Le 15 mars 1946, Clement Attlee, Premier ministre britannique, prononce devant la Chambre des Communes un discours soulignant les difficultés mais aussi la nécessité pour l'Inde d'accéder à l'indépendance.
Le 3 juin 1947, Lord Mountbatten et les principaux leaders des Indes concluent à New-Delhi la partition du pays selon le plan britannique. De g. à dr.: Pandit Jawaharlal Nehru, vice-président du gouvernement par intérim, Lord Ismay, conseiller de Lord Mountbatten, Lord Mountbatten, vice-roi des Indes et Ali Jinnah, président de la ligue musulmane pour les Indes.
Le 14 juin 1947, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung analyse les conséquences de l'indépendance politique de l'Inde et craint un regain de violence entre les communautés hindoues et musulmanes suite à la partition effective entre l'Inde et le Pakistan.
Le 24 janvier 1950, l'Assemblée constituante de l'Inde adopte l'hymne national indien inspiré d'une chanson écrite et composée par le lauréat du Prix Nobel de littérature Rabindranath Tagore.
"Adieu au colonialisme!" Au début des années cinquante, le caricaturiste néerlandais d'origine berlinoise Behrendt dénonce la politique internationale de l'Union soviétique qui cherche à profiter de la vague de décolonisation en Asie et au Moyen-Orient pour promouvoir l'idéologie communiste au sein des nouvelles nations indépendantes. Dans un monde dominé par les deux superpuissances (États-Unis et URSS), qui se livrent à une guerre froide, Fritz Behrendt s’interroge sur l'avenir des pays décolonisés représentés par un groupe de 4 personnes aux traits stéréotypées (une femme asiatique, un homme avec un turban vêtu d'un costume traditionnel indien, un homme de couleur en boubou, un homme du monde arabo-musulman en tenue de bédouin). Ces derniers, tout en saluant le départ définitif du colonisateur européen (un homme en moustache à l'air britannique vêtu du costume colonial, un parapluie, ses clubs de golf et sa valisette) ne se rendent pas compte que deux nouveaux personnages essaient déjà de remplacer l’ancien colonisateur. De gauche à droite, Nikita Khrouchtchev, premier secrétaire du Parti communiste de l'Union soviétique, casque colonial sur la tête tenant sous les bras un dossier intitulé « Stalin » et Nikolaï Boulganine, président du Conseil des ministres de l'URSS, portant un sac à dos arborant un fanion soviétique, tentent d’entrer sur la pointe des pieds par la porte arrière de la maison, qui symbolise les nouveaux États indépendants.
Le 2 septembre 1945, Hô Chi Minh, au nom du gouvernement provisoire, décrète l'indépendance du pays et proclame officiellement la naissance de la République démocratique du Viêt Nam (RDV).
Le 28 février 1946, Hô Chi Minh demande au président américain Harry S. Truman le soutien des États-Unis dans sa lutte pour l'indépendance de la République démocratique du Viêt Nam.
En mars 1946, se tient à Paris une conférence entre les délégués de la France et du Viêt Nam qui aboutit à la reconnaissance par la France de la République démocratique du Viêt Nam dans le cadre de l'Union française.
«Dans le pays indochinois, loin derrière l'Inde. Bảo Đại: "Ils n'oseront pas-car je porte un luxueux maillot de bain très diplomatique!"» En février 1950, le caricaturiste allemand Lang illustre la menace communiste qui pèse sur l'Indochine, malgré le soutien politique et militaire de la France au régime de Bảo Đại.
Le 6 mai 1953, le président américain Dwight D. Eisenhower adresse à l'ambassadeur américain en France cette lettre dans laquelle il indique tout l'intérêt que portent les États-Unis au conflit en Indochine et confirme le soutien des États-Unis à la France.
Vue des troupes françaises lors de la bataille de Diên Biên Phu, qui commence le 13 mars 1954 par l'assaut des troupes du Viêt-minh et se termine le 7 mai 1954 par la reddition des troupes françaises.
Le 7 mai 1954, après 57 jours de combats, l'armée française est vaincue à Diên Biên Phu dans le Nord Tonkin. Cette défaite constitue une étape importante dans le processus de décolonisation en Indochine.
Le 7 mai 1954, la chute du camp militaire français de Diên Biên Phu accélère la fin de la présence coloniale française en Indochine. Le lendemain de la défaite française, Hô Chi Minh adresse ses félicitations à ses troupes.
Le 8 mai 1954, après la chute de Diên Biên Phu, le quotidien communiste français L'Humanité dénonce la politique de la France en Indochine et appelle à un cessez-le-feu immédiat.
Le 8 mai 1954, au lendemain de la chute du camp retranché de Diên Biên Phu, le quotidien français Le Figaro titre sur le sacrifice des militaires français et dénonce l'attitude des responsables communistes français dans la guerre d'Indochine.
Le 10 juillet 1954, alors qu'il est sur le point de se rendre à Genève pour négocier la fin des hostilités en Indochine, Pierre Mendès France s'adresse aux Français pour leur expliquer la position de son gouvernement.
Les accords de la conférence de Genève, du 20 au 21 juillet 1954, mettent fin à la guerre d'Indochine et règlent les détails de la cessation des hostilités entre la France, le Cambodge et le Laos.
Déclaration finale de la conférence de Genève qui, le 21 juillet 1954, met fin à la guerre d'Indochine opposant depuis 1946 la France, le Cambodge, le Laos et le Viêt Nam.
"Riz-Amer". En 1954, commentant la fin de la guerre d'Indochine, le caricaturiste français Pinatel insiste sur le lourd bilan humain et financier du conflit (à gauche en serveur, Pierre Mendès France, président du Conseil).
Signés les 20 et 21 juillet 1954 en présence du Premier ministre français Pierre Mendès France et du ministre des Affaires étrangères britannique Anthony Eden, les accords de Genève mettent fin à la guerre d'Indochine.
"Diên Biên Phu: Les deux parties veulent assoir leurs futures actions diplomatiques sur une base solide" En 1954, le caricaturiste allemand Köhler dresse un portrait cynique des négociations devant mettre fin aux hostilités en Indochine.
Réunis à Genève du 20 au 21 juillet 1954, les délégués français, vietnamiens, soviétiques, chinois et américains parviennent, le 21 juillet 1954, à un accord de compromis au sujet du conflit d'Indochine. Le 22 juillet 1954, l'appel de Hô Chi Minh évoque les différents aspects de l'accord.
Le 6 mars 1946, la France reconnaît la République démocratique du Viêtnam dans le cadre de l'Union française. La dégradation des relations entre le président du Viêtnam, Hô Chi Minh, et la France est à l'origine de la guerre d'Indochine. Le 7 mai 1954, la chute du camp retranché français de Diên Biên Phu sonne la fin du conflit. Le 21 juillet 1954, les accords de paix sont signés à Genève.
"Une rencontre amicale en Indochine". Le 20 janvier 1955, le périodique satirique soviétique Krokodil ironise sur l'avancée de l'influence des Américains en Indochine à peine les Français partis.
En juillet 1954, le quotidien allemand Die Welt analyse les tensions qui divisent la France et ses protectorats du Maghreb et s'interroge sur la possibilité d'une nouvelle guerre d'indépendance au Maroc et en Tunisie.
Le 19 août 1954, de jeunes hommes manifestent leur joie dans les rues de Tunis et agitent une banderole de reconnaissance vis-à-vis du leader indépendantiste Habib Bourguiba et de Pierre Mendès France, président du Conseil français, qui a déclaré la Tunisie autonome le 31 juillet 1954.
Le 3 novembre 1954, le quotidien communiste français L'Humanité défend la légitimité des revendications indépendantistes des peuples tunisien, marocain et algérien.
Le 4 mars 1956, commentant l'indépendance du Maroc, le quotidien italien Il nuovo Corriere della Sera met en lumière la position de la France quant au processus de décolonisation en Afrique du Nord.
Le 4 juin 1958, le général de Gaulle prononce sur le Forum d'Alger un discours dans lequel il déclare que l'Algérie n'est peuplée que de Français à part entière et dotés des mêmes droits et des mêmes devoirs.
"Une année algérienne sans fin - 1958: "Suivez-moi, je vous guide...-1959:...au but". En 1959, le caricaturiste allemand Ernst Maria Lang dénonce l'absurdité de la guerre d'Algérie et critique la politique y menée par le général De Gaulle.
Évoquant la guerre d'Algérie, le caricaturiste allemand Fritz Behrendt illustre la position inconfortable du général de Gaulle, président de la République française, face à l'opposition entre les nationalistes algériens (à dr.) et les défenseurs de l'Algérie française membres de l'Organisation de l'Armée secrète (OAS).
Lorsque le président français Charles de Gaulle prononce son discours radiotélévisé du 29 janvier 1960, Alger est en pleine insurrection. Comme une grande partie de l'opinion publique française, le chef de l'État condamne le soulèvement algérien.
Le 5 novembre 1960, le caricaturiste allemand Herbert Kolfhaus illustre l'absurdité de la guerre d'Algérie et évoque la position intenable de Charles de Gaulle, président de la République française, face à l'imbroglio politico-militaire du conflit algérien.
Le 11 décembre 1960, lors du voyage en Algérie du général de Gaulle, président de la République française, un cordon de CRS (Compagnie républicaine de sécurité) surveille une manifestation pour l'Algérie indépendante dans le quartier algérois de Belcourt.
Affiche diffusée en 1962 par le quotidien L'Humanité, organe du Parti communiste français, pour dénoncer les actions de l'Organisation de l'Armée secrète (OAS) et la mansuétude de la presse (L'Aurore, Le Parisien Libéré) à l'égard du mouvement des partisans de l'Algérie française. La cagoule pointue et la longue tunique rappellent celles des suprémacistes blancs du Ku Klux Klan, organisation raciste d'extrême-droite aux États-Unis.
Ouverte le 7 mars 1962, la deuxième conférence d'Évian et la signature, le 18 mars 1962, des accords d'Évian permettent à l'Algérie d'accéder à l'indépendance.
Le 19 mars 1962, commentant la signature des accords d'Évian, le quotidien italien Corriere della Sera dépeint l'attitude de la France en ce qui concerne l'indépendance algérienne.
Signés le 18 mars 1962, les accords d'Évian sur l'Algérie font l'objet, sur l'antenne de RTL, de commentaires de la part des principaux partis politiques français.
Le 20 mars 1962, à l'occasion d'une session extraordinaire de l'Assemblée nationale, les députés et sénateurs français prennent connaissance des déclarations du président de la République Charles de Gaulle et du gouvernement suite à la signature des accords d'Évian sur l'Algérie.
Le 20 mars 1962, l'Assemblée nationale se réunit en session extraordinaire pour débattre des accords d'Évian signés deux jours auparavant. Ceux-ci proclament un cessez-le-feu en Algérie, l'organisation d'un référendum sur l'avenir du département français et l'octroi des pleins pouvoirs au gouvernement.
Ce reportage, réalisé par les journalistes Euloge Boissonnade et Jean-Pierre Farkas et diffusé le 20 mars 1962 sur Radio Luxembourg, décrit la situation dans les rues d'Oran et d'Alger au lendemain de la signature, le 19 mars 1962, des accords d'Évian permettant à l'Algérie d'accéder à l'indépendance.
Le 23 mars 1962, Louis Joxe, ministre français chargé des Affaires algériennes, prononce une allocution radiodiffusée pour expliquer le contenu des accords franco-algériens signés à Évian cinq jours plus tôt ainsi que les perspectives d'avenir qui s'offrent à l'Algérie.
Le 26 mars 1962, le président de Gaulle prononce une allocution radiodiffusée et télévisée dans laquelle il exhorte la population française à soutenir la politique algérienne du gouvernement français et à adopter le cessez-le-feu et l'autodétermination en Algérie.
Lorsque, le 1er juillet 1962, les Algériens se prononcent par référendum pour l'indépendance de leur pays, des milliers de pieds-noirs - Français installés en Algérie - retournent en France.
Le 1er novembre 1954, l'insurrection dans les Aurès est le point de départ de la guerre d'Algérie. Le 1er juin 1958, le général de Gaulle revient au pouvoir. Le 18 mars 1962, les accords d'Évian marquent la fin de la guerre. La France reconnaît l'indépendance de l'Algérie le 3 juillet 1962.