Du 25 au 28 février 1949, le Conseil international du Mouvement européen organise à Bruxelles sa session inaugurale au cours de laquelle les militants européens plaident notamment pour l'adoption d'une Charte européenne des droits de l'homme et adoptent le statut d'une Cour européenne. Au centre: Winston Churchill, ancien Premier ministre britannique; assis: Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères.
Les 17 et 18 janvier 1966, les ministres des Affaires étrangères des Six se réunissent à Luxembourg lors d'un Conseil extraordinaire, afin d'essayer de dégager un compromis politique permettant une issue favorable à la crise de la chaise vide. Au milieu, Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères lors de la réunion de Luxembourg.
Par lettre adressée le 2 juin 1964 à Fernando María Castiella, ministre espagnol des Affaires étrangères, Paul-Henri Spaak, président en exercice du Conseil de la Communauté économique européenne (CEE), répond favorablement à la demande du gouvernement espagnol d’entamer des conversations exploratoires afin d’examiner les liens à établir entre l’Espagne et la CEE.
Par lettre adressée le 14 février 1964 à Paul-Henri Spaak, président en exercice du Conseil de la Communauté économique européenne (CEE), le Comte de Casa Miranda, chef de la Mission diplomatique de l’Espagne auprès des Communautés européennes, renouvelle la demande d’association du gouvernement espagnol à la CEE.
Le 13 avril 1955, Jean Monnet, président démissionnaire de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), et Pierre Uri, directeur de la division "Économie générale" à la Haute Autorité, rédigent ensemble - à l'attention de Paul-Henri Spaak - un projet officieux de déclaration pour la conférence des ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la CECA prévue à la fin du mois de mai.
Le 15 avril 1955, Jean Monnet, président démissionnaire de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), et Pierre Uri, directeur de la division "Économie générale" à la Haute Autorité, rédigent ensemble - à l'attention de Paul-Henri Spaak - un projet de communiqué officieux pour la conférence des ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la CECA prévue à la fin du mois de mai.
En 1981, Robert Rothschild, ancien chef de cabinet de Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, retrace le déroulement et les moments forts de la relance européenne et de la négociation du traité instituant la Communauté économique européenne (CEE).
Les 27, 28 et 29 avril 1956, avec l'aide du Mouvement socialiste pour les États-Unis d'Europe (MSEUE), le Congrès européen du travail - auquel participent Paul-Henri Spaak, Sicco Mansholt, Guy Mollet et Jean Monnet - tient à Paris une réunion à l'issue de laquelle est adoptée une résolution qui exprime son soutien à la mise en place du Marché commun en insistant notamment sur ses enjeux agricoles, sociaux et institutionnels.
Le 8 juin 1956, Bernard Dufournier, premier conseiller à l'ambassade de France à Bruxelles, adresse à Christian Pineau, ministre français des Affaires étrangères, un télégramme dans lequel il décrit la satisfaction de Paul-Henri Spaak, président du Comité intergouvernemental créé par la conférence de Messine, par rapport au déroulement de la conférence de Venise et son optimisme quant à la poursuite de la relance européenne.
Le 31 mai 1956, commentant les conclusions de la réunion à Venise des ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), le quotidien conservateur La Nation belge met l'accent sur la satisfaction de la délégation belge emmenée par Paul-Henri Spaak.