aboutir à une organisation politique à caractère fédéral des États européens.
Dans cette interview, Charles-Ferdinand Nothomb, président du Parti social-chrétien de Belgique de 1972 à 1979, revient sur les motivations de Pierre Werner à se présenter aux élections européennes de 1979.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Système monétaire européen (SME), Pierre Werner, ministre d’État honoraire et chef du groupe parlementaire chrétien-social, s'exprime le 1er mars 1979 devant la Chambre des députés luxembourgeoise sur le projet de loi relatif au statut monétaire du Luxembourg.