Le 21 juillet 1948, le Comité international de coordination des mouvements européens (CICME) interroge Ernest Bevin, ministre britannique des Affaires étrangères, sur la position du Royaume-Uni à l'égard du projet d'Assemblée européenne.
Le 6 avril 1951, afin de dissiper tout malentendu quant aux conséquences du plan Schuman pour la Belgique, le Conseil économique wallon clarifie la portée de certaines dispositions du projet de traité créant une Communauté européenne du charbon et de l'acier.
Le 30 juillet 1951, les partis socialistes allemand, belge, français, italien, luxembourgeois et néerlandais arrêtent un projet de déclaration commune sur les conditions à satisfaire pour garantir le succès de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 30 juillet 1951, la délégation belge souhaite que l'ensemble des parlementaires socialistes des Six débattent ensemble des enjeux posés par le traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) afin d'adopter une position commune lors des débats parlementaires de ratification.
Le 26 novembre 1957, à l'occasion des débats parlementaires au Sénat de Belgique, Fernand Dehousse, sénateur socialiste liégeois et militant fédéraliste européen, explique de façon détaillée pourquoi il est favorable à la ratification par l'Assemblée des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom).
Constitué le 22 octobre 1958, le "Groupe de travail pour les élections européennes" a pour tâche d'étudier les difficultés relatives à l'organisation de l'élection de l'Assemblée parlementaire européenne au suffrage universel direct. En février 1959, le quotidien belge Le Soir reprend les explications du président du groupe de travail, Fernand Dehousse, justifiant un délai particulièrement long pour les travaux à peine amorcés.
Le 2 septembre 1948 à Londres, lors de la 27ème séance de la commission permanente du Traité de Bruxelles, les représentants des gouvernements des Cinq prennent position à l'égard du mémorandum du Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne sur la création d'une Assemblée européenne.
Le 17 mai 1960, l'Assemblée parlementaire européenne approuve la résolution portant adoption d'un projet de convention sur l'élection de l'Assemblée parlementaire européenne au suffrage universel direct et autres textes connexes. La résolution reprend le projet élaboré par le groupe de travail pour les élections européennes présidé par Fernand Dehousse.
Le 6 et 7 mai 1957, les membres du Comité d'action pour les États-Unis d'Europe se réunissent à l'Institut Hjalmar Branting à Paris pour discuter du Marché commun européen et de l'Euratom. Sur la photo, on reconnaît notamment le sénateur socialiste belge Fernand Dehousse, membre de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, Antoine Pinay, ancien président du Conseil français, Jean Monnet, président du CAEUE, Françoise Schonfeld, secrétaire au CAEUE, et Max Kohnstamm, secrétaire général du CAEUE.
Commandité à une firme d'ingénieurs-conseils américaine par l'Economic Cooperation Administration (ECA), chargée de contrôler l'utilisation de l'aide Marshall en Europe, le Rapport Robinson dresse, en mai 1950, un bilan sévère de la gestion des charbonnages belges et préconise leur modernisation.