En tant que président de la commission juridique de l'Union parlementaire européenne (UEP) chargée de préparer une "Constitution pour les États-Unis d'Europe", François de Menthon adresse, en juin 1948, à Richard Coudenhove-Kalergi, secrétaire général de l'UEP, le texte final d'un projet de Constitution européenne.
Le 14 février 1984, le Parlement européen adopte, à une très large majorité (237 voix contre 31 moins 43 abstentions), le projet de traité instituant l'Union européenne, dit "projet Spinelli" du nom du député italien et président de la commission institutionnelle chargée de sa rédaction.
Par cette résolution du 11 juillet 1990, le Parlement européen décide d'élaborer un projet de constitution de l'Union européenne sur la base des éléments essentiels du projet Spinelli du 14 février 1984 et de ses orientations pour tenir compte de l'expérience de l'Acte unique européen.
Le 9 février 1994, le député belge Fernand Herman présente au Parlement européen, au nom de la commission institutionnelle dont il est le rapporteur, un projet de constitution de l'Union européenne.
Dans sa résolution du 10 février 1994, le Parlement européen "prend acte avec satisfaction" des travaux de la commission institutionnelle ayant abouti au projet de constitution de l'Union européenne, présenté par son rapporteur, le Belge Fernand Herman, et joint le projet en annexe à la résolution afin de lui assurer la plus large diffusion.
Die Diskussionen um eine Europäische Verfassung (2000-2001)
Le 4 novembre 1999, Johannes Rau, président de la République fédérale d'Allemagne (RFA), publie dans les colonnes du quotidien français Le Monde un article dans lequel il se prononce en faveur d'une Europe fédérale visant à une meilleure répartition du pouvoir et des compétences.
Le 19 janvier 2000, dans une interview accordée au quotidien français Le Monde Jacques Delors, président de la Commission européenne de 1985 à 1995, demande une fédération des États-nations pour permettre à un noyau d'aller plus loin dans une Europe élargie.
Le 10 avril 2000, Valéry Giscard d'Estaing, ancien président de la République française, et Helmut Schmidt, ancien chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), livrent dans le quotidien français Le Figaro leur point de vue sur les réformes institutionnelles à engager afin de préparer l'Union européenne à son prochain élargissement.
Mit einer Rede am 12. Mai 2000 an der Humboldt-Universität nimmt Bundesaußenminister Joschka Fischer in seinem persönlichen Namen an der Debatte über die Zukunft der Europäischen Union teil, indem er den Abschluss eines Verfassungsvertrag zur Gründung einer europäischen Föderation auf Grundlage des Subsidiaritätsprinzips vorschlägt.
Am 13. Mai 2000 kommentiert die französische Tageszeitung Le Figaro die Rede des Bundesaußenministers Joschka Fischer, in der er in seinem persönlichem Namen den Abschluss eines Verfassungsvertrags zur Gründung einer europäischen Föderation auf Grundlage des Subsidiaritätsprinzips vorschlägt.
Am 11. Juni 2000 antwortet der französische Außenminister Hubert Védrine auf die Vorschläge seines deutschen Amtskollegen Joschka Fischer zur Finalität der Europäischen Union und stellt eigene Überlegungen über die Konzepte der Föderation und der Föderation von Nationalstaaten an.
In einem Kommentar zur Rede des Bundesaußenministers Joschka Fischer über die Finalität der europäischen Integration erläutert der Historiker Rudolf von Thadden, Koordinator der Bundesregierung für die deutsch-französische Zusammenarbeit, in der französischen Tageszeitung Le Monde die unterschiedliche Einstellung der Franzosen und der Deutschen zum Föderalismus.
Le 16 juin 2000, Alain Juppé, ancien Premier ministre français, et Jacques Toubon, ancien garde des Sceaux, présentent et expliquent dans le quotidien français Le Figaro leur projet, d'inspiration gaulliste, de Constitution pour l'Europe.
In seiner Rede am 27. Juni 2000 vor dem Deutschen Bundestag in Berlin kündigt der französische Staatspräsident Jacques Chirac den Beginn einer Übergangszeit in Richtung einer institutionellen Neugründung der Europäischen Union an. Vorbereitende Überlegungen zur Neuorganisierung der Verträge, die transparent angestellt werden sollen, könnten zur Verabschiedung der ersten europäischen Verfassung führen. Jacques Chirac schlägt unter anderem die Schaffung einer „Pioniergruppe“ von Ländern vor, die gemeinsam mit Frankreich und Deutschland an allen Formen der verstärkten Zusammenarbeit teilnehmen.
Der französische Staatspräsident Jacques Chirac hält anlässlich seines Staatsbesuchs in Berlin am 26. und 27. Juni 2000 eine Rede im Bundestag, in der er sich vor Beginn der französischen EU-Ratspräsidentschaft zu Fragen im Zusammenhang mit dem europäischen Einigungswerk äußert.
Le 28 juin 2000, le quotidien français Libération commente la volonté affichée par Jacques Chirac, président de la République française, de relancer l'approfondissement de l'Union européenne.
Am 28. Juni 2000 kommentiert die Tageszeitung Süddeutsche Zeitung die Rede des französischen Staatspräsidenten Jacques Chirac vor dem Deutschen Bundestag über die Zukunft der Europäischen Union und verweist auf die Berliner Rede des deutschen Außenministers Joschka Fischer vom 12. Mai.
Am 29. Juni 2000 vergleicht die deutsche Wochenzeitschrift Die Zeit die Rede des französischen Präsidenten Jacques Chirac über die Perspektiven der Europäischen Union mit der Rede, die der Bundesaußenminister Joschka Fischer am 12. Mai in Berlin gehalten hat.
Le 29 juin 2000, le quotidien luxembourgeois Tageblatt examine le discours prononcé le 27 juin 2000 au Bundestag par le président français Jacques Chirac sur l'avenir de l'Europe et le qualifie de tournant dans la politique européenne de la France.
En juillet 2000, Giuliano Amato, président du Conseil des ministres italien, commente dans la revue Affari esteri le discours de Joschka Fischer sur la finalité de l’intégration européenne. Le 12 mai 2000, le ministre allemand des Affaires étrangères avait proposé la conclusion d'un traité constitutionnel portant création d'une Fédération européenne.
Die Diskussionen um eine Europäische Verfassung (2000-2001)
Le 6 juillet 2000, Carlo Azeglio Ciampi, président de la République italienne, prononce à l'Université de Leipzig un discours dans lequel il se prononce en faveur d'une Constitution européenne qui, selon lui, démontrera notamment la dynamique du processus communautaire et augmentera la légitimité démocratique de l'Union européenne.
Le 21 septembre 2000, Guy Verhofstadt, Premier ministre belge, expose à Bruxelles sa vision de l'Europe et propose notamment la rédaction d'une déclaration signée par les Quinze pour indiquer la direction de l'objectif final de l'Union européenne.
Dans un discours prononcé à Varsovie le 6 octobre 2000, le Premier ministre britannique Tony Blair défend l'idée d'une Union européenne qui, restant une combinaison unique entre intergouvernementalisme et supranationalité, deviendrait une superpuissance faite d'États-nations égaux mais pas un super-État. À son avis, à la place d'une éventuelle Constitution européenne, il serait plus souhaitable de rédiger une déclaration de principes, ayant la fonction de charte de compétences, qui serait un document politique et non juridique.
Le 7 octobre 2000, le quotidien britannique The Guardian compare la conception de l'Europe exposée la veille à Varsovie par le Premier ministre britannique Tony Blair à l'Europe des patries de l'ancien président français Charles de Gaulle.
Le 7 octobre 2000, commentant un discours prononcé par le Premier ministre britannique Tony Blair à Varsovie, le quotidien français Le Figaro analyse la conception britannique de l'avenir de l'Union européenne et la compare à celle de ses partenaires européens.
Le 1er février 2001, Vaclav Havel, président de la République fédérative de Tchécoslovaquie de 1990 à 1992, puis de 1993 à 2003 de la République tchèque, et Jacques Delors, président de la Commission européenne de 1985 à 1995 débattent sur le modèle de coexistence des États-membres de l'Union européenne.
In einer Rede am 28. Mai 2001 in Paris befürwortet der französische Premierminister Lionel Jospin die Idee einer Europäischen Union als „Föderation von Nationalstaaten“ sowie die Perspektive einer Europäischen Verfassung, die nach dem Vorbild der Europäischen Grundrechtecharta von einem Konvent erarbeitet werden soll.
Le 29 mai 2001, le quotidien bruxellois Le Soir compare les projets pour l'avenir de l'Union européenne avancés en sens divers par Lionel Jospin, Premier ministre français, par Jacques Chirac, président de la République française, par Gerhard Schröder, chancelier allemand, par Joschka Fischer, ministre allemand des Affaires étrangères, par Tony Blair, Premier ministre britannique et par le Premier ministre belge Guy Verhofstadt.
Le 29 mai 2001, le député travailliste Denis MacShane, alors conseiller de Tony Blair pour les affaires européennes, commente dans le quotidien belge Le Soir la position du Premier ministre britannique par rapport aux propositions avancées par Lionel Jospin, Premier ministre français, sur l'avenir institutionnel et économique de l'Europe élargie.
Le 29 mai 2001, le quotidien français Le Monde commente le discours prononcé la veille à Paris par Lionel Jospin, Premier ministre français, en faveur d'une Union européenne basée sur une fédération d'États-nations pour garantir le bon fonctionnement de l'Europe élargie.
Le 23 novembre 2001, le quotidien britannique The Guardian publie le discours prononcé par Tony Blair à l'European Research Institute dans le cadre d'un débat national sur l’avenir de l’Europe. Le Premier ministre britannique revient sur l’histoire de l’intégration européenne et appelle le Royaume-Uni à prendre une part active à la réforme démocratique en cours.