Le 17 mars 1948, face au climat de Guerre froide entre les deux superpuissances que sont les États-Unis et l'Union soviétique, le quotidien néerlandais Het Parool s'interroge sur la place et sur le rôle de l'Europe sur la scène internationale.
"Un pâturage peu confortable." Le 25 avril 1950, le caricaturiste allemand Beuth illustre la situation dangereuse de la République fédérale d’Allemagne qui se trouve au centre de la Guerre froide que se livrent les États-Unis et l'Union soviétique.
"Chat échaudé craint l'eau froide." En décembre 1948, dans le cadre des débats autour de la défense de l'Europe occidentale, le caricaturiste allemand Ernst Maria Lang illustre les inquiétudes des Allemands, qui trois ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, se trouvent confrontés à la possibilité d'un réarmement de leur pays.
En clôture du congrès qui réunit le Mouvement européen à La Haye du 8 au 10 octobre 1953, Altiero Spinelli, délégué général du Mouvement fédéraliste européen, présente un rapport sur l'avenir politique de l'Europe unie et analyse les liens entre la Guerre froide et l'unité européenne.
"Travaux routiers". Le 20 août 1955, le périodique soviétique Krokodil illustre l'avancée du rouleau compresseur de la coopération internationale en faveur de la coexistence pacifique et écrasant sur son passage les symboles de la Guerre froide.
"....Alerte de bombardement aérien". Le 20 septembre 1955, le périodique satirique soviétique Krokodil dénonce le sabotage des tenants de la Guerre froide contre "l'Esprit de Genève" et le nouveau climat de dialogue symbolisé par la conférence de Genève qui, du 18 au 21 juillet 1955, a réuni les quatre Grands (États-Unis, Royaume-Uni, France et URSS).
Le 26 juin 1963, le président américain John F. Kennedy prononce à Berlin un discours historique sur la place Rudolph Wilde. En pleine Guerre froide, il déclare "Ich bin ein Berliner" indiquant par ces mots que tout habitant du "monde libre" se sent solidaire avec les Berlinois des secteurs américain, britannique et français de la ville.
La guerre froide continue ! En 1975, la méfiance qui oppose les États-Unis à l'URSS alimente la course aux armements entre les deux superpuissances et plonge le monde dans une profonde inquiétude.
Au sommet de Budapest du 5 et 6 décembre 1994, reconnaissant que la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) n'est plus seulement une conférence, les chefs d'État ou de gouvernement des pays participant changent son appellation en Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et lui donnent une nouvelle impulsion politique, reflétant ainsi son évolution institutionnelle depuis la fin de la Guerre froide.
Le 22 août 1968, au lendemain de l'invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes du Pacte de Varsovie, le quotidien français Le Figaro détaille les conséquences politiques et internationales de l'agression soviétique et parle d'un retour aux heures les plus sombres de la guerre froide.