Le 13 avril 1955, Jean Monnet, président démissionnaire de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), et Pierre Uri, directeur de la division "Économie générale" à la Haute Autorité, rédigent ensemble - à l'attention de Paul-Henri Spaak - un projet officieux de déclaration pour la conférence des ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la CECA prévue à la fin du mois de mai.
Le 15 avril 1955, Jean Monnet, président démissionnaire de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), et Pierre Uri, directeur de la division "Économie générale" à la Haute Autorité, rédigent ensemble - à l'attention de Paul-Henri Spaak - un projet de communiqué officieux pour la conférence des ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la CECA prévue à la fin du mois de mai.
Le 14 mai 1955, l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) adopte une résolution fixant sa position et ses revendications par rapport à la conférence des Six à Messine les 1er, 2 et 3 juin 1955.
Le 1er juin 1955, au premier jour de la conférence de Messine, le gouvernement allemand soumet aux représentants des pays partenaires de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) un mémorandum dans lequel il préconise un élargissement du champ d'action de la CECA en passant par des méthodes proches de la coopération intergouvernementale.
Lors du colloque organisé du 25 au 28 mars 1987 à Rome pour le trentième anniversaire de la signature des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), Hans von der Groeben, ancien directeur de la sous-division de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) au ministère fédéral allemand de l'Économie (1952-1958) et ancien porte-parole du gouvernement allemand au comité de coordination du Conseil spécial de ministres de la CECA, évoque les différents points de vue au sein du gouvernement de Bonn par rapport à la relance européenne.
Le 1er juin 1955, au premier jour de la conférence de Messine, le gouvernement italien soumet aux représentants des pays partenaires de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) un mémorandum dans lequel il met l'accent sur la nécessité de coordonner les politiques économiques au sein du futur Marché commun.
Le 2 juin 1955, réunis à Messine, les ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) nomment René Mayer, ancien président du Conseil des ministres français, en qualité de président de la Haute Autorité de la CECA pour remplacer Jean Monnet, démissionnaire.
Après l'échec, le 30 août 1954, de la Communauté européenne de défense (CED), les six États membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) décident de relancer l'intégration européenne. Aussi adoptent-ils à l'issue de la conférence des ministres des Affaires étrangères des Six à Messine les 1er, 2 et 3 juin 1955 une résolution dans laquelle ils s'engagent notamment à poursuivre l'établissement d'une Europe unie par le développement d'institutions communes, par la fusion progressive des économies nationales, par la création d'un marché commun et par l'harmonisation progressive de leurs politiques sociales.
Les 1er, 2 et 3 juin 1955, les ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) se réunissent à Messine afin d'examiner ensemble les conditions d'une relance du processus d'intégration européenne.
Les 1er, 2 et 3 juin 1955, les ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) se réunissent à Messine pour examiner ensemble les conditions d’une relance du processus d’intégration européenne. De g. à dr. : Johan Willem Beyen (Pays-Bas), Gaetano Martino (Italie), Joseph Bech (Luxembourg), Antoine Pinay (France), Walter Hallstein (RFA) et Paul-Henri Spaak (Belgique).
Les 1er, 2 et 3 juin 1955, les ministres des Affaires étrangères des six États membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) se réunissent à Messine pour examiner ensemble les conditions d'une relance du processus d'intégration européenne. De g. à dr. : Paul-Henri Spaak (Belgique), Walter Hallstein (RFA), Antoine Pinay (France), Joseph Bech (Luxembourg), Gaetano Martino (Italie) et Johan Willem Beyen (Pays-Bas).
En juin 1955, profitant d'un moment de détente lors de la conférence des Six à Messine pour la relance européenne, Joseph Bech (à g.), Président du gouvernement et ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, filme la scène dans le jardin de l'abbaye-hôtel de San Domenico à Taormine sous le regard amusé de ses homologues belge et néerlandais Paul-Henri Spaak (au centre) et Johan Willem Beyen (à dr.).
Tableau indiquant la composition des délégations des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) qui participent à la conférence de Messine des 1er, 2 et 3 juin 1955.
Du 1er au 3 juin 1955, les ministres des Affaires étrangères des six États membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) se réunissent à Messine afin de relancer le processus d'intégration européenne. Sur la photo à droite, le ministre français des Affaires étrangères Antoine Pinay, préside la délégation française.
Le 1er juin 1955 débute la conférence de Messine qui réunit les ministres des Affaires étrangères des six États membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) afin d'examiner ensemble les conditions d'une relance européenne. A droite, assis à la table des négociations, Walter Hallstein, ministre ouest-allemand des Affaires étrangères.
Les 1er, 2 et 3 juin 1955, les ministres des Affaires étrangères des six États membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) se réunissent à Messine afin d'examiner ensemble les conditions d'une relance européenne. Joseph Bech, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Walter Hallstein, ministre fédéral des Affaires étrangères et Paul Henri-Spaak se retrouvent sur la terrasse de l'hôtel San Domenico de Taormine.
Les 1er, 2 et 3 juin 1955, les ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) (République fédérale d'Allemagne, Belgique, France, Italie, Luxembourg et Pays-Bas) se réunissent à Messine afin d'examiner ensemble les conditions d'une relance du processus d'intégration européenne. A l'issue de la réunion, les Six nomment René Mayer, ancien président du Conseil du Conseil des ministres français, à la présidence de la Haute Autorité de la CECA en lieu et place de Jean Monnet démissionnaire depuis la fin de l'année précédente.
Les 1er, 2 et 3 juin 1955, les ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) se réunissent à Messine afin d'examiner ensemble les conditions d'une relance européenne. A l'issue de la réunion, les Six nomment René Mayer, ancien président du Conseil des ministres français, à la présidence de la Haute Autorité de la CECA et chargent un comité de délégués gouvernementaux et d'experts de préparer, sous la présidence d'une personnalité politique, les traités sur un marché commun européen et sur une organisation atomique européenne.
Le 4 juin 1955, au lendemain de la conférence de Messine, l'ambassadeur de France aux Pays-Bas, Jean-Paul Garnier rencontre à La Haye, le Premier ministre néerlandais, Johan Willem Beyen. Dans son télégramme adressé à Antoine Pinay, ministre des Affaires étrangères français et chef de la délégation française à Messine, l'ambassadeur rend compte des propos tenus par son interlocuteur, qui se félicite des bons contacts et des échanges constructifs qu'il a eus avec son homologue français. En revanche, Johan Willem Beyen semble très irrité par l'attitude allemande lors de la conférence de Messine.
Le 10 juin 1955, Antoine Pinay, ministre français des Affaires étrangères, adresse aux représentants diplomatiques français à l'étranger une note circulaire dans laquelle il dresse le bilan de la conférence des Six à Messine favorable à la relance de l'intégration européenne.
Le 30 juin 1955, Robert Eisenberg, représentant américain auprès de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), adresse à Joseph Palmer, directeur de l'Office des Affaires régionales européennes, une lettre dans laquelle il commente les enjeux de la relance européenne.
Le 25 août 1955, la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) commente les décisions prises à Messine par les ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et rappelle son attachement à une coopération économique plus étroite entre les pays démocratiques d'Europe.
Le 3 septembre 1955, la Fédération des syndicats chrétiens dans la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) se félicite des décisions prises à Messine par les ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et souligne l'importance du processus d'intégration européenne.
Le 28 novembre 1955, Walter Hallstein, secrétaire d'État aux Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA), explique dans une émission radiodiffusée allemande l'importance des décisions adoptées les 1er, 2 et 3 juin 1955 à Messine par les ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) en faveur de la relance européenne.
En mai 1965, Johan Willem Beyen, ancien ministre néerlandais des Affaires étrangères, évoque dans le mensuel de la section néerlandaise du Mouvement européen Nieuw Europa les enjeux de la conférence de Messine consacrée les 1er, 2 et 3 juin 1955 par les Six à la relance européenne.
Dans ses Mémoires, Johan Willem Beyen, ancien ministre néerlandais des Affaires étrangères, décrit les enjeux de la conférence de Messine consacrée les 1er, 2 et 3 juin 1955 par les ministres des Affaires étrangères des États membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à la relance européenne.
Dans ses Mémoires, Alfred Müller-Armack, ancien conseiller principal de Ludwig Erhard au ministère des Affaires économiques de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et membre de la délégation allemande au sein de la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom, décrit les divergences de vue au sein du gouvernement de Bonn en ce qui concerne la politique à suivre en matière de relance européenne.
Dans ses Mémoires, Edgar Faure, ancien président du Conseil des ministres français, évoque longuement la succession de Jean Monnet, démissionnaire, à la présidence de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) dans la perspective de la conférence de Messine des 1er, 2 et 3 juin 1955 pour la relance européenne.
Dans ses Mémoires, Robert Marjolin, ancien vice-président de la délégation française à la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom, rend compte de l'état d'esprit et des attitudes adoptées par les Six et par la Grande-Bretagne à l'égard des enjeux de la conférence de Messine des 1er, 2 et 3 juin 1955 sur la relance européenne.
En 1989, le comte Jean-Charles Snoy et d'Oppuers, ancien secrétaire général du ministère belge des Affaires économiques et à ce titre président de la délégation belge au Comité intergouvernemental créé par la conférence de Messine, évoque avec le journaliste Jean-Claude Ricquier les souvenirs qu'il a conservés de la conférence qui, les 1er, 2 et 3 juin 1955, a réuni à Messine les ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) favorables à la relance européenne.
Dans L'Europe vécue, le fédéraliste Henri Brugmans rappelle la portée de la Conférence de Messine de juin 1955 et évoque brièvement la méthode adoptée ensuite par Paul-Henri Spaak à la tête du Comité intergouvernemental.
Lors du colloque organisé du 25 au 28 mars 1987 à Rome pour commémorer le trentième anniversaire de la signature des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), le comte Jean-Charles Snoy et d'Oppuers, ancien secrétaire général du ministère belge des Affaires économiques, décrit le déroulement de la conférence de Messine et la mise au point d'une résolution commune sur la relance européenne.
Dans ses Mémoires, Johannes Linthorst Homan, ancien chef de la délégation néerlandaise à la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom, se souvient de la conférence de Messine et des négociations diplomatiques qui se sont ensuite déroulées à Val Duchesse.
En 1969, Claude Bonjean, journaliste à la radio RTL, évoque les principales étapes de la construction européenne depuis 1945. Il s'attarde notamment sur la conférence de Messine des 1er, 2 et 3 juin 1955 en recourant aux témoignages de Roger Massip et de Maurice Delarue alors journalistes au Figaro et à France-Soir.
Dans cette interview, Charles Rutten, ancien membre des délégations néerlandaises pour les négociations pour le Marché commun et l'Euratom, revient sur les enjeux et sur les résultats de la réunion, les 1er, 2 et 3 juin 1955 à Messine, des ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) afin d'examiner les conditions d'une relance européenne.
Lors du colloque organisé du 25 au 28 mars 1987 à Rome pour commémorer le trentième anniversaire de la signature des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), Pierre Uri, ancien directeur de la division "Économie générale" à la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), évoque les travaux qui ont abouti à la résolution sur la relance européenne adoptée le 3 juin 1955 par les ministres des Affaires étrangères des Six à l'issue de la conférence de Messine.
Lors du colloque organisé du 25 au 28 mars 1987 à Rome pour commémorer le trentième anniversaire de la signature des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), Robert Rothschild, ancien chef de cabinet de Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, précise les raisons qui ont mené au choix de la ville de Messine, en Sicile, pour accueillir en juin 1955 la réunion des ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) destinée à examiner les conditions d'une relance du processus d'intégration européenne.
Lors du colloque organisé du 25 au 28 mars 1987 à Rome pour commémorer le trentième anniversaire de la signature des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), Charles Rutten, ancien secrétaire de la délégation néerlandaise pour les négociations intergouvernementales sur la Communauté européenne de défense (CED), sur la CEE et sur la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), rappelle les circonstances dans lesquelles s'est déroulée la dernière réunion des ministres des Affaires étrangères de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) lors de la conférence de Messine sur la relance européenne les 1er, 2 et 3 juin 1955. Il évoque aussi les raisons pour lesquelles cette conférence a eu lieu.
Le 31 mai 1955, le quotidien libéral néerlandais Nieuwe Rotterdamsche Courant invite ses lecteurs à se garder de tout enthousiasme précipité par rapport aux discussions, le lendemain à Messine, des ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
On 1 June 1955, commenting on the opening of the Messina Conference of the Foreign Ministers of the Six, the Italian daily newspaper Corriere della Sera considers the prospects for a revival of the process of European cooperation.
Le 1er juin 1955, à l'occasion de l'ouverture de la conférence de Messine, le quotidien français Agence économique et financière (Agefi) détaille la position du gouvernement français quant à l'avenir du processus d'intégration européenne et revient sur la désignation du successeur de Jean Monnet à la tête de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 2 juin 1955, commentant la réunion des ministres des Affaires étrangères des Six à Messine, l'hebdomadaire allemand Die Zeit salue le rapprochement entre Ludwig Erhard, ministre des Affaires économiques de la République fédérale d'Allemagne (RFA), et Franz Etzel, vice-président de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), en ce qui concerne l'orientation à donner à la relance de l'intégration européenne.
Le 2 juin 1955, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung évoque les positions des responsables français et allemands au moment où les ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) se réunissent à Messine pour explorer les moyens de relancer la construction européenne.
A l'occasion de la conférence qui, du 1er au 3 juin 1955, réunit à Messine les ministres des Affaires étrangères des six États membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), le quotidien Luxemburger Wort s'interroge sur la direction à prendre pour la construction européenne.
Le 3 juin 1955, commentant la conférence de Messine, le philosophe Raymond Aron s'interroge dans le quotidien français Le Figaro sur les possibilités de relance du processus d'intégration européenne.
Le 4 juin 1955, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung dresse un bilan mitigé de la conférence des ministres des Affaires étrangères des Six à Messine sur la relance européenne.
Le 4 juin 1955, le quotidien socialiste néerlandais Het Parool publie les propos de Johan Willem Beyen, ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas, qui dès son retour au pays, commente les résultats de la conférence de Messine sur la relance européenne.
Le 6 juin 1955, le quotidien Luxemburger Wort s'interroge sur les décisions prises en matière européenne à l'issue de la conférence des ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) du 1er au 3 juin 1955 à Messine.
Le 7 juin 1955, commentant les résultats de la conférence qui a réuni à Messine les ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), le quotidien allemand Die Welt s'interroge sur l'avenir et sur les contours du processus d'intégration européenne.
Le 8 juin 1955, l'ambassadeur de France aux Pays-Bas, Jean-Paul Garnier envoie à Antoine Pinay, ministre des Affaires étrangères français, un compte rendu complet des réactions de la presse néerlandaise à la conférence de Messine.
Le 10 juin 1955, l'hebdomadaire allemand Rheinischer Merkur salue les décisions adoptées une semaine plus tôt à Messine par les ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) en ce qui concerne la relance de l'intégration européenne.
Le 11 juin 1955, l'hebdomadaire londonien The New Statesman and Nation ironise sur les résultats de la conférence de Messine pour la relance européenne.
En juin 1955, l'hebdomadaire français Paris Match rend compte des enjeux et de l'ambiance qui ont marqué la conférence, les 1er, 2 et 3 juin à Messine, des ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 10 novembre 1954, Jean Monnet annonce officiellement sa décision de ne pas demander le renouvellement de son mandat de président de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 30 novembre 1954, Jean Monnet, affecté notamment par l'échec du projet de la Communauté européenne de défense (CED), explique aux membres de l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) les raisons de sa décision de ne pas demander aux gouvernements des Six le renouvellement de son mandat de président de la Haute Autorité de la CECA.
Le 8 février 1955, Jean Monnet remet aux six gouvernements des pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) sa démission à la présidence de la Haute Autorité de la CECA.
Le 21 mai 1955, dans une lettre qu'il adresse à chaque gouvernement des Six, Jean Monnet, président de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) revient sur les motifs de sa démission. Constatant toutefois que la relance de l'intégration européenne est en marche, il se déclare prêt à revenir sur sa décision.
Le 7 juin 1955, une note interne rédigée par Max Kohnstamm, secrétaire de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) de 1952 à 1956, détaille les discussions autour des conditions de nomination du nouveau président de la Haute Autorité de la CECA, René Mayer. La note évoque notamment les interrogations suscités à cette occasion sur la compatibilité entre le mandat de président de la Haute Autorité et les responsabilités politiques nationales de l’ancien président du Conseil des ministres français.
Le 9 juin 1955, soit moins d'une semaine après la clôture de la conférence des Six à Messine, Jean Monnet quitte définitivement à Luxembourg ses fonctions de président de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 10 juin 1955, René Mayer, ancien président du Conseil des ministres français, prend à Luxembourg ses fonctions de président de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA). Au cours de sa première conférence de presse, il présente la Haute Autorité comme une institution révolutionnaire.
Dans ses Mémoires, Jean Monnet rappelle les raisons et les circonstances qui l'ont amené à annoncer, le 9 novembre 1954, sa décision de ne pas demander aux gouvernements des Six le renouvellement de son mandat à la présidence de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Dans cette interview, Edmund Wellenstein, haut fonctionnaire à la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) entre 1953 et 1967, décrit les réactions au sein de la Haute Autorité suite à la démission en 1955 du président Jean Monnet puis à la nomination de son successeur René Mayer.
Dans cette interview, Jacques-René Rabier, ancien chef de cabinet de Jean Monnet au Commissariat général du plan de modernisation et d'équipement de la France puis proche collaborateur de Monnet à la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), évoque la personnalité et l'action de René Mayer, ancien président du Conseil des ministres français et successeur de Jean Monnet en 1955 à la tête de la Haute Autorité de la CECA.