Le 27 novembre 1990, l'Italie signe à Paris l'accord d'adhésion à la convention d'application (du 19 juin 1990) de l'accord signé à Schengen (Luxembourg) le 14 juin 1985 par les représentants de la République fédérale d'Allemagne (RFA), de la Belgique, de la France, du Luxembourg et des Pays-Bas sur la suppression graduelle des contrôles aux frontières communes.
Le 3 juin 1991, lors des débats à l'Assemblée nationale française sur la ratification de la convention d'application de l'accord de Schengen du 27 novembre 1990 et du projet de loi autorisant l'approbation de l'accord d'adhésion de l'Italie à ladite convention, Élisabeth Guigou, ministre déléguée aux Affaires européennes, expose les enjeux de la libre circulation des personnes en Europe.
Le 25 juin 1991, l'Espagne signe à Bonn l'accord d'adhésion à la convention d'application (du 19 juin 1990) de l'accord signé à Schengen (Luxembourg) le 14 juin 1985 par les représentants de la République fédérale d'Allemagne (RFA), de la Belgique, de la France, du Luxembourg et des Pays-Bas sur la suppression graduelle des contrôles aux frontières communes.
Le 25 juin 1991, le Portugal signe à Bonn la convention d'application (du 19 juin 1990) de l'accord signé à Schengen (Luxembourg) le 14 juin 1985 par les représentants de la République fédérale d'Allemagne (RFA), de la Belgique, de la France, du Luxembourg et des Pays-Bas sur la suppression graduelle des contrôles aux frontières communes.
Le 12 février 1992, lors de l'adoption par le gouvernement allemand du projet de loi portant ratification de la convention signée à Schengen du 19 juin 1990 par les représentants de la République fédérale d'Allemagne (RFA), de la Belgique, de la France, du Luxembourg et des Pays-Bas, Rudolf Seiters, ministre allemand de l'Intérieur, souligne la portée politique de cet accord pour la suppression graduelle des contrôles aux frontières communes et pour la libre circulation des personnes.
Le 3 mai 1993, le quotidien français Le Monde analyse les raisons qui conduisent la France à vouloir maintenir un contrôle à ses postes frontières en contradiction avec l'accord de 1985 et avec la convention de Schengen du 19 juin 1990 sur la suppression graduelle des contrôles aux frontières communes.
Le 22 novembre 1994, lors des débats à l'Assemblée nationale, Alain Lamassoure, ministre délégué aux Affaires européennes, répond aux questions des parlementaires français sur la mise en œuvre de la convention de Schengen.
Le 25 mars 1995, quelques militants du Front National, parti d'extrême droite français, manifestent à Menton, au poste de frontière franco-italien, contre l'entrée en vigueur, le lendemain, de l'Accord de Schengen dont ils craignent les retombées sur le marché du travail en France.