Le 10 janvier 1950, en vue de la visite officielle de Robert Schuman en République fédérale d'Allemagne, la direction d'Europe du Quai d'Orsay remet au ministre des Affaires étrangères, une note sur la question sarroise qui souligne l'attention particulière portée par l'opinion publique allemande à cette problématique.
En janvier 1951, Johannes Hoffmann, ministre-président de la Sarre, retrace dans les colonnes de la revue Notre Europe l'évolution historique de la Sarre et souligne le rôle économique et politique que l'État sarrois entend jouer au niveau européen.
Dans cette note adressée à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, Jean Monnet définit les conditions de la participation du territoire de la Sarre, économiquement rattachée à la France, à la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Échange de lettres entre le gouvernement de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et le gouvernement de la République française concernant la Sarre (18 avril 1951).
Le 1er février 1952, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, adresse à Johannes Hoffmann, ministre-président de la Sarre, une lettre dans laquelle il confirme les modalités relatives à la représentation et à la défense des intérêts sarrois dans les institutions de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 25 juillet 1952, le chancelier allemand Konrad Adenauer analyse dans une interview radiodiffusée la portée des résultats obtenus à Paris à l'issue de la conférence des ministres européens des Affaires étrangères sur le statut de la Sarre.
«Les post-jeux olympiques de Paris 52: “Incompréhensible, incompréhensible – mettre l'obstacle le plus difficile tout de suite au début...!”» En août 1952, le caricaturiste du périodique satirique allemand Der Tintenfisch présente la question sarroise comme la première des haies à franchir par les «coureurs» Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, et Konrad Adenauer, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), sur le parcours semé d'embûches qui mène à l'Europe unie.
Le 11 août 1952, le sénateur bruxellois Paul Struye examine, dans les colonnes du quotidien La Libre Belgique, les répercussions du contentieux franco-allemand au sujet du territoire de la Sarre sur les développements de l'unité européenne.
"Je vais peux-être le tenir, chérie". En octobre 1952, le caricaturiste anglais David Low illustre les divergences entre Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, et le chancelier allemand Konrad Adenauer au sujet de l'avenir politique et économique de la Sarre.
En 1953, la Chambre de commerce et d'industrie à Sarrebruck livre son point de vue sur les négociations entreprises au sujet d'une éventuelle européanisation du territoire de la Sarre.
Le 20 mai 1953, Georges Bidault, ministre français des Affaires étrangères, et Johannes Hoffmann, ministre-président de la Sarre, signent à Paris une série de conventions relatives notamment aux relations économiques entre la France et la Sarre, à l'exploitation commune des mines de la Sarre, aux juridictions franco-sarroises, à l'aide mutuelle judiciaire, à la coopération fiscale et budgétaire et à l'assistance mutuelle administrative.
Le 26 août 1953, le délégué socialiste néerlandais Marinus van der Goes van Naters présente aux membres de la commission des Affaires générales du Conseil de l'Europe son rapport visant à faire de la Sarre un territoire européen.
Le 31 août 1953, le délégué socialiste néerlandais Marinus van der Goes van Naters, rapporteur à la commission des Affaires générales de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, dépose un projet de résolution visant à faire de la Sarre un territoire européen.
"Le problème de la Sarre redémarre... Allez les enfants, poussez fort et nous arriverons au but !" En décembre 1953, la revue satirique allemande Der Tintenfisch ironise sur les difficultés du règlement international de la question sarroise.
Le 1er juin 1954, le quotidien socialiste belge Le Peuple examine le déroulement des débats relatifs au statut européen de la Sarre tel qu'envisagé par le délégué néerlandais Marinus van der Goes van Naters, rapporteur à la commission des Affaires générales de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe.
Le 23 octobre 1954, les gouvernements français et ouest-allemand concluent à Paris un accord qui prévoit notamment de donner à la Sarre un statut européen dans le cadre de l'Union de l'Europe occidentale (UEO).
Le 25 octobre 1954, le quotidien socialiste sarrois Saar-Volksstimme für Sozialismus und Demokratie souligne les efforts des gouvernements français et ouest-allemand pour parvenir à un accord sur le statut futur de la Sarre.
Le 26 octobre 1954, le quotidien néerlandais Het Vrije Volk décrit la nature des difficultés que rencontrent les autorités de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et de la France pour trouver un accord sur le statut économique et politique de la Sarre.
En 1955, la Chambre de commerce et d'industrie de Sarrebruck analyse les effets sur l'économie régionale du statut de la Sarre signé à Paris le 23 octobre 1954 par les représentants de la France et de la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le 11 mai 1955, le Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) adopte à Paris une résolution sur l'organisation du référendum sur le statut de la Sarre.
Réalisé en 1957, ce film-documentaire illustre le processus politique qui a mené au retour de la Sarre à la République fédérale d'Allemagne (RFA), via les accords de Paris du 23 octobre 1954 puis le référendum du 23 octobre 1955.
Le 24 octobre 1955, le quotidien néerlandais Het Parool analyse les conséquences du rejet par les électeurs sarrois du statut européen de la Sarre dans le cadre de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) tel que prévu par les accords de Paris du 23 octobre 1954 et s'interroge sur l'avenir des relations franco-allemandes.
Le 26 octobre 1955, le périodique socialiste sarrois Saar-Volksstimme für Sozialismus und Demokratie détaille les conséquences politiques et internationales des résultats du référendum organisé le 23 octobre 1955 sur le statut de la Sarre.
Réalisé en 1957, ce documentaire montre les difficultés auxquelles sont confrontés les Sarrois dans leur vie quotidienne sous la tutelle politique et économique de la France entre 1947 et 1957.