Le 25 mai 1972, en vue de la préparation du sommet de Paris du 19 octobre 1972, le ministère belge des Affaires étrangères rédige une note sur le renforcement des institutions européennes et le progrès dans le domaine politique.
Le 18 octobre 1972, à la veille du sommet européen de Paris, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung décrit les obstacles qui freinent le processus d'intégration européenne.
Le 19 octobre 1972, à l'occasion de l'ouverture du sommet de Paris, Sicco Mansholt, président de la Commission des Communautés européennes, prononce un discours sur les enjeux de l'intégration européenne et fait un état des lieux des différentes politiques communautaires.
A l'issue du sommet européen de Paris (19-21 octobre 1972), les chefs d'État ou de gouvernement des futurs Neuf énumèrent, dans une première déclaration commune, les objectifs et les politiques à suivre pour parvenir à l'Union européenne.
A la veille de l'ouverture du sommet de Paris qu'il a lui même convoqué du 19 au 21 octobre 1972, le président français Georges Pompidou confie à la rédaction de RTL ses espoirs de voir les neuf chefs d'État ou de gouvernement réaliser des avancées concrètes et définir des perspectives générales pour l'avenir de l'Europe.
Le 19 octobre 1972, les chefs d'État ou de gouvernement de la future Communauté des Neuf sont réunis au sommet européen de Paris. En ouverture, Georges Pompidou, président de la République française, se félicite de la première participation des responsables du Danemark, de l'Irlande et du Royaume-Uni. Barend W. Biesheuvel, Premier ministre néerlandais et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, exprime ensuite la nécessité de mobiliser les jeunes générations en faveur de la construction européenne.
A l'initiative du président français Georges Pompidou, les chefs d'État et de gouvernement des Neuf se réunissent à Paris du 19 au 21 octobre 1972. Ils décident de renforcer la coopération politique au sein des Communautés européennes et se fixent comme objectif de transformer, avant 1980, l'ensemble de leurs relations en une Union européenne.
En sa qualité de Premier ministre du pays qui assume la présidence du Conseil des Communautés européennes, le Néerlandais Barend W. Biesheuvel ouvre le sommet de Paris des 19-21 octobre 1972. Il insiste notamment sur la nécessité d'associer plus étroitement les citoyens à la réflexion sur l'avenir de l'Europe unie.
Interviewé par RTL pendant le sommet européen de Paris des 19-21 octobre 1972, Pierre Werner, Premier ministre luxembourgeois, évoque certaines idées abordées par les chefs d'État et de gouvernement des Neuf et notamment les problèmes institutionnels auxquels l'Europe pourrait être confrontée dans l'avenir.
Les chefs d'État ou de gouvernement des futurs Neuf se réunissent pour la première fois lors du sommet européen de Paris (19-21 octobre 1972). À l'occasion de cette rencontre, les chefs d'État ou de gouvernement confirment notamment leur volonté de renforcer la coopération politique.
Le 21 octobre 1972, commentant l'ouverture, deux jours plus tôt, du sommet européen de Paris, le quotidien français Le Monde dit son espoir dans les promesses des dirigeants européens de créer une Europe politique.
Le 22 octobre 1972, le chancelier allemand Willy Brandt tient une conférence de presse consacrée aux résultats engrangés lors du sommet européen de Paris des 19, 20 et 21 octobre 1972.
Le 11 octobre 1972 à Bruxelles, le Belge Fernand Dehousse, ancien président de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, donne une conférence à l'Institut royal des relations internationales (IRRI) sur les enjeux du sommet de Paris des 19, 20 et 21 octobre.
A l'issue du Sommet de Paris (19-21 octobre 1972), le président français Georges Pompidou affiche sa satisfaction de voir les futurs Neuf s'engager sur la voie d'une Union européenne. De son côté le Premier ministre néerlandais, Barend Biesheuvel, se réjouit des engagements pris sur le renforcement des pouvoirs des institutions européennes.
Le Sommet de Paris (19-21 octobre 1972) terminé, Roger Priouret, journaliste à RTL, passe en revue les principales décisions prises par les futurs Neuf concernant l'Union économique et monétaire, le Fonds monétaire de coopération et la politique régionale.
Journaliste à RTL, Bernard Lefort souligne le caractère historique des engagements pris par les futurs Neuf à l'issue du Sommet de Paris (19-21 octobre 1972), notamment à propos du renforcement des institutions européennes.
A l'issue du sommet européen de Paris (19-21 octobre 1972), le président français Georges Pompidou a affiché sa satisfaction. Les réactions dans la presse étrangère au lendemain de l'annonce des résultats sont néanmoins plus mitigées comme en témoignent les correspondants de RTL à Bonn et à Londres.
Le 23 juillet 1973, les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la Communauté économique européenne (CEE) adoptent à Copenhague un rapport sur le renforcement de la coopération politique européenne en matière de politique étrangère.
Le 6 décembre 1973, à la veille du sommet européen de Copenhague, le leader socialiste Pietro Nenni expose devant la Chambre des députés italienne ce que devrait être la position du gouvernement italien en matière de coopération politique européenne.
Le 13 décembre 1973, commentant le Sommet européen de Copenhague, le quotidien communiste français L'Humanité s'interroge sur la future identité européenne.
Le 14 décembre 1973, commentant les enjeux du sommet européen de Copenhague, le quotidien conservateur français Le Figaro pointe l'urgence d'une action commune et de l'émergence d'une identité européenne.
Lors du sommet européen de Copenhague (14-15 décembre 1973), les chefs d'État et de gouvernement des futurs Neuf affirment leur volonté d'introduire la notion d'identité européenne dans leurs relations extérieures communes.
Le 15 décembre 1973, dans sa déclaration à l'issue du sommet européen de Copenhague, Anker Jorgensen, Premier ministre danois, décrit les modalités de la coopération politique européenne et réaffirme le rôle politique des Neuf sur la scène internationale.
Dans le mensuel 30 jours d'Europe de janvier 1974, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence de presse 'Europe', se montre déçu des résultats obtenus à l'issue du sommet européen de Copenhague (14-15 décembre 1973).
Le 16 décembre 1973, la rédaction de RTL à Paris souligne l'échec relatif subit par Georges Pompidou lors du sommet européen de Copenhague des 14 et 15 décembre.
Réunis à Paris les 9 et 10 décembre 1974, les chefs d'État ou de gouvernement des Neuf décident la création du Conseil européen et expriment le souhait d'une coopération politique plus étroite au niveau communautaire.
Le 10 décembre 1974, le président français Valéry Giscard d'Estaing, tire un bilan positif du Sommet de Paris sur le fonctionnement de la coopération politique européenne.
Le 9 décembre 1974, l'hebdomadaire français Le Nouvel Observateur porte un regard critique à l'encontre des réactions de l'Allemagne et de ses partenaires européens suite à la proposition du président français Valéry Giscard d'Estaing de réunir à Paris, les 9 et 10 décembre, le premier sommet des chefs d'État et de gouvernement des Neuf appelés à adopter le principe du Conseil européen.
Le 12 décembre 1974, commentant les résultats du sommet de Paris des 9 et 10 décembre, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung se félicite de la création du Conseil européen et de la décision de procéder à l'élection du Parlement européen au suffrage universel direct même si seul l'avenir montrera comment les Neuf parviennent à engranger de nouveaux progrès.
Le 12 décembre 1974, commentant les résultats du sommet de Paris des 9 et 10 décembre, le quotidien britannique The Guardian analyse la position difficile d'Harold Wilson, Premier ministre britannique, obligé de renégocier avec ses partenaires les conditions d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes tout en veillant à ne pas mettre en péril l'issue du référendum national sur le maintien du pays dans les Communautés.
Le 12 décembre 1974, commentant les résultats du sommet de Paris des 9 et 10 décembre, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung voit la création du Conseil européen comme un moyen pour les chefs d'État ou de gouvernement de priver la Commission européenne de certains de ses pouvoirs et salue la décision des Neuf de mettre en œvre un Fonds européen de développement régional (Feder) à compter du 1er janvier 1975.
Le 12 décembre 1974, le quotidien français Le Monde évalue les résultats politiques du sommet de Paris des 9 et 10 décembre, notamment en ce qui concerne la proposition française d'élaborer et de mettre rapidement en œuvre une politique énergétique commune dans le cadre communautaire.
En décembre 1974, la Revue du Marché commun exprime sa déception par rapport aux résultats du sommet des chefs d'État et de gouvernement des Neuf convoqué à Paris, les 9 et 10 décembre 1974, par le président français Valéry Giscard d'Estaing afin d'adopter le principe du Conseil européen.
Le 17 décembre 1974, Michel Debré, député et ancien Premier ministre gaulliste, dénonce dans les colonnes du quotidien français Le Figaro la position adoptée par le gouvernement français au sommet de Paris sur la coopération politique communautaire (9-14 décembre 1974).
Le 17 décembre 1974, Gaston Plissonnier, membre du Bureau politique du Parti communiste français (PCF), met les agriculteurs français en garde contre les décisions adoptées par les Neuf lors du sommet de Paris des 9 et 10 décembre 1974.
Le 19 décembre 1974, Gaston Thorn, président du gouvernement luxembourgeois, rend compte à la Chambre des députés des résultats politiques du sommet de Paris des chefs d'État et de gouvernement des Neuf.
Dans cette interview, Leo Tindemans, ancien Premier ministre de Belgique, évoque le rôle décisif de Valéry Giscard d'Estaing, président de la République française, lors du sommet de Paris des 9 et 10 décembre 1974 notamment en ce qui concerne l'idée de réunir les chefs d'État ou de gouvernement des Neuf au sein du Conseil européen.
Dans cette interview, Edmund Wellenstein, qui fut chef de la délégation de la Commission européenne pour les négociations sur l'élargissement des Communautés entre 1970 et 1973, décrit les enjeux et le déroulement, les 19, 20 et 21 octobre 1972, de la première réunion à Paris des chefs d'État ou de gouvernement des futurs Neuf.