Le 20 février 1950, en pleine Guerre froide, les services américains rédigent une note interne sur les intentions et les capacités militaires de l'Union soviétique à l'égard des États-Unis et de leurs alliés.
Le 23 octobre 1968, l'ambassadeur du Luxembourg à Moscou adresse à Pierre Grégoire, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, une lettre dans laquelle il évoque les risques d'un retour à la Guerre froide.
Le mémorandum américain d'action pour la sécurité nationale n°255 décrit les conditions d'utilisation du célèbre "téléphone rouge", ligne de communication directe et sécurisée entre la Maison Blanche à Washington et le Kremlin à Moscou afin de prévenir, dans un contexte de Guerre froide, toute attaque atomique entre les deux super puissances.
Le 26 juin 1963, le président américain John F. Kennedy prononce à Berlin un discours historique sur la place Rudolph Wilde. En pleine Guerre froide, il déclare "Ich bin ein Berliner" indiquant par ces mots que tout habitant du "monde libre" se sent solidaire avec les Berlinois des secteurs américain, britannique et français de la ville.
"Deux mondes à Berlin". Le 26 juin 1963, le caricaturiste allemand Bensch illustre la visite à Berlin, en pleine Guerre froide, du président américain John F. Kennedy et souligne l'espoir de liberté que suscite ce voyage au sein de la population ouest-allemande face au régime oppresseur et policier de la République démocratique allemande (RDA) dirigée par Walter Ulbricht.
En septembre 1997, Jean-Luc Dehaene, Premier ministre de Belgique, souligne l'importance des relations entre l'Union européenne et l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) dans le cadre de l'unification de l'Europe après la fin de la guerre froide.
Le 11 septembre 1949, évoquant le climat ambiant de Guerre froide, le périodique belge Le Phare Dimanche explique la dépendance de l'avenir économique et militaire de l'Europe vis-à-vis de la politique étrangère américaine.
Au début de la Guerre froide, le "Plan Molotov (ministre des Affaires étrangères d'Union soviétique de 1939 à 1949 et de 1953 à 1956) pour le règlement définitif de tous les problèmes mondiaux" prévoit que le monde évolue selon les principes communistes et soviétiques.
Le 30 janvier 1949, commentant l'ouvrage Le grand schisme de Raymond Aron au sujet de la Guerre froide, l'hebdomadaire bruxellois Le Phare Dimanche s'interroge sur le rôle et sur la place de l'Europe sur la scène mondiale.
"Avec les vaines tentatives de l'Oncle Sam pour chapeauter les politiciens européens, Staline avec des moyens plus flexibles pourrait y arriver". En janvier 1951, la revue satirique allemande Der Tintenfisch dépeind, en période de Guerre froide, une Europe au coeur des enjeux internationaux.