Le 15 avril 1971, lors du diner annuel de la Confédération des industries irlandaises et en présence de Altiero Spinelli, membre de la Commission européenne, Patrick Hillery, ministre irlandais des Affaires étrangères, expose les enjeux de l'adhésion du pays aux Communautés européennes.

Le 21 juin 1982, Altiero Spinelli, rapporteur-coordinateur de la Commission institutionnelle, soumet pour elle au vote des députés européens une proposition de résolution sur les orientations du Parlement européen relatives à la réforme des traités et à la réalisation de l'Union européenne. L'exposé des motifs est publié séparément.

Le 6 juillet 1982, les eurodéputés adoptent une résolution sur les orientations du Parlement européen relatives à la réforme des traités et à la réalisation de l'Union européenne à 258 voix contre 37, avec 21 abstentions. Inspirée des travaux d'Altiero Spinelli, la résolution fait suite à la décision du 9 juillet 1981 de déclencher un processus politique et juridique nouveau en vue de mettre en place l'Union européenne.

En décembre 1942, Altiero Spinelli et Ernesto Rossi, au nom des fédéralistes italiens placés en résidence surveillée sur l'île de Ventotene, adressent secrètement une lettre au comte Carlo Sforza, alors en exil aux États-Unis, pour l'enjoindre à soutenir la mise en place après-guerre des États-Unis d'Europe.

Réunion de la Commission des Communautés européennes sous la présidence de François Xavier Ortoli, en fonction du 6 janvier 1973 au 5 janvier 1977.

Le 15 février 1984, le quotidien belge Le Soir analyse le contenu du projet Spinelli d'Union européenne adopté la veille à Strasbourg par le Parlement européen.

Dans cet extrait, Pierre Bernard-Reymond, secrétaire d'État auprès du ministre français des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes de 1979 à 1981 et député européen de 1984 à 1986 et de 1989 à 1999, évoque la mémoire d'Altiero Spinelli et tout particulièrement son attachement à l'idée de la Constitution européenne mais rejoint les partisans d'une intégration progressive de traités en traités. Par ailleurs, il souligne le rôle de la Commission tout en minorant son impact dans certains enjeux vis-à-vis du pouvoir du Président de la Commission européenne.

Le 14 juillet 1999, le président du Parlement européen, l'Espagnol José-Maria Gil-Robles Gil-Delgado, procède au baptême des trois bâtiments du Parlement installés à Bruxelles. Désormais, ils sont appelés Bertha von Suttner, Altiero Spinelli et Paul-Henri Spaak. La cérémonie se déroule en présence, notamment, de la fille du ministre belge.

Dans cet extrait d'interview, Gérard Deprez, membre du Parlement européen de 1984 à 1999 (Parti populaire européen – PPE), de 1999 à 2004 (Mouvement des Citoyens pour le Changement – MCC), de 2004 à 2009 et depuis 2014 (Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe – ADLE), évoque des députés européens qui ont joué, selon lui, un rôle significatif. Gérard Deprez cite Altiero Spinelli, membre de la Commission européenne de 1970 à 1976 (en charge de la politique industrielle et de la recherche) et membre du Parlement européen de 1976 à 1986, Jacques Delors, membre du Parlement européen de 1979 à 1981 et président de la Commission européenne de 1985 à 1995, Fernand Herman, membre du Parlement européen de 1979 à 1999, Simone Veil, membre du Parlement européen de 1979 à 1993 et présidente du Parlement européen de 1979 à 1982, Jean-Louis Bourlanges, membre du Parlement européen de 1989 à 2005, Valéry Giscard d’Estaing, membre du Parlement européen de 1989 à 1993, Alain Lamassoure, membre du Parlement européen depuis 1989, Hans-Gert Pöttering, membre du Parlement européen de 1979 à 2014, président du groupe PPE de 1999 à 2007 et président du Parlement européen de 2007 à 2009, et Daniel Cohn-Bendit, membre du Parlement européen de 1994 à 2014.

Dans cette interview, Carlos Bru, député au Parlement européen de 1986 à 1994, parle de l'Acte Unique Européen, de la politique maximaliste d'Altiero Spinelli, des contributions espagnoles sur les concepts de cohésion social et de citoyenneté européenne, ainsi que de la création de partis politiques spécifiquement européens.