Le 25 mars 1957, les représentants de la Belgique, de la France, de l'Italie, du Luxembourg, de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et des Pays-Bas signent à Rome les traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom). De g. à dr., le Belge Paul-Henri Spaak, le Français Maurice Faure, l'Allemand Walter Hallstein et le Luxembourgeois Joseph Bech.
Le 19 avril 1955, Johan Willem Beyen, ministre néerlandais des Affaires étrangères, explique devant la commission des Affaires étrangères de la Deuxième Chambre des Pays-Bas la nature de son projet de relance européenne appuyé par Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères.
Les 1er, 2 et 3 juin 1955, les ministres des Affaires étrangères des six États membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) se réunissent à Messine pour examiner ensemble les conditions d'une relance du processus d'intégration européenne. De g. à dr. : Paul-Henri Spaak (Belgique), Walter Hallstein (RFA), Antoine Pinay (France), Joseph Bech (Luxembourg), Gaetano Martino (Italie) et Johan Willem Beyen (Pays-Bas).
En avril 1957, commentant la signature, le 25 mars à Rome, des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (Euratom), Maurice Lambilliotte, ancien conseiller économique du Premier ministre belge Paul-Henri Spaak, insiste sur la vocation continentale et africaine de l'Europe unie.
Le 9 septembre 1955, le quotidien anversois La Métropole rend compte de la position de Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, à l'égard des résultats de la conférence de Noordwijk sur la relance européenne.
Le 21 avril 1956, le secrétariat du Comité intergouvernemental créé par la conférence de Messine et placé sous la présidence de Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, publie le rapport Spaak sur le Marché commun et l'Euratom.
En 2003, Jean Poorterman, ancien chef de cabinet adjoint de Paul-Henri Spaak, décrit l'ambiance qui régnait à Val Duchesse et au ministère belge des Affaires étrangères en 1955-1956 pendant les travaux du comité Spaak et de la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom.
Le 13 mai 1950, Paul-Henri Spaak, ancien Premier ministre belge, dresse un bilan mitigé de l'influence des organisations internationales existantes sur le processus d'intégration européenne.
Du 25 au 28 février 1949, Guy Mollet, secrétaire général du parti socialiste SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière), Winston Churchill, ancien Premier ministre britannique, et Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, participent à Bruxelles à la session inaugurale du Conseil international du Mouvement européen.
Le 10 août 1949, l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe se réunit pour la première fois à Strasbourg. Dès le lendemain, le délégué socialiste belge Paul-Henri Spaak, précédemment ministre des Affaires étrangères, est élu à la présidence de l'Assemblée.