Le 13 février 1945, le Comité régional de l'Administration des Nations unies de secours et de restauration (UNRRA) et les représentants des sept gouvernements alliés du continent signent à Londres une convention sur l'aide d'urgence et sur le rapatriement des personnes déplacées.
Le 5 juillet 1945, le Département américain de la Guerre dresse un rapport alarmant sur la situation des réfugiés en Europe et en Allemagne au lendemain du conflit et décrit les mesures prises par les Alliés pour venir en aide aux personnes déplacées.
Le 24 juillet 1945, la Deutsche Volkszeitung, périodique de l'organe central du parti communiste d'Allemagne, se penche sur la difficile question du sort des réfugiés allemands.
"Problème de circulation-région de Berlin". Le 21 août 1945, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le caricaturiste britannique David Low illustre la difficulté pour le Conseil de contrôle allié à gérer le flux massif de réfugiés et de personnes déplacées à Berlin.
Le 30 octobre 1945, le quotidien français Le Monde décrit l'ambiance de désolation qui règne dans les gares allemandes en partie détruites par les bombardements alliés.
"Retour au sein du Reich..." Le 28 février 1946, illustrant les terribles conséquences humaines de la Seconde Guerre mondiale, le caricaturiste Mirko Szewczuk ironise sur l'expression de la propagande hitlérienne « Heim ins Reich » afin d'illustrer l'exode massif vers les zones d'occupations occidentales de l'Allemagne, des réfugiés allemands fuyant l'armée soviétique.
Le 19 novembre 1946, le quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung dresse un tableau catastrophique de la situation humanitaire dans l'Allemagne détruite et lance un appel à la charité chrétienne.
Données statistiques sur les personnes déplacées regroupées dans les centres de rassemblement au sein des zones d'occupation américaine, britannique et française en Allemagne en janvier 1947.
En février 1947, l'United Nations Relief and Rehabilitation Administration (UNRRA) dresse un tableau très sombre de la situation que vivent les personnes déplacées et hébergées dans les centres de rassemblement des zones d'occupation anglaise, américaine et française en Allemagne.
Le 6 mai 1947, le quotidien français Le Monde dresse un tableau dramatique de la situation des réfugiés dans l'Europe ravagée par la guerre et détaille les moyens mis en oeuvre par les Nations unies pour venir en aide aux personnes déplacées.
Les premiers mouvements de population civile démarrent avec l'avancée de l'Armée rouge vers l'Ouest. A la fin de la guerre, l'Allemagne doit accueillir près de 12 millions de réfugiés.
L'accueil des civils allemands réfugiés en provenance des zones situées au-delà de la ligne Oder-Neisse et leur intégration économique et sociale constituent un des grands défis de l'Allemagne d'après-guerre.
Du 9 au 14 avril 1951, se tient à Hanovre, une conférence internationale convoquée par la Ligue des Sociétés de la Croix- Rouge, comprenant des représentants de dix-sept Sociétés nationales, du Comité international de la Croix-Rouge et de la Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge, afin d’examiner le problème de 9 millions de réfugiés se trouvant en Allemagne occidentale et en Autriche. A cette occasion, 17 recommandations sont adoptées visant à mettre en place des solutions permettant aux réfugiés et expulsés de se faire une nouvelle existence.
Le 25 avril 1951, le gouvernement fédéral adopte une loi qui règle la situation des réfugiés étrangers sur le territoire de la République fédérale allemande.
Le 2 novembre 1951, à l'occasion du départ du 1.000.000ème réfugié en République fédérale d'Allemagne (RFA) vers son pays d'origine, Hans Lukaschek, ministre Ouest-allemand pour les réfugiés, dresse un bilan positif de l'action menée par l'Organisation internationale pour les réfugiés en Europe.
En 1966, le ministère Ouest-allemand des expulsés, réfugiés et sinistrés publie des données statistiques et graphiques sur les mouvements, volontaires ou forcés, de populations allemandes au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Le 25 août 1944, les services de la Central Intelligence Agency américaine prennent cette photo aérienne du camp d'extermination nazi d'Auschwitz (Pologne).
Le 25 août 1944, les services de la Central Intelligence Agency américaine prennent cette photo aérienne du camp d'extermination nazi de Birkenau (Pologne) montrant l'arrivée d'un convoi de prisonniers se dirigeant vers les chambres à gaz.
Le 13 septembre 1944, les services de la Central Intelligence Agency américaine prennent cette photo aérienne du complexe concentrationnaire nazi de Birkenau (Pologne).
Prise de vue, le 12 avril 1945, des dernières victimes du camp de concentration nazi de Nordhausen, intégré au complexe concentrationnaire de Dora-Mittelbau (Allemagne).
"Les autres étaient coupables !" En avril 1961, le caricaturiste allemand Fritz Behrendt dénonce la ligne de défense de Karl Adolf Eichmann, ancien chef nazi du service de la question juive dans le comité de sécurité de Reich et organisateur de la solution finale pendant la Seconde Guerre mondiale, lors de son procès pour crimes contre l'humanité devant le tribunal de Jérusalem.