António de Oliveira Salazar fonde en 1933 l'Estado Novo (État Nouveau), un État autoritaire et corporatiste, dans lequel il se réserve tous les pouvoirs. Sur la photo, prise en 1936, António Salazar (à g.), président du Conseil de 1932 à 1968, et le général Óscar Carmona, président de la République de 1933 à 1951.
Opposant au régime d’António Salazar, le général Humberto Delgado est le seul à se présenter aux élections présidentielles de 1958 contre le candidat officiel. Exilé depuis janvier 1959, il est assassiné en février 1965 à Villanueva del Fresno (Espagne), près de la frontière portugaise.
En 1968, Marcelo Caetano remplace António Salazar à la tête de la présidence du Conseil. Il poursuit la politique instaurée par Salazar jusqu'à la révolution du 25 avril 1974.
Le 8 mai 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, António de Oliveira Salazar, président du Conseil, prononce un discours à l'Assemblée nationale, lors duquel il bénit la victoire et la paix en Europe.
Le 3 avril 1946, António de Oliveira Salazar, président du Conseil, publie dans le quotidien O Século un message adressé au peuple portugais, dans lequel il insiste sur la nécessité de produire des aliments et de n'en consommer que le strict nécessaire dans cette période difficile d'après-guerre.
Le 5 février 1947 à Lisbonne, entouré de diverses personnalités portugaises, José Caeiro da Mata prend ses fonctions de ministre portugais des Affaires étrangères.
Dans son édition du 6 juin 1947, le quotidien portugais O Século dresse le tableau de l'Europe d'après-guerre. Le secrétaire d'État américain, George Marshall, propose l'aide des États-Unis à la condition que les pays européens s'unissent pour coordonner leur économie.
Le 25 novembre 1947, António de Oliveira Salazar, président du Conseil, rassemble les députés dans la bibliothèque de l'Assemblée nationale portugaise pour y prononcer un discours dans lequel il aborde les problèmes de l'après-guerre, ainsi que les sentiments de misère et de peur en Europe.
Le 25 novembre 1947, António de Oliveira Salazar, président du Conseil, prononce un discours dans la bibliothèque de l'Assemblée nationale portugaise lors de sa réunion avec les députés, juste avant le début de la nouvelle législature.
Le 6 mars 1953, António de Oliveira Salazar, président du Conseil portugais, rédige une circulaire confidentielle à l'intention des ambassades et délégations du Portugal, expliquant la position du pays face à la création d'une éventuelle fédération européenne.
Le 17 décembre 1956, lors de son intervention à l'Assemblée nationale portugaise, le député Carlos Mantero fait référence au Marché commun en abordant les thèmes des dépenses publiques et de la politique économique et sociale du gouvernement en cette période d’après-guerre.
Le 12 décembre 1957, lors de sa première intervention à l'Assemblée nationale portugaise, le député Mário de Oliveira aborde les appréhensions des Portugais face à la coopération européenne lancée par les traités de Rome.
Le 16 avril 1948, les représentants de l'Autriche, de la Belgique, du Danemark, de la France, de la Grèce, de l'Irlande, de l'Islande, de l'Italie, du Luxembourg, de la Norvège, des Pays-Bas, du Portugal, du Royaume-Uni, de la Suède, de la Suisse, de la Turquie et les commandants en chef des zones d'occupation en Allemagne de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis signent à Paris la convention portant création de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) qui entre en vigueur le 1er juillet 1948.
Carte figurant les États européens qui, dans le cadre du plan Marshall, se voient offrir l'aide matérielle américaine de reconstruction, l'acceptent ou la refusent, et ceux qui décident d'instituer, le 16 avril 1948 à Paris, l'Organisation européenne de coopération économique (OECE).
Signé à Paris le 16 octobre 1948 par les représentants de l'Autriche, de la Belgique, du Danemark, de la France, de la Grèce, de l'Irlande, de l'Islande, de l'Italie, du Luxembourg, de la Norvège, des Pays-Bas, du Portugal, du Royaume-Uni, de la Suède, de la Suisse, de la Turquie et par les commandants en chef des zones d'occupation en Allemagne de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis et par le commandant de la zone anglo-américaine du territoire libre de Trieste, le premier Accord de paiements et de compensations entre les pays européens vise à instaurer un système régional de paiements pour favoriser l'expansion des échanges intra-européens.
Dans son édition du 9 juillet 1949, le journal angolais A Província de Angola fait le point sur la situation du déficit portugais et sur les aides directes et indirectes du plan Marshall attribuées au Portugal et à ses provinces d'Outre-mer.
Le 5 novembre 1949, António Júlio de Castro Fernandes (3e en partant de la dr.), ministre portugais de l'Économie, arrive à l'aéroport de Lisbonne après avoir participé à une réunion du Conseil général de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) qui s'est déroulée à Paris.
Le 24 novembre 1949, Francisco Mata (à dr.), rédacteur du journal portugais O Século s’entretient avec William Averell Harriman (à g.), ambassadeur des États-Unis auprès des pays de l’Europe occidentale qui bénéficient du plan Marshall.
Le 23 janvier 1950, António Júlio de Castro Fernandes (à g.), ministre portugais de l’Économie, s’entretient avec João da Costa Leite Lumbrales (à dr.), ministre des Finances, qui est sur le point de rejoindre Paris afin de participer à l’une des réunions de l’Organisation européenne de coopération économique (OECE).
Le 24 avril 1950 à Lisbonne, Jorge Pereira Jardim, sous-secrétaire d’État portugais chargé du Commerce et de l’Industrie, assiste à l’arrivée du bateau américain «Exchester» transportant un chargement de blé dans le cadre de l’aide du plan Marshall.
Dans son édition du 27 août 1950, le quotidien portugais O Século analyse les différentes applications faites en 1949 et 1950 de l'aide financière directe et indirecte du plan Marshall attribuée au Portugal.
Le 27 décembre 1951, le quotidien portugais Jornal do Comércio dresse le bilan des projets réalisés au Portugal et dans ses colonies grâce aux aides financières du plan Marshall.
Dans son édition du 30 décembre 1951, à l’occasion de la fin du plan Marshall, le quotidien portugais O Século fait le point sur les aides financières américaines reçues par les pays européens depuis 1947.
En novembre 1954, l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) publie un rapport sur la situation et les problèmes économiques existants au Portugal.
Dans son édition du 5 juillet 1947, le quotidien portugais Diário da Manhã publie la lettre des gouvernements britannique et français invitant le Portugal à la conférence internationale qui a lieu à Paris le 12 juillet 1947. Cette conférence a pour but d'étudier les possibilités de coopération des pays européens dans le cadre du plan Marshall.
Premier rapport des conseillers commerciaux des États membres de la CEE au Portugal rédigé par le président du groupe pour le second semestre 1959. Daté du 23 juillet 1959, ce rapport analyse la conjoncture économique du pays à travers les échanges de vues des conseillers commerciaux sur l'attitude du Portugal vis-à-vis du traité de Rome, ainsi que sur les problèmes de sa participation aux pourparlers relatifs à l'institution d'une petite zone de libre-échange.
Le 4 avril 1949, la Belgique, le Canada, le Danemark, les États-Unis, la France, l'Islande, l'Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal et le Royaume-Uni signent à Washington le traité de l'Atlantique Nord. Il entre en vigueur le 24 août 1949.
Le 4 avril 1949, les ministres des Affaires étrangères de la Belgique, du Canada, du Danemark, des États-Unis, de la France, de l'Islande, de l'Italie, du Luxembourg, de la Norvège, des Pays-Bas, du Portugal et du Royaume-Uni signent à Washington le Traité de l'Atlantique Nord.
Le 24 août 1949, le président américain Harry Truman signe à Washington la convention d'application du Traité de l'Atlantique Nord. Derrière lui, de g. à dr. : Sir Frederick Hoyer Millar (Royaume-Uni), Henrik de Kauffmann (Danemark), W. D. Matthews (Canada), Louis Johnson (secrétaire américain à la Défense), Wilhelm Munthe de Morgenstierne (Norvège), Henri Bonnet (France), Pedro Theotonio Pereira (Portugal), Dean Acheson (secrétaire d'État américain), O. Reuchlin (Pays-Bas) et Mario Lucielli (Italie).
Le 23 novembre 1951, les ministres portugais des Affaires étrangères, Paulo Cunha (à g.), et de l'Armée, le général Abranches Pinto, partent pour Rome où se tient la huitième session du Conseil de l'Atlantique Nord du 24 au 28 novembre.
Du 20 au 25 février 1952, la session du Conseil de l’Atlantique Nord se tient à Lisbonne. À cette occasion, l’Alliance est restructurée; l’OTAN devient une organisation permanente dont le siège est établi à Paris.
Du 20 au 25 février 1952, les drapeaux des quatorze pays participant à la session du Conseil de l’Atlantique Nord, flottent devant l’Institut supérieur technique de Lisbonne.
Le 4 mars 1952, lors de son intervention à l'Assemblée nationale portugaise, le député Borges do Canto se réjouit de la bonne organisation portugaise lors de la réunion du Conseil de l'Atlantique Nord qui se déroule quelques jours auparavant, du 20 au 25 février, à Lisbonne.
Le 5 mars 1953, l'ambassadeur des États-Unis, Cavendish W. Cannon, prononce un discours lors de la livraison, à Lisbonne, du 50e char américain, dans le cadre du programme d’aide pour la défense mutuelle (PADM) établi entre le gouvernement des États-Unis et le gouvernement du Portugal.
Carte illustrant la signature à Washington, le 4 avril 1949, du traité de l'Atlantique Nord et les douze États fondateurs de l'OTAN. Le traité entre en vigueur le 24 août 1949.