Le 16 juin 1947, le caricaturiste britannique Leslie Gilbert Illingworth illustre la menace représentée par le leader soviétique Joseph Staline qui, de façon méthodique, essaie d’étendre sa zone d'influence des pays d'Europe centrale vers ceux de l'Europe occidentale.
"Qui sera le prochain à être libéré de la paix, camarade?" En mars 1948, le caricaturiste anglais David Low illustre la menace communiste qui pèse sur l'Europe toute entière et dénonce la mainmise effective de Moscou sur un certain nombre de pays tels que la Tchécoslovaquie, la Hongrie, la Bulgarie...De g. à dr., le leader soviétique Joseph Staline et son ministre des Affaires étrangères Viatcheslav Molotov.
Le 13 mars 1948, Paul-Henri Spaak, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Belgique, prononce à Luxembourg une conférence au cours de laquelle il décrit la nature et les menaces de la politique étrangère de l'Union soviétique.
En vue des élections parlementaires du 9 octobre 1949 en Autriche, le Parti populaire autrichien (ÖVP) met en garde les électeurs du pays contre la menace de la "pieuvre communiste".
"Le beau-père: J'ai déjà assez d'enfants, mais tu me plais tellement, que je voudrais bien t'adopter." Le 1er avril 1950, le quotidien allemand Der Mittag illustre la volonté des Soviétiques de récupérer Berlin-ouest et d’étendre ainsi leur zone d’influence en Europe centrale.
Le 12 octobre 1951, le quotidien russe Izvestia souligne l'action positive du peuple soviétique et de son dirigeant Joseph Staline en faveur du maintien de la paix dans le monde et rappelle la volonté des États socialistes et de l'URSS de respecter les engagements de "l'appel de Stockholm".
"Joseph, l'insatiable". En juin 1952, le caricaturiste Simon illustre dans le quotidien socialiste luxembourgeois Tageblatt les travers de la politique de planification économique soviétique.
En décembre 1952, Paolo Emilio Taviani, sous-secrétaire d'État italien aux Affaires étrangères, dénonce les visées politiques des dirigeants de Moscou et présente l'unification de l'Europe comme un rempart contre la menace communiste.
Au début de la Guerre froide, le "Plan Molotov (ministre des Affaires étrangères d'Union soviétique de 1939 à 1949 et de 1953 à 1956) pour le règlement définitif de tous les problèmes mondiaux" prévoit que le monde évolue selon les principes communistes et soviétiques.
Le 10 mars 1953, le quotidien catholique Luxemburger Wort analyse les rouages de l'idéologie communiste et met en garde l'Occident contre les dangers larvés du communisme.
Le 17 septembre 1946, Alexander Werth, correspondant de l'hebdomadaire britannique The Sunday Times, interroge le général soviétique Joseph Staline sur la situation internationale et sur le danger d'une nouvelle guerre mondiale.
Le 29 août 1949, l'Union soviétique procède à l'essai de sa première bombe atomique, un engin d'une puissance de 22 kilotonnes testé sur le polygone nucléaire de Semipalatinsk au Kazakhstan.
Le 25 septembre 1949, le quotidien français Le Monde s'interroge sur les conséquences pour l'Occident de l'acquisition par l'Union soviétique de l'arme atomique et évoque la question du contrôle des armes de destruction massive.
Le 4 octobre 1949, le quotidien italien Il nuovo Corriere della Sera décrit les conséquences pour l'Occident de l'acquisition par Moscou de l'arme atomique et brosse le scénario d'un éventuel conflit nucléaire entre les États-Unis et l'Union soviétique.
"Hé ! Hé ! Enlevez ces barrières inutiles et amenez-les à l'avant ! Nous devons ériger une barricade commune...!" En avril 1950, le caricaturiste allemand Stig appelle les pays européens à s'unir pour contrer la menace soviétique.
"L'ange de la paix cherche un nouveau champ de bataille: L'ange de la paix Joseph: A qui le tour d'être «libéré» ?" En septembre 1951, le caricaturiste Simon critique dans le quotidien socialiste luxembourgeois Tageblatt la politique internationale du leader soviétique Joseph Staline.
Le 6 octobre 1951, Joseph Staline accorde à la Pravda un entretien au cours duquel il répond aux attaques américaines contre la politique nucléaire de l'Union soviétique.
"Jo-Jo- La Colombe". En 1951, le mouvement anti-communiste français Paix et Liberté publie une affiche qui dénonce les véritables visées politico-militaires du leader soviétique Joseph Staline en insistant notamment sur le caractère belliqueux du personnage.
En pleine Guerre froide, l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) dresse un rapport sur l'évolution des forces armées soviétiques entre 1947 et 1954 et insiste sur la menace que celles-ci font peser sur l'Europe occidentale.
Accords politiques en Europe centrale et orientale
Le 24 février 1948, le quotidien allemand Die Welt s'inquiète de la nouvelle position dominante des communistes au sein du gouvernement tchécoslovaque et s'interroge sur l'avenir de la Tchécoslovaquie.
Le 26 février 1948, le quotidien français Le Monde retrace le déroulement des événements qui, à Prague le 25 février 1948, ont conduit à la démission du président Bénès sous la pression de Klement Gottwald soutenu par l'Union soviétique.
Le 26 février 1948, le quotidien Luxemburger Wort commente les événements du "coup de Prague" qui assure aux communistes tchécoslovaques la prééminence au sein du gouvernement de Klement Gottwald au détriment des démocrates menés par Jan Masaryk.
Le 26 février 1948, tirant les leçons du "coup de Prague" qui assure aux communistes tchécoslovaques la prééminence au sein du gouvernement de Klement Gottwald au détriment des démocrates menés par Jan Masaryk, le quotidien italien Il nuovo Corriere della Sera dénonce la mainmise de Moscou sur le pays et rappelle les récents efforts de démocratisation et d’ouverture de la Tchécoslovaquie.
Le 27 février 1948, le quotidien Luxemburger Wort commente les mesures d'épuration appliquées en Tchécoslovaquie par le nouveau gouvernement de Klement Gottwald afin d'y stabiliser le pouvoir communiste.
Le 28 février 1948, le journal allemand Süddeutsche Zeitung s'interroge sur les conséquences du "coup de Prague" qui aboutit à l'instauration en Tchécoslovaquie d'un gouvernement communiste dirigé par Klement Gottwald.
Dans ses Mémoires, Georges Bidault, ancien ministre français des Affaires étrangères, s'inquiète des conséquences du "coup de Prague" qui aboutit à la prise du pouvoir des communistes tchécoslovaques au détriment des démocrates menés par Jan Masaryk et insiste sur la menace que fait peser l'URSS sur l'Europe occidentale.
En février 1948, la foule manifeste dans les rues de Prague contre le coup d'État à l'issue duquel les communistes dirigés par Klement Gottwald ont écarté les autres partis politiques du gouvernement tchécoslovaque démocratiquement élu.
Le 11 mars 1948, le quotidien britannique Daily Mail titre en Une sur les conséquences du "coup de Prague" qui aboutit à l'instauration en Tchécoslovaquie d'un gouvernement communiste dirigé par Klement Gottwald et s'interroge sur la mort suspecte, la veille, du ministre des Affaires étrangères tchécoslovaque Jan Masaryk.
"Derrière le rideau." Le 25 septembre 1945, le caricaturiste britannique David Low illustre l'inquiétude des puissances occidentales quant au sort réservé par l'Union soviétique aux pays d'Europe de l'Est et dénonce notamment la mise au pas de ces pays par Moscou. De g. à dr., James Byrnes, secrétaire d'Etat américain, Ernest Bevin, ministre britannique des Affaires étrangères et Molotov, ministre soviétique des Affaires étrangères.
Le 6 juin 1947, le quotidien luxembourgeois Luxemburger Wort relate les événements qui ont conduit en Hongrie à l'éviction du gouvernement dirigé par Imre Nagy par le gouvernement communiste de Matyas Rakosi.
Le 9 février 1949, Dean Acheson, secrétaire d'État américain, prononce une déclaration dans laquelle il dénonce le procès en cours du cardinal hongrois Josef Mindszenty et condamne les agissements totalitaires et policiens des communistes en Hongrie.
En décembre 1950, Guy Mollet, ministre d'État français chargé du Conseil de l'Europe, publie un article dans la revue Notre Europe pour faire part de ses inquiétudes quant au sort réservé par l'Union soviétique aux pays européens situés derrière le rideau de fer.