Le 23 novembre 2005, au lendemain de son élection, Angela Merkel, la nouvelle chancelière rencontre le président français Jacques Chirac à Paris. Lors du point de presse conjoint à l’Élysée, les deux dirigeants réaffirment l’importance de l’amitié franco-allemande.
«Adieu mon amour! Je dois aller maintenant de l’autre côté. Mais, je ne penserai qu’à toi, Gerd, pendant tout ce temps…». Le 24 novembre 2005, deux jours après qu’Angela Merkel, chef de file des chrétiens-démocrates, fut élue première dame chancelière de l'histoire allemande, le caricaturiste allemand Heiko Sakurai illustre les regrets du président français face à la fin du couple Chirac-Schröder. À l'arrière-plan, la nouvelle chancelière, assise sur une banquette, attend patiemment de pouvoir rencontrer le président Chirac.
«Europe. Europe via Chypre». Le 6 décembre 2005, dans le cadre des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, le caricaturiste Pancho illustre la volonté de l’Allemagne et de la France de voir la Turquie remplir ses obligations vis-à-vis de Chypre, notamment en ce qui concerne l'ouverture des ports turcs aux bâtiments chypriotes. Les deux pays souhaitent proposer à leurs partenaires européens de fixer un délai maximum aux autorités turques pour qu’elles appliquent les engagements pris. Pour la chancelière Angela Merkel (à gauche) et le président français Jacques Chirac (à droite), l’adhésion de la Turquie à l’UE passe par un règlement de la question chypriote.
Le 3 mai 2007, le président Jacques Chirac se rend à Berlin pour un entretien suivi d'un dîner avec la chancelière allemande Angela Merkel. Ce déplacement est le dernier hors de France d'ici à la fin du mandat de Jacques Chirac le 16 mai. La photo du baisemain du président français à la chancelière allemande souligne le lien privilégié entre Paris et Berlin.
«Réforme UE. La double stratégie polonaise». Le 13 juin 2007, le caricaturiste allemand Josef Gottscheber illustre le blocage du processus de réforme institutionnelle de l’Union européenne par la Pologne. Les frères Kaczynski, dont l’un est le président de la République de Pologne et l’autre Premier ministre, refusent catégoriquement tout système de vote à la majorité qualifiée, qui aurait à leurs yeux l'inconvénient de favoriser l'Allemagne. Une semaine avant le Conseil européen de Bruxelles des 21 et 22 juin, les autorités polonaises menacent d’apposer leur veto, si nécessaire, à l’ouverture d’une Conférence intergouvernementale (CIG) destinée à finaliser un «traité simplifié». La chancelière allemande Angela Merkel, sous les traits d’un chef de gare, et le président français Nicolas Sarkozy font part de leur agacement face à la stratégie d’obstruction des frères Kaczynski.
Le 16 juillet 2007, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel se rencontrent à Toulouse pour leur premier entretien informel dans le cadre du processus de Blaesheim.
Le 11 juillet 2008, le caricaturiste néerlandais Willem illustre les tensions franco-allemandes autour de l’initiative du président Sarkozy de créer une Union pour la Méditerranée. Le projet initial, censé lier uniquement les pays riverains de la Méditerranée, est rejeté par la chancelière allemande Angela Merkel, qui exige que toute l'Union européenne soit partie prenante. Le 13 juillet, le projet d'Union pour la Méditerranée est officiellement lancé à Paris en présence de 43 chefs d'État. À la droite de Nicolas Sarkozy (le doigt levé), on remarque le président syrien Bachar al-Assad, tandis que le chef de l'État libyen, le colonel Kadhafi (dos tourné) s’oppose au projet. À l' arrière-plan, la chancelière allemande se tient à l’écart de l’événement et observe avec méfiance les agissements du partenaire français.
«L'Union pour la Méditerranée de Sarkozy». Le 14 juillet 2008, lors de la présidence française de l'Union européenne, le caricaturiste allemand Wolfgang Horsch illustre la méfiance de la chancelière allemande Angela Merkel et du président de la Commission européenne Jose-Manuel Barroso à l'encontre du projet du président français Nicolas Sarkozy d'établir une Union pour la Méditerranée. Cette union doit renforcer le partenariat entre les pays membres de l'Union européenne et les pays riverains de la Méditerranée.
«Et je sers à quoi, moi?» Le 24 octobre 2008, le caricaturiste français Pinel illustre l'énervement de la chancelière allemande Angela Merkel face à la course au leadership européen du président français Nicolas Sarkozy. L'activisme politique de Sarkozy à l'échelle européenne agace Berlin et aboutit à une dégradation des relations entre la chancelière et le président français.
Le 8 juillet 2009, lors d'une session de travail pendant le sommet du G8 à L'Aquila en Italie, la chancelière allemande Angela Merkel s'entretient avec le président français Nicolas Sarkozy. Lors de ce sommet des huit pays les plus industrialisés (États-Unis, Japon, Canada, France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie et Russie), auxquels se sont rajoutés les grands pays émergents du G5 (Chine, Inde, Afrique du Sud, Brésil et Mexique), les négociations portent à la fois sur la lutte contre le réchauffement climatique, l'attitude face à l'Iran, l'aide au développement ou la crise économique et financière.
«Vraiment mignons!... et ils ne gâchent pas la vue sur l'essentiel!». Le 21 novembre 2009, le caricaturiste allemand Horst Haitzinger ironise sur le rôle qu’entend jouer le tandem franco-allemand sur la scène européenne et fustige les nominations controversées de Herman Van Rompuy au poste de président de l'Union européenne, et de Catherine Ashton Haut, comme représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. En choisissant des profils bas, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy se réjouissent de la situation créée, car ils voient des nains en face d'eux qui, faute de charisme et de notoriété réelle, s’effacent totalement devant l’omniprésence du couple franco-allemand. Ce dernier contemple donc avec admiration les deux énormes autoportraits qui leur sont dédiés. À gauche, le président français Sarkozy apparaît sous les traits de l’empereur Napoléon, tandis que la chancelière allemande Merkel revêt les attributs de la grande Germania.
À l’occasion du Conseil des ministres franco-allemand, qui se tient à Paris le 4 février 2010, le président Nicolas Sarkozy et la chancelière Angela Merkel dévoilent la feuille de route pour les dix ans à venir de la coopération bilatérale entre les deux pays. Il s’agit du premier Conseil des ministres conjoint après l’entrée en fonction du nouveau gouvernement allemand et après l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne.
«Pour le Fonds de soutien européen svp... Euro: Hé! Ho!! Je bouge encore!!» Le 12 mai 2010, le caricaturiste français Plantu illustre l'action du couple franco-allemand en faveur du sauvetage de la monnaie unique européenne. Nombreux sont les commentateurs qui annoncent déjà la mort de l’euro. Mais, trois jours plus tôt, le 9 mai 2010, les 27 États membres de l'Union européenne approuvent la création du Fonds européen de stabilité financière (FESF), un fonds de secours européen, qui doit préserver la stabilité financière en Europe en fournissant une assistance financière aux États membres de la zone euro en difficulté économique. Le président Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel, sous les traits de deux enfants de chœur, font la quête à l’occasion de la messe funéraire de l’euro.
«Sarkozy obligé de coller à l'Allemagne. – Oui à l'amitié franco-allemande, mais de Gaulle ne pelotait pas Adenauer!» Le 15 décembre 2010, le caricaturiste français Cabu ironise sur les relations bilatérales entre le président Nicolas Sarkozy et la chancelière Angela Merkel. Le couple franco-allemand est mis à l’épreuve car le style expansif de Sarkozy désoriente les Allemands. La chancelière manifeste un certain agacement face au «style à la hussarde» du chef de l'État français et à sa tendance à se mettre en première ligne.
«Sarkozy soutient Angela. – OUI! Nous soutenons l'euro de toutes nos forces!» Le 22 décembre 2010, le caricaturiste français Cabu ironise sur les efforts du président français Nicolas Sarkozy (à droite) pour soutenir le partenaire allemand dans le sauvetage de la zone euro. Il semblerait plutôt que l’avenir de l’euro repose essentiellement sur les épaules de la chancelière allemande Angela Merkel (à gauche).
«Tandem stable» Le 21 janvier 2011, le caricaturiste allemand Nik Ebert illustre l'action commune du tandem franco-allemand en faveur de la construction européenne et le sauvetage de l'euro. Une semaine plus tard, le 27 janvier, le président Nicolas Sarkozy réaffirme devant le Forum économique mondial de Davos: «…aussi bien (la chancelière allemande Angela) Merkel que moi-même, jamais nous ne laisserons tomber l’euro, jamais. …. L’euro, c’est l’Europe et l’Europe c’est 60 ans de paix sur notre continent. Donc jamais on ne laissera détruire l’euro, jamais nous n’y renoncerons».
«Je ne sais pas si ça va à tout le monde!» Le 24 février 2011, le caricaturiste français Frédéric Deligne ironise sur le projet de pacte de compétitivité de la chancelière allemande Angela Merkel, qui vise à la mise en place d'ambitieuses réformes structurelles au sein des économies européennes de la zone euro. L'Allemagne, qui se voit comme principale bailleur de fonds des plans de sauvetage européens, souhaite que les États fragiles de la zone euro s’engagent à réformer en profondeur leurs économies. Fort de l'appui du président français Nicolas Sarkozy, il reste maintenant à convaincre les autres pays de la zone euro.
«Qui c'est, celle-là? C'est pour l'Europe!» Le 15 août 2011, le caricaturiste français Plantu ironise sur le rapprochement du couple franco-allemand pour lutter contre la crise de la zone euro. Les consultations s’enchaînent entre la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy pour trouver des solutions à la crise financière et économique qui touche l’Union européenne. Carla Bruni (à droite), épouse du président et enceinte, s’interroge sur la fidélité de son époux.
«FESF». Le 29 octobre 2011, le caricaturiste allemand Oliver Sebel illustre les efforts du président français Nicolas Sarkozy et de la chancelière allemande Angela Merkel pour arracher un accord sur la Grèce avec les banques privées. Deux jours auparavant, un sommet européen de la zone euro débouchait sur un ensemble de mesures pour résoudre la crise, dont l'effacement de 50 % de la dette grecque envers ses créanciers privés et le renforcement du Fonds européen de stabilité financière. Ce dernier voit sa capacité d'intervention portée à 1 000 milliards d’euros. L'un des mécanismes prévus consiste à créer un ou plusieurs fonds spéciaux destinés à attirer les investisseurs extérieurs privés ou publics, comme les pays émergents. De gauche à droite, les principaux leaders européens soutiennent l’initiative franco-allemande pour accéder au coffre-fort des banques privées: le Premier ministre grec Geórgios Papandréou, une perceuse à la main, accompagne Jean-Claude Juncker, chef de l’Eurogroupe poussant des bouteilles d'acétylène, tandis que Manuel Barroso, président de la Commission européenne, s’active autour d’un chalumeau.
«Au secours! – Lâche-moi! – T'es sauvé! – Quel ingrat...». Le 4 novembre 2011, le caricaturiste néerlandais Willem ironise sur la tentative de sauvetage de la Grèce par le couple franco-allemand. Face à l’ampleur de la crise de la dette publique grecque, la chancelière Angela Merkel (à gauche) et le président Sarkozy (à droite) sont déterminés à faire appliquer le plan de sauvetage de la Grèce, menacé par l'annonce surprise du Premier ministre grec, Georges Papandreou (le noyé), de le soumettre à un référendum national.
Le 12 décembre 2011, la caricaturiste française Coco (Corine Rey) dresse un portrait morose du couple franco-allemand Nicolas Sarkozy-Angela Merkel, qui essaie, tant bien que mal, de faire face à la crise de la dette qui mine la zone euro. Face à une pluie battante, la chancelière allemande tient un parapluie en forme du sigle de l’euro, qui semble n’offrir que peu de protection, tandis que le président français essaie de se réfugier sous le bras protecteur du partenaire allemand.
«L'Espagnol refuse de réduire son déficit comme il l'avait promis, le Grec va faire défaut, l'Italien renâcle, l'Irlandais veut un référendum et le Hollandais fait moins le fier... – Angela, ça ne va pas être évident de faire ratifier le nouveau TRAITÉ EUROPÉEN. – ¡Pobre de mi!». Le 10 mars 2012, le caricaturiste français Michel Iturria ironise sur la difficile ratification du nouveau pacte budgétaire européen, officiellement appelé traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance. Le 2 mars, vingt-cinq pays de l'Union européenne signent lors d'un sommet à Bruxelles ce traité instaurant une discipline budgétaire stricte afin de lutter plus efficacement contre la crise de la dette au sein de la zone euro. La chancelière allemande Angela Merkel (à gauche) et le président français Nicolas Sarkozy (au milieu), fervents partisans du nouveau traité et vêtus en costumes traditionnels bavarois, sont dépités face aux difficultés de ratification. Le groupe de trois personnes est composé de gauche à droite du Premier ministre espagnol Mariano Rajoy, du Premier ministre grec Lucas Papademos et du Premier ministre italien Mario Monti.
«Force centrifuge sous-estimée». Le 25 avril 2012, le caricaturiste allemand Pepsch Gottscheber illustre l'impact des politiques d’austérité sur les pays membres de la zone euro et ironise sur l'attitude du président français Nicolas Sarkozy (à gauche) et de la chancelière allemande Angela Merkel, principaux partisans de la mise en œuvre de ces politiques de rigueur et de discipline budgétaire.
«EUROSHOP MERKozy. C'est comme si c'était une partie de moi-même...» Le 7 mai 2012, à l'issue des élections présidentielles françaises, qui aboutissent à la victoire de François Hollande, le caricaturiste allemand Horst Haitzinger illustre la fin du couple franco-allemand Sarkozy-Merkel. Lors de la campagne présidentielle de 2012, la chancelière allemande avait publiquement soutenu Nicolas Sarkozy face au candidat François Hollande et la défaite du 6 mai de Sarkozy est donc une mauvaise nouvelle pour le partenaire d'outre-Rhin.
«HALLO! Je remplace l'ancien chauffeur, qui avait perdu tous ses points!» Le 9 mai 2012, le caricaturiste français Cabu ironise sur le nouveau tandem Merkel-Hollande et la question du pacte budgétaire européen. Trois jours plus tôt, le 6 mai, François Hollande sort vainqueur des élections présidentielles face au président sortant Nicolas Sarkozy. Tout au long de la campagne présidentielle, le candidat Hollande souligne, qu’il souhaite renégocier le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire. La chancelière allemande Angela Merkel demeure cependant très hostile à toute renégociation. Au lendemain de l’élection de François Hollande, Paris et Bonn sont-ils prêts à assouplir leurs positions et à jouer la carte de l’entente franco-allemande?
Le 15 mai 2012 à Berlin a lieu la première visite à l'étranger du nouveau président français François Hollande. Très critique à l'égard de la politique d'austérité défendue par l'Allemagne, le président français est reçu par la chancelière allemande Angela Merkel pour un dîner de travail.
«Austérité! Croissance!» Le 15 mai 2012, le caricaturiste néerlandais Willem illustre les divergences entre la France et l'Allemagne sur les réponses à apporter à la crise économique et financière qui touche l'Union européenne. La chancelière allemande Angela Merkel (à gauche) prône la mise en place d'une politique d'austérité, de rigueur et défend l'idée de discipline budgétaire tandis que le président français François Hollande milite pour une politique de croissance pour sortir l'UE de la crise.
«Pas de crédit Herr Hollande. Pas plus pour la Grèce que pour la France.» Le 16 mai 2012, au lendemain de la première rencontre entre le président Hollande et la chancelière Merkel à Berlin, le caricaturiste français Delize illustre le souhait du président français de rouvrir les négociations sur le pacte européen de discipline budgétaire pour y ajouter des mesures de croissance. Le projet français se heurte à l'orthodoxie en matière monétaire défendue par la chancelière Merkel, qui refuse de mutualiser une partie de la dette par l’émission d’eurobonds et d'en faire baisser ainsi le coût par une économie d'échelle. Pour Merkel, les choses sont claires, pas question pour les Allemands de payer pour les pays dépensiers, que ce soit la Grèce ou la France.
«En avant, Europe. Ravi de vous connaître. Moi de même!» Le 16 mai 2012, le caricaturiste allemand Thomas Plaßmann illustre les divergences qui s’annoncent au sein du nouveau couple franco-allemand Hollande-Merkel concernant les questions européennes. Dès sa prise de fonction, le 15 mai, le nouveau président français rencontre la chancelière Angela Merkel à Berlin pour un premier échange de vues. Les points de discorde sont nombreux entre les deux chefs d’État, notamment par rapport au pacte budgétaire, que Paris souhaite renégocier.
«Relance. Austérité». Le 22 mai 2012, à la veille du Conseil européen de Bruxelles, consacré notamment aux moyens pour enrayer la crise dans la zone euro, le caricaturiste français Nicolas Vadot illustre les deux visions qui s’opposent. Le président français François Hollande, qui participe ici à son premier sommet européen, milite pour une relance de la croissance, tandis que la chancelière allemande Angela Merkel défend une politique d’austérité et de rigueur. Les deux points de vue semblent être difficilement conciliables.
«Hollande s'entend avec Obama sur la croissance. “Il rigolera moins quand il reviendra à Berlin”». Le 23 mai 2012, le caricaturiste français René Pétillon illustre les rapports tendus qui existent entre la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande au sujet des moyens pour lutter contre la crise au sein de la zone euro. Paris souhaite une relance de la croissance, tandis que Berlin défend une politique d’austérité et de rigueur budgétaire. La chancelière voit donc d’un très mauvais œil la rencontre du 18 mai entre le président français et le président américain Barack Obama, au cours de laquelle François Hollande souligne la convergence entre les États-Unis et la France en faveur d'une politique de relance de la croissance.
«EIN ZWEI! EIN ZWEI! PssT! – Eurobonds. Présidence E». Le 24 mai 2012, le caricaturiste français Michel Iturria illustre la profonde différence entre Paris et Berlin pour solutionner la crise de la dette au sein de la zone euro. La chancelière allemande Angela Merkel prône avec force l'assainissement des finances publiques et le respect d'une rigueur budgétaire stricte pour les États européens en difficulté (notamment la Grèce et l’Espagne, qui doivent «marcher au pas»), tandis que le président français Hollande milite pour la mise en place d’eurobonds, un système qui entraîne la mutualisation de la dette des États européens. À côté du président français se trouve Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen.
«Si près du “Cri”.» Le 25 mai 2012, s'inspirant du tableau expressionniste de l'artiste norvégien Edvard Munch "Le Cri", le caricaturiste allemand Karl-Heinz Schoenfeld ironise sur la crise d'angoisse existentielle auquel est confrontée la chancelière allemande Angela Merkel en voyant la solution proposée (eurobonds) par le président français François Hollande pour lutter contre la crise de la zone euro. L'Allemagne est fortement opposée au concept d'eurobonds (euro-obligations), qui prévoit de mutualiser une partie de la dette des États européens, pour leur permettre d'emprunter tous au même taux, grâce à l'émission d'euro-obligations. Pour la chancelière, la priorité réside dans un renforcement de la compétitivité, l'assainissement des finances publiques des États européens en difficulté et le respect d'une rigueur budgétaire stricte.
«Iannis Tuladanlos. Tu verras, ce sont les 30 premières années qui sont les plus dures! Après, tu t'y feras!» Le 25 mai 2012, le caricaturiste français Plantu ironise sur la suggestion prêtée à la chancelière allemande Angela Merkel d'organiser un référendum en Grèce, sur le maintien ou non du pays dans la zone euro. Malgré les démentis de Berlin, cette idée provoque une levée des boucliers des partis politiques à Athènes. À gauche, le nouveau président François Hollande, rougissant, semble gêné quant au sort réservé à la Grèce, tandis que la chancelière allemande entourée par les eurocrates de Bruxelles, se prépare déjà au départ des Grecs (à droite sur l’iceberg).
«Au café de l'Europe. N'accepte ni les chèques-restaurant, ni les eurobonds. KEIN KREDIT.» Le 27 juin 2012, le caricaturiste français Cabu illustre l’opposition de la chancelière allemande Angela Merkel face au projet d'eurobonds (ou euro-obligations) défendu par le président français François Hollande. L'Allemagne refuse toute idée d'une mutualisation de la dette et met comme préalable à toute solidarité financière, la rigueur budgétaire.
Le 27 juin 2012, le président français François Hollande accueille la chancelière allemande Angela Merkel à l'Élysée afin de préparer le Conseil européen de Bruxelles prévu le lendemain et qui sera consacré aux moyens de lutter contre la crise de la zone euro.
«Voici la facture! Euh, nous sortons vite en fumer une...!!» Le 4 juillet 2012, le caricaturiste allemand Klaus Stuttmann, illustre l'étendue de la crise financière et économique qui touche l'Union européenne et met à l'épreuve la solidarité communautaire. À droite, le président François Hollande quitte la table, tandis qu’un vautour vient proposer la facture à la chancelière allemande Angela Merkel. L'UE est confrontée à une crise, qui menace à la fois la survie de la monnaie unique et la stabilité économique de l’Allemagne. La chancelière s'oppose au projet de mutualisation des dettes souveraines défendu par le président Hollande, car l'Allemagne est déjà l'un des contributeurs financiers le plus importants des différents plans de sauvetage européens.
«On a dit à droite! Je mets juste mon clignotant à gauche...ça me rassure» Le 18 juillet 2012, dans le cadre des débats sur le projet de ratification du traité budgétaire européen, le caricaturiste français Aurélien Froment illustre les divergences au sein du couple franco-allemand sur les politiques à suivre pour lutter contre la crise au sein de la zone euro. Le président français François Hollande, chantre de la croissance en Europe s'oppose à la chancelière allemande Angela Merkel, défenseur d'une politique de rigueur économique. Ce traité, négocié en pleine crise financière et économique, pose le principe d'un retour à l'équilibre des finances publiques des États membres de la zone euro et impose des politiques de redressement contraignantes.
Le 22 septembre 2012, à l’occasion des commémorations du discours à la jeunesse allemande prononcé par le général de Gaulle en 1962, le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel lancent officiellement l’année franco-allemande à Ludwigsburg. Pendant toute l’année 2012 et jusqu’en juillet 2013, les deux pays célébreront cinquante ans de coopération franco-allemande.
Discussion entre la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande lors du Conseil européen des 18 et 19 octobre 2012 à Bruxelles. Le sommet européen a été le théâtre de discussions houleuses entre les dirigeants européens, notamment sur la question de la supervision bancaire et le contrôle des budgets nationaux.
«50 ans d'amitié franco-allemande! Vraiment le temps idéal!». Le 22 janvier 2013, à l'occasion des célébrations du 50e anniversaire de la signature du traité de l'Élysée, le caricaturiste allemand Klaus Stuttmann ironise sur le coup de froid dans les relations franco-allemandes. De gauche à droite: la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande célèbrent 50 ans d'amitié franco-allemande.
Les 21 et 22 janvier 2013, le président français François Hollande se rend à Berlin pour célébrer le cinquantième anniversaire du traité de l’Élysée avec la chancelière allemande Angela Merkel. Le 22 janvier, les deux dirigeants se serrent la main devant une photo historique représentant les signataires du traité de l'Élysée de 1963, le président Charles de Gaulle et le chancelier Konrad Adenauer.
«Voisinage étroit. À la continuation de notre bonne amitié!» Le 23 janvier 2013, dans le cadre des célébrations franco-allemandes du 50e anniversaire de la signature du traité de l’Élysée, le caricaturiste allemand Jürgen Tomicek illustre la situation peu enviable du tandem franco-allemand qui se trouve confronté aux dangers de la crise de la zone euro.
«Revitalisation. Ce moteur provient encore de l'ère Adenauer! De Gaulle!» Le 23 janvier 2013, à l'occasion du 50e anniversaire de la signature du traité de l'Élysée, le caricaturiste allemand Burkhard Mohr ironise sur les tentatives peu concluantes du président français François Hollande et de la chancelière Angela Merkel pour relancer le moteur de la coopération franco-allemande.
«Noces d'or à Berlin: Laissez-moi conduire, vous manquez de rigueur!...» Le 23 janvier 2013, dans le cadre du 50e anniversaire de la signature du traité de l'Élysée, le caricaturiste français Kiro ironise sur la question du leadership au sein du couple franco-allemand et illustre les tensions entre Bonn et Paris sur le sauvetage de la zone euro. De gauche à droite: la chancelière Angela Merkel et le président français François Hollande.