Le 12 février 1969, la Commission européenne présente au Conseil un mémorandum sur la coordination des politiques économiques et sur la coopération monétaire au sein de la Communauté. Le Conseil adopte le mémorandum, dit «plan Barre», le 17 juillet 1969.
Dans cet avis, le comité monétaire de la Communauté économique européenne se félicite du contenu du mémorandum de la Commission au Conseil du 12 février 1969, qui plaide pour une plus grande coopération économique et monétaire au sein de la Communauté.
Le 10 juillet 1969, le comité des gouverneurs des banques centrales des pays membres de la Communauté économique européenne donne son avis sur le mémorandum Barre du 12 février 1969. Il y insiste notamment sur la coordination des politiques économiques des pays membres et sur la possibilité d'un soutien monétaire à court terme au sein de la Communauté.
Le 17 juillet 1969, les ministres des Finances des Six – ici représentés par le Français Valéry Giscard d'Estaing qui préside le Conseil – adoptent à Bruxelles le Plan Barre de la Commission européenne – ici représentée par son président Jean Rey – sur la coordination des politiques économiques et sur la coopération monétaire au niveau communautaire.
Le 22 janvier 1970, le ministère allemand de l’Économie publie une note sur la position officielle allemande relative à l’intégration monétaire européenne. Le 12 février, le ministre fédéral allemand de l'Économie, Karl Schiller, présente le plan monétaire allemand pour une Union économique et monétaire par étapes, plus connu sous le nom de plan Schiller.
Le 26 février 1970, Hans Tietmeyer, fonctionnaire au ministère fédéral de l’Économie et membre suppléant du groupe Werner, transmet à Johann-Baptist Schöllhorn, secrétaire d'État au ministère de l'Économie de la République fédérale d'Allemagne, un rapport sur les conclusions de la réunion des ministres de l’Économie et des Finances de la Communauté européenne qui s’est tenue du 23 au 24 février 1970 à Paris. Il relate notamment les propos tenus à cette occasion au sujet d’un plan par étapes vers une Union économique et monétaire.
Le 28 février 1970, Pierre Werner, ministre d’État, président du gouvernement et ministre des Finances du Luxembourg, présente une nouvelle version du texte intitulé Perspectives de la politique financière et monétaire européenne, qu’il a publié en janvier 1968. Dans la nouvelle version, Pierre Werner propose un plan d’action en cinq points pour la réalisation par étapes d’une Union économique et monétaire. Ce document est connu sous le nom de «plan luxembourgeois d’intégration monétaire» ou de plan Werner I».
Dans ses Mémoires, l'ancien Premier ministre luxembourgeois Pierre Werner rappelle pourquoi 1968 était une année charnière pour les discussions monétaires.
Dans ses Mémoires, l'ancien Premier ministre luxembourgeois Pierre Werner rappelle les plans monétaires élaborés par la Belgique, l’Allemagne et le Luxembourg au début de l’année 1970.
Le 18 mars 1970, la direction générale des Affaires économiques et financières de la Commission des Communautés européennes (CCE) publie des tableaux synoptiques comparant les quatre plans par étapes vers une Union économique et monétaire, à savoir le plan Werner, le plan Schiller, le plan belge et le plan CCE.