Le 17 janvier 1966, la délégation néerlandaise arrive à Luxembourg pour la tenue d'un Conseil extraordinaire des Six en vue de trouver une solution pour mettre fin à la crise de la chaise vide, qui bloque le fonctionnement des institutions communautaires depuis six mois. A gauche, Joseph Luns, ministre néerlandais des Affaires étrangères.
Les 17 et 18 janvier 1966, lors de la session extraordinaire du Conseil des ministres des Six à Luxembourg, Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, soumet à ses partenaires européens un document qui contient dix suggestions, couramment qualifié de "décalogue", concernant le rôle de la Commission européenne et ses relations avec le Conseil.
Le 19 janvier 1966, Émile Noël, secrétaire exécutif de la Commission de la Communauté économique européenne (CEE), informe les membres du collège de la teneur des débats entre les ministres des Affaires étrangères des Six lors de la première session du Conseil extraordinaire de Luxembourg les 17 et 18 janvier afin de résoudre la crise de la chaise vide.
Le 20 janvier 1966, la Commission de la Communauté économique européenne (CEE) établit une note qui rend compte du déroulement et de la teneur des débats entre les ministres des Affaires étrangères des Six lors de la première session à Luxembourg du Conseil extraordinaire du Conseil, les 17 et 18 janvier, afin de dégager un compromis politique permettant une issue favorable à la crise de la chaise vide.
Le 25 janvier 1966, Pierre Pescatore, secrétaire général du ministère luxembourgeois des Affaires étrangères, dresse le compte rendu des délibérations du Conseil extraordinaire des Communautés européennes des 17 et 18 janvier 1966 au cours duquel les ministres des Affaires étrangères des Six réunis à Luxembourg ont examiné ensemble les possibilités de dégager un compromis politique permettant de résoudre la crise de la chaise vide.
Lors des réunions à Luxembourg les 17-18 janvier et les 28-29 janvier 1966, Pierre Werner, Premier ministre luxembourgeois et président en exercice du Conseil, propose une solution de compromis, qui va mettre fin à la crise de la chaise vide.
Le 18 janvier 1966, la France participe à Luxembourg à la session extraordinaire du Conseil visant à mettre fin à la crise de la chaise vide. Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, accueille chaleureusement son homologue français Maurice Couve de Murville.
Les 17 et 18 janvier 1966, les ministres des Affaires étrangères des Six se réunissent à Luxembourg lors d'un Conseil extraordinaire, afin d'essayer de dégager un compromis politique permettant une issue favorable à la crise de la chaise vide. Au milieu, Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères lors de la réunion de Luxembourg.
La seconde réunion du Conseil de Luxembourg (28 et 29 janvier 1966)
Le 27 janvier 1966, Émile Noël, secrétaire exécutif de la Commission de la Communauté économique européenne (CEE), informe les membres du collège de la teneur des débats au sein du Comité des représentants permanents (Coreper) des Six réunis les 26 et 27 janvier à Luxembourg afin de préparer une issue politique à la crise de la chaise vide.
Le 28 janvier 1966, Émile Noël, secrétaire exécutif de la Commission de la Communauté économique européenne (CEE), informe les membres du collège de la teneur des débats entre les ministres des Affaires étrangères des Six lors de la seconde session du Conseil extraordinaire de Luxembourg, les 28 et 29 janvier, afin de trouver une issue à la crise de la chaise vide.
Le 28 janvier 1966 débute la seconde session du Conseil extraordinaire de Luxembourg sous la présidence de Pierre Werner, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères luxembourgeois, pour régler la crise de la chaise vide, qui paralyse depuis six mois le fonctionnement de la Communauté. Christian Calmes (à droite), secrétaire général du Conseil discute avec Pierre Werner (à gauche), qui préside la réunion. Le 29 janvier 1966, un compromis est finalement trouvé mettant fin au blocage des institutions communautaires.
Le 28 janvier 1966, Gerhard Schröder (au milieu), ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne, fait face à la presse lors de la seconde réunion du Conseil extraordinaire de Luxembourg. Le lendemain, le 29 janvier, les Six parviennent à un compromis politique à la suite duquel la France accepte de reprendre sa place au sein du Conseil pour permettre à la Communauté de reprendre le rythme normal de son activité intérieure et extérieure.
Le 29 janvier 1966, les Six parviennent à Luxembourg à un compromis politique à la suite duquel la France accepte de reprendre sa place au sein du Conseil pour permettre à la Communauté de reprendre le rythme normal de son activité intérieure et extérieure.
Le 29 janvier 1966, le Conseil de ministres des Six réuni extraordinairement à Luxembourg sous la présidence de Pierre Werner diffuse un communiqué de presse relatif aux décisions qu'il a adoptées sur les relations futures entre le Conseil et la Commission européenne en vue de mettre un terme à la crise de la chaise vide qui paralyse le fonctionnement de la Communauté depuis l'échec de la nuit du 30 juin 1965.
«Ring ouvert pour le 2e round!» Le 29 janvier 1966, commentant la session extraordinaire du Conseil à Luxembourg sous la présidence de Pierre Werner, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, le caricaturiste allemand Stig illustre l'épreuve de force engagée entre la France et ses cinq partenaires européens pour régler la crise de la chaise vide qui paralyse depuis six mois le fonctionnement de la Communauté. Dans le ring, le ministre fédéral allemand des Affaires étrangères Gerhard Schröder (à gauche) et son homologue français Maurice Couve de Murville (à droite).
Le 30 janvier 1966, Émile Noël, secrétaire exécutif de la Commission de la Communauté économique européenne (CEE), informe les membres du collège des décisions adoptées par les ministres des Affaires étrangères des Six lors de la seconde session du Conseil extraordinaire de Luxembourg, les 28 et 29 janvier, afin de trouver une issue à la crise de la chaise vide.
Le 29 janvier 1966, à l'issue du Conseil extraordinaire des ministres des Six à Luxembourg, Pierre Werner, Premier ministre et ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, évoque la portée du compromis politique qui met fin à la crise de la chaise vide qui, pendant plus de six mois, a vu la France boycotter à Bruxelles les réunions des organes communautaires de nature intergouvernementale.
Les 17-18 et 28-29 janvier 1966, réuni en session extraordinaire à Luxembourg, le Conseil de ministres de la Communauté économique européenne (CEE) entend les demandes françaises sur la mise en oeuvre de la règle du vote à la majorité et sur le rôle de la Commission européenne. Le "compromis de Luxembourg" met ainsi fin à la "crise de la chaise vide" ouverte depuis le 30 juin 1965.
"Le retour du frère perdu". En janvier 1966, le caricaturiste allemand Köhler illustre la fin de la crise de la chaise vide et la décision de la France, dirigée par le général de Gaulle, de reprendre sa place au sein du Conseil de la Communauté économique européenne (CEE) suite au compromis de Luxembourg des 29 et 30 janvier.
"Ah, enfin libre !" Le 1er février 1966, le quotidien socialiste autrichien Arbeiter-Zeitung illustre le compromis de Luxembourg qui met un terme à la crise de la chaise vide et à la paralysie de la Communauté économique européenne (CEE) suite au boycott temporaire de la France.
Le 9 mars 1966, Ludwig Metzger, vice-président du Parlement européen, présente à ses collègues de l'Assemblée les conclusions d'un rapport de la commission politique sur le "compromis de Luxembourg" qui a mis un terme à la crise de chaise vide ouverte le 30 juin 1965.
Le 9 mars 1966, le Parlement européen adopte une résolution qui rend compte de la position officielle de l'Assemblée sur le "compromis de Luxembourg" qui, le 29 janvier, a mis un terme à la crise de chaise vide ouverte le 30 juin 1965.
La seconde réunion du Conseil de Luxembourg (28 et 29 janvier 1966)
Dans cette interview, Pierre Pescatore, ancien secrétaire général du ministère luxembourgeois des Affaires étrangères, décrit la position du Luxembourg face à la crise de la chaise vide et définit la nature et les conséquences politiques du compromis de Luxembourg.
Le 31 janvier 1966, Rolf Lahr, secrétaire d'État au Ministère des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA), décrit l'opinion du gouvernement fédéral sur les résultats du Conseil extraordinaire des 28 et 29 janvier à Luxembourg à l'issue duquel les Six ont arrêté un compromis politique mettant un terme à la crise de la chaise vide.
Le 19 janvier 1966, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung s'interroge sur la nature d'un compromis politique possible pour les Six lors de la session extraordinaire du Conseil à Luxembourg afin de mettre un terme à la crise de la chaise vide.
Le 19 janvier 1966, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung commente les débats entre les représentants des Six lors de la première réunion extraordinaire du Conseil à Luxembourg destinée à mettre un terme à la crise de la chaise vide.
Le 20 janvier 1966, le journal est-allemand Neues Deutschland analyse les propositions avancées par la France les 17 et 18 janvier à Luxembourg lors de la première session extraordinaire du Conseil pour mettre un terme à la crise de la chaise vide.
Le 31 janvier 1966, le quotidien allemand Die Welt commente les résultats politiques acquis par les Six à l'issue de la seconde session extraordinaire du Conseil à Luxembourg.
Le 31 janvier 1966, le quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung mesure la portée du compromis institutionnel de Luxembourg et démontre pourquoi la France a intérêt à rester membre du Marché commun européen.
Le 19 janvier 1966, le quotidien catholique La Libre Belgique rend compte de la première réunion, les 17 et 18 janvier à Luxembourg, des ministres des Affaires étrangères des Six afin de surmonter ensemble la crise de la chaise vide.
Le 20 janvier 1966, commentant la première réunion, les 17 et 18 janvier à Luxembourg, des ministres des Affaires étrangères des Six et dans la perspective de leur réunion décisive des 28 et 29 janvier, le quotidien catholique La Libre Belgique décrit les positions de chacun et examine les voies possibles d'un compromis politique pour surmonter la crise de la chaise vide.
Le 20 janvier 1966, participant à Strasbourg à un échange de vues entre les institutions communautaires sur la crise de la chaise vide et sur les moyens de la résoudre, Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, décrit la position de la Belgique dans ce dossier et rend compte des efforts politiques poursuivis par les ministres des Affaires étrangères des Six lors de leur première réunion à Luxembourg les 17 et 18 janvier.
En mai 1966, Paul-Henri Spaak, député socialiste et ancien ministre belge des Affaires étrangères, évoque dans les colonnes du trimestriel français Le 20e siècle fédéraliste certains de ses souvenirs liés à plusieurs négociations diplomatiques européennes et s'attarde notamment sur l'attitude de la France dans les développements de la crise de la chaise vide et dans l'adoption, en janvier 1966, du compromis de Luxembourg.
Le 18 janvier 1966, après plus de six mois de crise, la délégation française dirigée par le ministre des Affaires étrangères Maurice Couve de Murville (au centre) participe à Luxembourg à la session extraordinaire du Conseil des ministres des Six.
Le 20 janvier 1966, au lendemain de la première réunion à Luxembourg du Conseil extraordinaire des ministres des Six, le quotidien conservateur français Le Figaro commente les responsabilités de chacun dans le déclenchement, dans la nuit du 30 juin 1965, de la crise de la chaise vide et s'interroge sur les chances d'aboutir à un compromis politique qui ménagerait l'esprit communautaire.
Le 1er février 1966, le quotidien français Le Monde commente le contenu et la portée du "compromis" politique adopté par les Six les 28 et 29 janvier 1966 à Luxembourg mettant ainsi fin à la crise de la chaise vide.
En février 1966, le mensuel français Le Monde diplomatique accueille avec satisfaction le "compromis de Luxembourg" qui, le 29 janvier 1966, a mis un terme à la crise de la chaise vide.
Le 21 février 1966, le général de Gaulle tient une conférence de presse au cours de laquelle il évoque la portée du "compromis de Luxembourg" et rappelle les objectifs politiques de la France.
Le 20 janvier 1966, Gaetano Martino, ancien président du Parlement européen, commente les propositions avancées à Luxembourg par la France sur le rôle de la Commission européenne et sur ses relations avec le Conseil comme une condition de son retour au sein du Conseil.
Le 20 janvier 1966, le quotidien italien Corriere della Sera titre sur les difficiles négociations politiques de Luxembourg censées mettre un terme à la crise dite "de la chaise vide" qui divise les Six depuis le 30 juin 1965.
Le 31 janvier 1966, le quotidien Luxemburger Wort commente la portée du compromis institutionnel trouvé à Luxembourg le 29 janvier 1966, mettant ainsi fin à la crise de la chaise vide.
Dans ses Mémoires, Paul-Henri Spaak, ancien ministre belge des Affaires étrangères, pointe les origines politiques et institutionnelles de la crise de la chaise vide de 1965 et décrit le déroulement des négociations diplomatiques ayant permis, le 29 janvier 1966 à Luxembourg, d'atteindre un compromis politique pour mettre fin à la crise communautaire.
Dans ses Mémoires, Pierre Werner, ancien Premier ministre et ministre des Affaires étrangères luxembourgeois, évoque le déroulement des négociations ayant conduit en janvier 1966 au compromis institutionnel de Luxembourg permettant de mettre fin à la crise de la chaise vide.
Dans ses Mémoires, Robert Marjolin, ancien vice-président de la Commission de la Communauté économique européenne (CEE), relate les origines de la crise de la chaise vide et évalue la portée politique du "compromis de Luxembourg" qui a permis, en janvier 1965, d'y mettre un terme.
Dans cette interview, Étienne Davignon, chef de cabinet de 1964 à 1966 du ministre belge des Affaires étrangères, Paul-Henri Spaak, revient longuement sur les négociations entre les États membres des Communautés européennes ayant abouti le 29 janvier 1966 au «compromis de Luxembourg», mettant ainsi un terme à la crise de chaise vide ouverte le 30 juin 1965.
Dans cette interview, Étienne Davignon, chef de cabinet, de 1964 à 1966, du ministre belge des Affaires étrangères, Paul-Henri Spaak, revient sur la portée du compromis institutionnel trouvé à Luxembourg le 29 janvier 1966 mettant fin à la crise de la chaise vide et en précise les faiblesses.
Dans cette interview, Étienne Davignon, chef de cabinet, de 1964 à 1966, du ministre belge des Affaires étrangères, Paul-Henri Spaak, évoque le rôle de celui-ci dans la résolution de la crise de la chaise vide.
Dans cette interview, Étienne Davignon, chef de cabinet du ministre belge des Affaires étrangères Paul-Henri Spaak entre 1964 et 1966, décrit la déception de la Commission européenne suite au compromis institutionnel accepté par les Six à Luxembourg le 29 janvier 1966.