Le 31 mars 1965, la Commission de la Communauté économique européenne présente au Conseil trois propositions dont une concerne le remplacement progressif des contributions financières des États membres par des ressources propres.
Le 3 avril 1965, Fernand Dehousse, sénateur socialiste belge et membre du Parlement européen, plaide dans le quotidien Le monde du travail, publié par la Fédération provinciale liégeoise du parti socialiste belge (PSB), en faveur d'une Europe politique, d'une Europe sociale et d'un accroissement des pouvoirs de l'Assemblée afin, notamment, de pouvoir contrôler les dépenses liées à la Politique agricole commune (PAC).
Le 12 mai 1965, le Parlement européen adopte une résolution sur les propositions de la Commission européenne relatives au financement de la Politique agricole commune (PAC) et à l'instauration de ressources propres pour la CEE.
Le 13 juillet 1965, le service de coopération économique du Quai d'Orsay rédige une note qui présente la situation de blocage dans laquelle se trouve la Communauté suite à l'échec des négociations sur le règlement financier de la politique agricole commune (PAC) à l'origine de la crise de la chaise vide.
Le 20 octobre 1965, Walter Hallstein, président de la Commission de la Communauté économique européenne (CEE), expose devant le Parlement européen les origines de la crise qui secoue la Communauté et décrit l'action de la Commission.
Les Pays-Bas, représentés par leur ministre des Affaires étrangères, Joseph Luns, sont le principal adversaire de la France dans les débats sur le mode de financement de la Politique agricole commune (PAC).
Le 24 juillet 1966, Walter Hallstein, président de la Commission européenne, prononce un discours dans lequel il passe en revue les résultats du marathon agricole du 11 mai 1966 et s'exprime sur la décision adoptée par le Conseil de ministres dans la nuit du 23 au 24 juillet.
Dans ses Mémoires, Robert Marjolin, vice-président de la Commission de la Communauté économique européenne (CEE) de 1962 à 1967, explique les raisons de son opposition aux idées soutenues par certains commissaires et contenues dans la proposition présentée au Parlement européen le 24 mars 1965. Cette proposition prévoit, principalement, la mise en place du Marché commun agricole, la mise en place progressive d’un système de ressources propres mais aussi une modification radicale de l’équilibre des pouvoirs des institutions en matière budgétaire.
Dans ses Mémoires, Pierre Werner, ancien Premier ministre luxembourgeois, rappelle les crises qui ont émaillé l'année 1965 au sujet du financement et de la mise en place de la Politique agricole commune (PAC).
Le 5 juillet 1965, le quotidien italien Corriere della Sera retrace l'évolution des négociations communautaires sur la question du financement de la Politique agricole commune (PAC) et décrit les causes de leur échec.
Le 22 juillet 1965, le quotidien néerlandais Nieuwe Rotterdamse Courant décrit l’inquiétude du Parlement européen et de Walter Hallstein, président de la Commission de la Communauté économique européenne (CEE), face aux difficultés à résoudre la crise relative aux modalités de financement de la Politique agricole commune (PAC).
En 1965, le Lëtzeburger Bauere-Kalenner, périodique de la Centrale paysanne luxembourgeoise, appelle de ses voeux la mise en place d'une politique agricole commune en Europe.
Le 10 mai 1966, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung examine les longues négociations sur le financement de la Politique agricole commune (PAC) au sein de la Communauté économique européenne (CEE).
Le 3 juillet 1968, face aux difficultés de financement de la Politique agricole commune (PAC), la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) s'inquiète de la situation difficile dans laquelle se trouve l'agriculture française.
Le 22 décembre 1969, commentant la réunion des ministres des Affaires étrangères, des Finances et de l'Agriculture des Six à Bruxelles, le quotidien français Le Monde dresse un premier bilan des difficiles négociations en cours sur le financement de la Politique agricole commune (PAC).
«Je vois, Pisani, vous allez encore me parler de la guerre du poulet !..» Le 10 août 1963, le caricaturiste français Lap ironise sur la guerre du poulet qui oppose les États-Unis aux États membres de la Communauté économique européenne, en particulier la France. En réponse à la taxation par la CEE, notamment la France et l'Allemagne de l'Ouest, des importations de volailles américaines, le gouvernement américain met en place, une chicken tax (taxe du poulet), un droit de douane de 25 % sur les importations de certains produits européens (les eaux de vie, camions, dextrines et amidons…). Le général de Gaulle (à gauche) se montre de plus en plus impatient à l’égard des négociations menées par son ministre de l'Agriculture Edgar Pisani (à droite) afin de résoudre le conflit en cours.
"Les instructions pour Bruxelles : je suis Maurice Couve de Murville, je ne suis pas jean-foutre,..." : Le 30 juin 1965, Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil de ministres, marque son opposition aux propositions de la Commission relatives au financement de la PAC et quitte son siège au Conseil.
Le 9 juillet 1965, le quotidien allemand Die Zeit avance plusieurs hypothèses d'interprétation au sujet de la politique du général de Gaulle qui place la France en marge de ses partenaires du Marché commun européen.
Le 14 juillet 1965, le quotidien français Le Monde critique la décision du général de Gaulle de boycotter à Bruxelles les réunions des organes communautaires de nature intergouvernementale et d'ouvrir ainsi la crise de la chaise vide.