Le 21 juillet 1948, Duncan Sandys, président du Comité international de coordination des mouvements pour l’unité européenne, adresse aux ministres des Affaires étrangères des cinq pays membres du conseil consultatif du Pacte de Bruxelles une lettre les informant qu’en cas de refus de la part des gouvernements ou des parlements, le Comité prendra la liberté de convoquer lui-même une Assemblée européenne.
En mars 1956, André Renard, secrétaire général adjoint de la Fédération générale des travailleurs de Belgique (FGTB) et président du Comité consultatif de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), publie dans la revue bruxelloise Synthèses un article dans lequel, déplorant les méthodes de travail du comité Spaak, il insiste sur la nécessité d'associer étroitement les organisations syndicales des Six au processus de la relance européenne et à la mise en œuvre d'un marché commun.
Il découle de cet arrêt que l'absence de consultation du Comité consultatif, dans le cas où elle serait obligatoire, constitue une violation du Traité ou des formes substantielles qui, même en n'ayant pas été invoquée par le requérant, pourrait entraîner l'annulation d'office par la Cour.
Suite à la mise en place du Comité des régions le 9 mars 1994, le Conseil consultatif des collectivités régionales et locales est supprimé par décision de la Commission du 21 avril 1994.
Du 16 et 17 juillet 1952, les représentants des organisations de métallurgistes et des mineurs des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) se réunissent à Paris afin d’examiner les problèmes posés par la création du marché commun du charbon et de l'acier. Les discussions portent sur la répartition des sièges, qui reviennent aux représentants des travailleurs au sein du comité consultatif de la CECA.
L'expiration du Traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier, le 23 juillet 2002, entraîne la dissolution du Comité consultatif de la CECA. Le Comité économique et social (CES), en tant qu'"héritier naturel" du Comité consultatif, reprend ses compétences en matière de dialogue structuré dans les secteurs du charbon et de l'acier. Une nouvelle "commission consultative" est créée au sein du CES afin de traiter les questions industrielles liées aux secteurs ex-CECA et, en général, celles liées aux mutations industrielles dans n'importe quel autre secteur économique, notamment en vue de l'élargissement.
Le 27 juin 2002, Enrico Gibellieri, dernier Président du Comité consultatif de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), prononce une allocution à l'occasion de la séance solennelle clôturant l'activité du Comité et signant l'expiration du Traité CECA cinquante ans après son entrée en vigueur.
Dans cette interview, Edmund Wellenstein, qui fut directeur général des Affaires européennes au ministère néerlandais des Affaires étrangères de 1950 à 1952 puis haut fonctionnaire jusqu'en 1967 à la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), décrit les circonstances de son arrivée à la CECA et la nature de ses premières activités au sein notamment du comité de liaison de la Haute Autorité avec le Royaume-Uni et dans le comité consultatif CECA dans le cadre de la mise en place du marché commun du charbon et de l'acier.
Le 23 juillet 2002, une cérémonie de descente du drapeau de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) est organisée à Bruxelles en présence de Romano Prodi, président de la Commission européenne, et d'Enrico Gibellieri, dernier président du Comité consultatif de la CECA, à l'occasion de l'expiration du traité de Paris instituant la CECA pour cinquante ans. Plus tard, lors d'une réception au Palais d'Egmont, Romano Prodi rend un hommage appuyé au travail de la première Communauté européenne et à certains anciens fonctionnaires de la Haute Autorité.