Adressée à René Pleven, président du Conseil et ancien ministre de la Défense, cette note anonyme examine les conditions d'acceptation par la France du réarmement allemand dans un cadre européen.
Le 24 octobre 1950, René Pleven, président du Conseil des ministres français et ancien ministre de la Défense nationale, expose devant l'Assemblée nationale française la création d'une armée européenne pour éviter le réarmement allemand demandé par les États-Unis.
"L'armée atlantique-Le meilleur cheval de l'écurie". Le 28 octobre 1950, le caricaturiste néerlandais Opland ironise sur le plan présenté par René Pleven, président du Conseil des ministres français et ancien ministre de la Défense nationale, concernant la création d'une armée européenne.
Le 30 octobre 1950, Albert Wehrer, ministre du Luxembourg à Bonn adresse un rapport à Joseph Bech, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, dans lequel il rend compte d'une discussion qu'il a eue avec Jean Monnet sur la question du réarmement allemand et du Plan Pleven.
Rede von Heinrich von Brentano, Vorsitzender der CDU-Bundestagsfraktion, anläßlich einer Regierungserklärung über den Pleven Plan. Zentrales Thema der Rede ist der deutsche Beitrag zur Verteidigung Europas.
Le 15 février 1951, lors de la séance d'ouverture des négociations sur l'organisation de l'armée européenne à Paris, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, prononce un discours sur les enjeux d'une défense commune européenne.
Le 15 février 1951, à l'occasion de l'ouverture de la conférence pour l'organisation d'une armée européenne à Paris, Joseph Bech, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, rend hommage à la nouvelle initiative française relative à la mise en place d'une défense commune européenne.
Le 15 février 1951, les représentants des Six se réunissent à Paris pour l'ouverture de la conférence sur l'armée européenne. Sur la photo figurent notamment: Joseph Bech, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Paul Van Zeeland, ministre belge des Affaires étrangères, le chancelier allemand Konrad Adenauer, Walter Hallstein, secrétaire d'État allemand aux Affaires étrangères, Alcide De Gasperi, ministre italien des Affaires étrangères, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, Dirk Stikker, ministre néerlandais des Affaires étrangères, et Randolfo Pacciardi, ministre italien de la Défense.
Am 17. Februar 1951 berichtet die französische Tageszeitung Le Monde über die Konferenz zur Schaffung einer europäischen Armee, die zwei Tage zuvor in Paris einberufen wurde.
Am 20. Februar 1951, anläßlich der Pariser Konferenz zur Schaffung einer Europäischen Verteidigungsgemeinschaft (EVG), berichtet die deutsche Tageszeitung Die Welt über die militärischen Schwächen Europas.
"1000 mots....Exercices de marche de l'armée européenne" A l'occasion de l'ouverture de la conférence de Paris sur l'armée européenne, le caricaturiste allemand Köhler illustre les difficultés liées à la mise en place d'une véritable armée européenne intégrée.
Le 11 août 1950, l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe adopte une motion introduite par Winston Churchill qui appelle à la création immédiate d'une armée européenne pour faire barrage au communisme.
Le 2 septembre 1950, commentant les efforts entrepris par les puissances occidentales en vue de leur réarmement, La Gazette de Lausanne s'interroge sur la réalité de la menace soviétique et évoque l'état d'esprit des Européens face au risque d'un nouveau conflit.
Die ostdeutsche Tageszeitung Tägliche Rundschau missbilligt im Jahre 1951 das Vorhaben der Schaffung einer europäischen Armee und kritisiert die Politik der Amerikaner in Europa.
Note circulaire du baron Hervé de Gruben, secrétaire général du Ministère belge des Affaires étrangères, précisant la position adoptée par la Belgique à l'égard du projet français d'armée européenne.
Am 26. Juli 1951 kündigt die französische Tageszeitung Le Figaro an, dass nach viermonatigen Diskussionen die europäischen Verhandlungsführer eine Einigung in der Frage der europäischen Armee erzielt haben.
Am 24. August 1951 veröffentlicht die französische Tageszeitung Le Figaro einen Beitrag des Generals Marie-Émile Béthouart, der die Einbindung der französischen Armee in eine europäische Armee befürwortet.
En août 1951, une note du gouvernement néerlandais destinée aux trois grandes puissances (États-Unis, Royaume-Uni, France) contient les objections des Pays-Bas quant aux projets de Paris concernant l'armée européenne.
Dans cette note confidentielle adressée à Paul van Zeeland, ministre belge des Affaires étrangères, Robert Silvercruys, ambassadeur de Belgique à Washington, décrit l'impatience des responsables amréricains face au retard pris par le plan français d'armée européenne.
Le 10 décembre 1951, Alcide De Gasperi, Président du Conseil italien, expose à la tribune de l'Assemblée du Conseil de l'Europe l'importance du projet de Communauté européenne de défense (CED).
Am 10. Dezember 1951 erläutert Konrad Adenauer, Bundeskanzler und Außenminister der Bundesrepublik Deutschland (BRD), vor der Beratenden Versammlung des Europarats die großen Leitlinien der deutschen Europapolitik.
"Die Reparatur ist nicht so einfach." Am 12. Dezember 1951, illustriert der deutsche Karikaturist Beuth die Schwierigkeiten der Sechs zur Einrichtung einer europäischen Armee und dies unter dem wachsamen Auge des ehemaligen britischen Premier Minister Winston Churchill. Der deutsche Kanzler Konrad Adenauer (links) und der französische Außenminister Robert Schuman (rechts), versuchen vergeblich das Fahrzeug zu starten.
Dans cette note adressée à Louis Scheyven, directeur général de la politique au Ministère belge des Affaires étrangères, J. Papeians de Morchoven, chef de la section OTAN au Ministère belge des Affaires étrangères, passe en revue les défis posés par le projet français de Communauté européenne de défense (CED).
Le 3 janvier 1952, David Bruce, ambassadeur des États-Unis à Paris, transmet au Département d'État à Washington un télégramme qui décrit l'évolution des négociations en Europe pour la mise en place d'une armée commune.
Am 19. April 1953 legt der französische Regierungschef René Mayer vor einer Zuhörerschaft im American Club von Paris die Haltung Frankreichs in der Frage der EVG dar.
"Au sein de l'internat de l'Europe unie." Le 30 novembre 1953, le périodique satirique soviétique Krokodil s'inquiète de l'arrivée d'une Allemagne réarmée et alliée des États-Unis au sein de la future armée européenne.
Au début des années cinquante, dans le cadre des débats sur la mise en place d’une armée européenne, le mouvement anti-communiste français « Paix et Liberté » dénonce l’importance des dépenses militaires des régimes communistes du bloc de l’Est et évoque la menace que fait peser l’appareil militaire du bloc soviétique sur l’Europe occidentale.
"Allez-y franchement. Vous êtes méconnaissable" : caricature publiée dans le quotidien communiste belge Le Drapeau Rouge en opposition au projet d'armée européenne.
In diesem Interview kommt Egon Bahr, ehemaliger Journalist und Chefkommentator des amerikanischen Radiosenders in Berlin RIAS, auf die Hintergründe der sowjetischen Initiative vom 10. März 1952 zu sprechen. Um die Unterzeichnung des Vertrags zur Gründung der Europäischen Wirtschaftsgemeinschaft zu verhindern, schlug die Sowjetunion vor, Deutschland zu einem vereinten, aber neutralen und entmilitarisierten Staat zu machen.
In den fünfziger Jahren weist die Bundesrepublik Deutschland (BRD) unter Führung ihres Kanzlers Konrad Adenauer das Angebot der Sowjetunion zurück, Deutschland zu vereinen, aber zu einem neutralen Staat zu machen. Wilhelm Grewe, damaliger Leiter der politischen Abteilung des Bundesaußenministeriums, Erich Mende, ehemaliger Vorsitzender der FDP-Bundestagsfraktion, und Franz-Josef Strauss, bayerischer Ministerpräsident und ehemaliger Verteidigungsminister, kommentieren rückblickend die Haltung Adenauers.
Le 4 février 1952, un rapport de la Conférence de Paris sur le projet de Communauté européenne de défense (CED) détaille les objectifs et principes généraux de la future CED et passe en revue les solutions proposées dans les domaines militaire, institutionnel et financier.
En février 1952, le caricaturiste allemand Beuth ironise sur les efforts que mène le chancelier allemand Konrad Adenauer pour l'intégration éventuelle de troupes ouest-allemandes dans une armée européenne alors qu'il se heurte déjà au règlement de la question de la Sarre.
Am 5. März 1952 äußert sich Bundeskanzler Konrad Adenauer während einer Rundfunksendung über die mögliche Eingliederung der deutschen Truppen in eine europäische Armee und verteidigt die Europapolitik der Bundesrepublik Deutschland.
Le 30 avril 1952, la légation luxembourgeoise à la Conférence sur l'organisation d'une Communauté européenne de la défense rédige une note sur la situation particulière du Luxembourg quant à la mise à disposition de ses forces militaires au sein de la CED.
Schema, das die Funktionsweise der im Vertrag über die Gründung der Europäischen Verteidigungsgemeinschaft (EVG) vorgesehenen Institutionen darstellt, sowie die Überlassung von Streitkräften der Mitgliedstaaten (Europäische Verteidigungsstreitkräfte) an die Gemeinschaft und die Verbindung zwischen der EVG und der Nordatlantischen Vertragsorganisation (NATO).
Le 25 février 1953, les ministres des Affaires étrangères des Six se réunissent à Rome dans le cadre des négociations sur la mise en oeuvre de la Communauté européenne de défense (CED).
Les 24-25 février 1953, les ministres des Affaires étrangères des Six (de g. à dr. : Alcide De Gasperi, Paul Van Zeeland, Jan Willem Beyen, Georges Bidault, Konrad Adenauer et Joseph Bech) se réunissent au palais Aldobrandini à Rome pour discuter de la Communauté européenne de défense (CED) et de l'inclusion du principe d'un marché commun général dans le projet de Communauté politique européenne (CPE).
"Je ne sais pas quel effet il aura sur l'ennemi, mais Dieu du ciel ! - Il me fait peur" Le 26 mai 1952, à la veille de la signature du Traité instituant la Communauté européenne de défense (CED), le caricaturiste anglais Cummings fait part de la peur des Français face au risque de réarmement de l'Allemagne.
Le 27 mai 1952, Konrad Adenauer, Paul Van Zeeland, Robert Schuman, Alcide De Gasperi, Joseph Bech et Dirk Stikker (de gauche à droite) signent à Paris le Traité instituant la Communauté européenne de défense (CED).
Anlässlich der Unterzeichnung des Vertrags zur Gründung der Europäischen Verteidigungsgemeinschaft (EVG) am 28. Mai 1952 in Paris beschäftigt sich die französische Tageszeitung Le Monde mit der Teilnahme deutscher Truppenkontingente an der europäischen Armee.
Am 29. Mai 1952 beschreibt die französische Tageszeitung Le Monde die feierliche Unterzeichnung des Vertrags zur Gründung der Europäischen Verteidigungsgemeinschaft (EVG) zwei Tage zuvor im Uhrensaal des französischen Außenministeriums am Quai d’Orsay.
Drei Tage nach der Unterzeichnung des Vertrags zur Gründung der Europäischen Verteidigungsgemeinschaft (EVG) am 27. Mai 1952 in Paris kritisiert die deutsche Tageszeitung Süddeutsche Zeitung die Widersprüchlichkeiten und Schwächen der EVG.
Le 23 juin 1952, Dirk Stikker, ministre néerlandais des Affaires étrangères, explique dans une note adressée au président de la Deuxième Chambre les enjeux du traité instituant une Communauté européenne de défense.
Le 18 août 1952, à l'occasion des débats sur la Communauté européenne de défense (CED), Paul Struye, sénateur catholique belge, s'interroge dans le quotidien La Libre Belgique sur le réarmement de l'Europe occidentale.
Am 20. August 1952 begrüßt Theodor Blank, christdemokratischer Bundestagsabgeordneter und Gründer der Dienststelle Blank im Bundeskanzleramt, die für die mit der Vermehrung der alliierten Truppen in der Bundesrepublik Deutschland (BRD) zusammenhängenden Fragen zuständig war, den Vertrag zu Gründung der Europäischen Verteidigungsgemeinschaft (EVG).
Le 31 juillet 1953, le Conseil d'État luxembourgeois donne son avis sur le projet de loi portant approbation du Traité instituant la Communauté européenne de défense (CED).
In seiner Ausgabe vom 5. August 1953 beschäftigt sich das deutsche Nachrichtenmagazin Der Spiegel mit der Frage, wie die Debatten um die deutsche Wiedervereinigung, die Wiederbewaffnung der Bundesrepublik Deutschland (BRD) und die Schaffung einer Europäischen Verteidigungsgemeinschaft (EVG) einander beeinflussen.
Anlässlich der Bundestagswahlen im September 1953 ruft die Gesamtdeutsche Volkspartei ihre Wähler dazu auf, das Vorhaben einer Europäischen Verteidigungsgemeinschaft (EVG) nicht zu unterstützen (EVG).
Im Vorfeld der Bundestagswahlen im September 1953 kritisiert die Kommunistische Partei Deutschlands (KPD) die Politik der Bundesregierung unter Kanzler Adenauer und das Vorhaben einer Europäischen Verteidigungsgemeinschaft (EVG).
Le 6 novembre 1953, le quotidien français Le Figaro place face à face les arguments des adversaires et les réponses des partisans du Traité de la Communauté européenne de défense (CED).
Am 11. November 1953 organisiert die französische Film- und Fernsehproduktionsfirma Pathé anlässlich des 35. Jahrestages des Waffenstillstandes nach dem Ersten Weltkrieg (11. November 1918) eine Diskussionsrunde mit einigen Journalisten, die über die Frage der Wiederbewaffnung Deutschlands und den Plan einer europäischen Armee sprechen.
Anlässlich der Debatten über die Europäische Verteidigungsgemeinschaft (EVG) veröffentlicht François Mauriac, Mitglied der Académie française, am 15. Dezember 1953 in der französischen Tageszeitung Le Figaro einen Artikel, in dem er die zentrale Rolle Frankreichs auf der Weltbühne unterstreicht.
Dans ses Mémoires, Dirk Stikker, ministre néerlandais des Affaires étrangères de 1948 à 1952, se souvient que malgré la signature du traité instituant une Communauté européenne de défense, il manquait la volonté de créer une structure supranationale en matière de politique de défense.
Dans ses Mémoires, Joseph Luns, ministre néerlandais des Affaires étrangères de 1956 à 1971, se souvient des discussions sur une politique de défense commune en Europe au début des années cinquante.
Auf einem Kolloquium vom 25. bis 28. März 1987 in Rom anlässlich des dreißigsten Jahrestages der Unterzeichnung der Verträge zur Gründung der Europäischen Wirtschaftsgemeinschaft (EWG) und der Europäischen Atomgemeinschaft (EAG oder Euratom) beschreibt der ehemalige italienische Verteidigungsminister Paolo Emilio Taviani die Haltung der Vereinigten Staaten gegenüber dem Vorhaben der Europäischen Verteidigungsgemeinschaft (EVG) und die nach deren Scheitern angedachten Lösungen.
In diesem Interview beschreibt Charles Rutten, ehemaliges Mitglied der niederländischen Delegation beim Interimsausschuss der Pariser Konferenz, die Schwierigkeiten bei der Umsetzung des Vertrags zur Gründung der Europäischen Verteidigungsgemeinschaft (EVG).