Le 2 juin 1950, lors d'une réunion du Cabinet à 10 Downing Street, résidence officielle du Premier ministre britannique, les principaux membres du gouvernement évoque l'impossibilité pour le Royaume-Uni de participer, dans l'état actuel des choses, aux négociations relatives à la mise en place du plan Schuman.
Le 3 juin 1950, le gouvernement britannique publie un communiqué dans lequel il prend position par rapport à la Déclaration Schuman visant à la mise en commun de la production du charbon et de l'acier en Europe de l'Ouest.
Le 3 juin 1950, Pierre Uri, conseiller économique et financier au Commissariat général au Plan, rédige à l'attention du porte-parole du Quai d'Orsay un projet de communiqué dans lequel la France réagit négativement à la dernière proposition du gouvernement britannique au sujet des négociations sur le plan Schuman.
Le 2 juin 1950, le Comité des Responsables adresse au ministère britannique des Finances un rapport invitant le gouvernement à ne pas participer au plan Schuman.
Le 2 juin 1950, le quotidien britannique The Manchester Guardian expose les raisons de l'absence du Royaume-Uni de la table des négociations concernant le plan Schuman.
Le 4 juin 1950, le quotidien régional français Le Républicain Lorrain titre sur la décision du gouvernement britannique de ne pas participer aux négociations sur le plan Schuman.
"La porte ouverte". Le 6 juin 1950, le caricaturiste britannique David Low illustre l'absence volontaire du Royaume-Uni à la table des négociations qui vont s'ouvrir à Paris entre les Six sur le plan Schuman.
"Dommage, commençons sans lui !" Le 5 juin 1950, le quotidien français Le Franc-Tireur illustre la décision du Parti travailliste britannique de rejeter tout projet d'un pool européen du charbon et de l'acier tel qu'il est présenté dans le plan Schuman.
Le 6 juin 1950, Oliver Harvey, ambassadeur du Royaume-Uni à Paris, adresse à Kenneth Younger, adjoint au ministre britannique des Affaires étrangères Ernest Bevin, une note dans laquelle il détaille les événements qui ont conduit à l'absence du Royaume-Uni des négociations sur le plan Schuman.
Le 6 juin 1950, en vue de l'ouverture prochaine des négociations relatives à la mise en oeuvre du plan Schuman, le quotidien allemand Der Mittag insiste sur les nombreuses réserves émises par les Britanniques à l'égard du projet français.
On 6 June 1950, the Dutch daily newspaper Het Vrije Volk comments on the United Kingdom’s decision not to take part in the proposed European Coal and Steel Community.
Le 7 juin 1950, le quotidien allemand Hamburger Abendblatt décrit l'échec des discussions entre Paris et Londres en vue de faire participer le Royaume-Uni aux négociations sur le plan Schuman et s'inquiète des éventuelles conséquences du refus britannique sur la mise en oeuvre du projet français.
Le 8 juin 1950, le périodique allemand Die Zeit évoque l'absence du Royaume-Uni pour l'ouverture prochaine des négociations entamées à Paris par les pays du Benelux, l'Italie, la France et la République fédérale d'Allemagne (RFA) au sujet du plan Schuman.
Le 13 juin 1950, les députés britanniques débattent à la Chambre des Communes sur les conséquences possibles du plan Schuman et sur l'attitude du Royaume-Uni face aux prochaines négociations sur le pool charbon-acier.
Le 13 juin 1950, le quotidien néerlandais Het Parool commente la décision du Parti travailliste britannique, le Labour, de rejeter toute intégration européenne telle qu'elle est présentée dans le plan Schuman.
"Psychiatrie politique chez Schuman". Le 13 juin 1950, le caricaturiste britannique David Low ironise sur les hantises des responsables du Royaume-Uni face aux projets d'intégration européenne parmi lesquels le plan Schuman de pool charbon-acier.
Le 13 juin 1950, le quotidien italien Il Giornale d'Italia analyse les difficultés à surmonter pour créer la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 14 juin 1950, le quotidien français L'Aurore fustige la décision du Royaume-Uni de ne pas participer au projet d'une communauté européenne du charbon et de l'acier et critique notamment la position défendue par le Parti travailliste britannique.
Le 14 juin 1950, le quotidien français Le Monde publie et commente des extraits de la déclaration que le parti travailliste britannique a publiée récemment sur l'unité européenne et dans laquelle est notamment abordée la question du plan Schuman.
"Eh bien ! on va continuer le voyage sans lui". Le 14 juin 1950, le caricaturiste Woop illustre la décision du gouvernement britannique de ne pas participer aux négociations sur le plan Schuman.
Le 15 juin 1950, le comité directeur du Parti socialiste-Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) publie un communiqué annonçant sa décision de participer dès le lendemain à la Conférence socialiste internationale malgré la prise de position du parti travailliste britannique à l'égard du plan Schuman.
Le 15 juin 1950, le quotidien régional français Le Républicain Lorrain expose les raisons de la prudence du gouvernement britannique face à la question d'une participation au pool européen du charbon et de l'acier.
Le 15 juin 1950, le périodique allemand Die Gegenwart expose les raisons de l'absence du Royaume-Uni de la table des négociations du plan Schuman et souligne l'importance de ne pas exclure les Britanniques du processus d'unification européenne.
Dans cette note adressée à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, René Massigli, ambassadeur de France à Londres, éclaire le Quai d'Orsay sur la position négative du Royaume-Uni vis-à-vis du projet français de mise en commun de la production du charbon et de l'acier en Europe occidentale.
"Malheureusement nous sommes très occupés..." Le 17 juin 1950, le caricaturiste allemand Beuth illustre les raisons invoquées par les autorités gouvernementales britanniques pour ne pas participer aux futures négociations sur la mise en oeuvre du plan Schuman. De gauche à droite: Ernest Bevin, ministre britannique des Affaires étrangères, Clement Attlee, Premier ministre britannique, le chancelier fédéral Konrad Adenauer et Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères.
"Sauce anglaise ou sauce poolette?" En juin 1950, lors de l'ouverture des négociations diplomatiques sur le pool charbon-acier, Robert Schuman hésite à considérer le Royaume-Uni comme un ingrédient de la cuisine européenne.
"Le docteur non sanglant de Paris" Le 22 juin 1950, à l'occasion de l'ouverture des négociations sur le plan Schuman, le caricaturiste allemand Lang souligne l'engagement de Robert Schuman en faveur de l'intégration européenne et illustre l'absence du Royaume-Uni à la table des négociations.
Le 26 juin 1950, la Confédération britannique des unions de la construction navale et du génie adresse une lettre au Foreign Office qui félicite le gouvernement pour son refus de participer aux négociations sur la mise en oeuvre du plan Schuman.
Le 27 juin 1950, face au nombreux détracteurs du plan Schuman, Winston Churchill s'exprime à la Chambre des Communes pour dénoncer l'absence du Royaume-Uni à la table des négociations sur le pool charbon-acier européen.
Dans ce télégramme adressé à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, René Massigli, ambassadeur de France à Londres, critique la politique de rapprochement franco-allemand qu'il juge nuisible aux relations franco-britanniques.
Le 3 juillet 1950, le secrétaire d'État britannique en charge des relations avec le Commonwealth rédige un mémorandum sur les possibles répercussions politiques et économiques du plan Schuman sur les rapports étroits entretenus par le Royaume-Uni avec les pays membres du Commonwealth.
Dans ce télégramme, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, tente de rassurer René Massigli, ambassadeur de France à Londres, sur les conséquences du retrait britannique des négociations sur le plan Schuman.
En septembre 1950, le quotidien italien Corriere della Sera critique l'attitude des travaillistes britanniques qui se montrent peu enthousiastes à l'égard de l'intégration européenne.
Dans ses Mémoires, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, évoque les raisons de la position négative du Royaume-Uni vis-à-vis du projet français de mise en commun de la production du charbon et de l'acier en Europe occidentale.
Dans ses Mémoires, Jacques Dumaine, chef du protocole au ministère français des Affaires étrangères, rappelle comment les autorités du Royaume-Uni ont, dès le début, manifesté une grande méfiance à l'égard du plan Schuman.
En 1952, Christopher Hollis, membre conservateur de la Chambre des Communes et délégué britannique à l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, décrit dans la revue française Notre Europe la position adoptée en 1950 par le Parti conservateur anglais face aux négociations intergouvernementales du plan Schuman.
Le 3 juin 1950, dans un communiqué commun, les gouvernements français, allemand, belge, italien, luxembourgeois et néerlandais font part de leur volonté d'entamer des négociations pour la mise en commun des productions de charbon et d'acier et l'institution d'une Haute Autorité.
Le 8 juin 1950, des fonctionnaires néerlandais, belges et luxembourgeois, réunis au ministère des Affaires étrangères de Belgique, préparent les négociations concernant la création du pool international du charbon et de l'acier.
Le 8 juin 1950, André Gros, jurisconsulte au ministère français des Affaires étrangères, commente un télégramme de Gilbert Grandval, haut-commissaire de la France en Sarre, sur l'éventuelle représentation de ce territoire dans les négociations des Six qui vont bientôt s'ouvrir à Paris pour la mise en œuvre du plan Schuman.
Le 10 juin 1950, le comte Carlo Sforza, ministre italien des Affaires étrangères, arrête avec Paolo Emilio Taviani, chef de la délégation italienne dans les négociations du plan Schuman, la position de l'Italie pour les futures négociations des Six.
Le 12 juin 1950, Jean Monnet, commissaire général au Plan de modernisation et d'équipement, rédige à l'intention du comité interministériel français une note dans laquelle il pointe, notamment en ce qui concerne la future Haute Autorité, les objectifs essentiels de la négociation qui va s'ouvrir le 20 juin à Paris entre les représentants des Six pour élaborer le traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 16 juin 1950, Paul Leroy-Beaulieu, directeur général des Affaires économiques et financières auprès du Haut-Commissariat de la République française en Allemagne, rédige une note secrète sur l'entretien qu'il a eu deux jours plus tôt avec Konrad Adenauer, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), au sujet de l'organisation et du déroulement des négociations entre les Six sur le plan Schuman.
Le 20 juin 1950, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, accueille les délégations des Six au Quai d'Orsay et ouvre solennellement les négociations pour la mise en place d'un pool charbon-acier en Europe.
Jean Monnet (à gauche), Robert Schuman (au milieu) et Jacques de Bourbon-Busset (à droite), directeur adjoint du cabinet de Robert Schuman lors de la séance d'ouverture, le 20 juin 1950 à Paris, des négociations intergouvernementales pour la mise en œuvre du plan Schuman.
Liste des membres des délégations des Six qui participent, à partir du 20 juin 1950 au Quai d'Orsay, aux négociations pour la préparation du traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 20 juin 1950, les délégations gouvernementales de la République fédérale d'Allemagne, de la Belgique, de la France, du Luxembourg, de l'Italie, et des Pays-Bas ouvrent à Paris les négociations officielles sur la mise en oeuvre du plan Schuman.
Le 21 juin 1950, l'Agence France-Presse publie une dépêche dans laquelle elle rend compte du discours prononcé la veille à Paris par Jean Monnet, commissaire général au Plan, lors de l'ouverture de la conférence des Six sur le plan Schuman.
Dans ses Mémoires, Jean Monnet explique sa conception des institutions envisagées au cours des négociations intergouvernementales qui s'ouvrent le 20 juin 1950 à Paris pour la mise en oeuvre du plan Schuman.
Le 21 juin 1950, à l'occasion de la première session de négociations sur le plan Schuman à Paris, une note interne du ministère allemand des Affaires étrangères décrit les propositions de Jean Monnet, président de la conférence, en vue de la création d'une Communauté européenne du charbon et de l'acier.
"Les grimpeurs". Le 21 juin 1950, alors que s'ouvrent à Paris les négociations sur le plan Schuman, le caricaturiste britannique Leslie Gilbert Illingworth illustre les enjeux des discussions qui doivent aboutir à la mise en place d'une Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et évoque l'absence du Royaume-Uni à la table des négociations.
Le 21 juin 1950, au lendemain de l'ouverture à Paris des négociations sur le plan Schuman, Jean Monnet, président de la conférence et chef de la délégation française, accueille les membres de la délégation allemande afin de discuter de certains points du plan qui préoccupent particulièrement la République fédérale d'Allemagne.
Le 29 juin 1950, le gouvernement de la République fédérale d'Allemagne (RFA) analyse les travaux de la conférence de Paris sur le plan Schuman et donne à la délégation allemande des instructions pour la suite de la conférence.
Le 30 juin 1950, Konrad Adenauer adresse à Robert Schuman une lettre dans laquelle il remercie le ministre français des Affaires étrangères et l'assure de son soutien lors des futures négociations sur la mise en oeuvre du pool charbon-acier en Europe de l'Ouest.
Le 3 juillet 1950 à Paris, Walter Hallstein, chef de la délégation allemande lors des négociations intergouvernementales pour la mise en oeuvre du plan Schuman, expose à ses homologues européens le point de vue de son gouvernement.
Le 4 juillet 1950, le Quai d'Orsay communique à la presse l'état d'avancement des négociations à la conférence de Paris sur le plan Schuman et l'informe de la création de plusieurs groupes de travail.
Le 25 juillet 1950, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, prononce devant l'Assemblée nationale un discours dans lequel il décrit longuement l'état d'avancement et les enjeux des négociations diplomatiques entamées le 20 juin à Paris au sujet du plan Schuman.
Le 28 juillet 1950, en prévision d'une rencontre à La Haye entre le ministre britannique des Affaires étrangères Ernest Bevin et son homologue français Robert Schuman, son directeur de cabinet Bernard Clappier lui remet une note dans laquelle sont sommairement décrites les institutions de la future Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 30 juillet 1950, Jean Monnet, président de la conférence de Paris sur le plan Schuman et chef de la délégation française, et le chef de la délégation allemande Walter Hallstein discutent de la position des différentes délégations et de l'avancement des travaux. Jean Monnet propose d'interrompre la conférence jusqu'au 12 août afin de donner l'occasion aux gouvernements respectifs d'analyser le rapport intermédiaire sur l'avancement des travaux.
Le 1er août 1950, la délégation française pour la conférence de Paris sur le plan Schuman rédige une note dans laquelle sont précisés les principes économiques et politiques qui sous-tendent la création du pool charbon-acier en Europe.
Le 10 août 1950, les délégations de la République fédérale d'Allemagne (RFA), de la France, de l'Italie, de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg arrêtent les décisions prises depuis l'ouverture, le 20 juin, des négociations sur la mise en oeuvre du plan Schuman.
Le 10 août 1950, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, expose devant l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe le contenu de sa déclaration du 9 mai en faveur d'un pool charbon-acier européen et évoque l'état d'avancement des négociations intergouvernementales.
Le 10 août 1950, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, explique devant l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe l'enjeu et la portée du pool européen charbon-acier.
Le 14 août 1950, Jean Monnet, commissaire général au Plan de modernisation et d'équipement en France, examine la possibilité d'établir des relations organiques entre le Conseil de l'Europe et les institutions prévues par le plan Schuman pour la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 15 août 1950, Jean Monnet adresse à Robert Schuman un mémorandum sur les relations entre les institutions du Conseil de l'Europe et celles prévues par le plan Schuman.
Le 1er septembre 1950, en marge des négociations de Paris sur le plan Schuman, La Gazette de Lausanne s'interroge sur les chances de succès du futur pool charbon-acier et évoque l'épineuse question de la rationalisation des secteurs industriels concernés et le risque d'élimination d'usines peu rentables.
Le 14 septembre 1950, lors des négociations sur le plan Schuman, Jean Monnet adresse à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, un télégramme dans lequel il évoque un changement dans l'attitude de la délégation allemande qui, craignant de voir le réarmement allemand se faire non plus dans un cadre européen, mais uniquement national, pose de nouvelles conditions en vue de la mise en place d'un marché commun du charbon et de l'acier.
Le 21 septembre 1950, David Bruce, ambassadeur des États-Unis à Paris, adresse à Dean Acheson, secrétaire d'État américain, un télégramme dans lequel il dresse un premier bilan des négociations de Paris relatives à la mise en place du plan Schuman.
Le 22 septembre 1950, les chefs de délégation des pays participants aux négociations sur le plan Schuman approuvent un rapport sur l'action et l'importance de la Haute Autorité dans le domaine de la production d'acier et de charbon.
Le 26 septembre 1950, les délégués français pour la négociation du plan Schuman apportent des réponses précises aux questions soulevées par le comité des juristes au sujet de la compatibilité entre le marché commun du charbon et de l'acier et les règles de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT).
Le 27 septembre 1950, la délégation française pour la conférence de Paris sur le plan Schuman rédige une note dans laquelle sont précisés les rôles et les pouvoirs de la Cour de justice de la future Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
A l'été 1950, la délégation française pour la conférence de Paris sur le plan Schuman rédige une note dans laquelle sont décrits les caractères généraux des quatre institutions prévues pour constituer la future Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 12 octobre 1950, Pierre Uri, conseiller économique et financier au Commissariat général au Plan, rédige une note dans laquelle il examine les possibles modalités de la participation des organisations syndicales européennes aux futures institutions de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 14 octobre 1950, face aux lenteurs des négociations sur le pool charbon-acier, Jean Monnet transmet à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, une lettre dans laquelle il évoque l’impact de la question du réarmement allemand sur les négociations en cours et expose les moyens politiques pour solutionner de façon positive le problème allemand.
Discussions tenues à Paris, les 20 et 21 octobre 1950, en vue de la réalisation du plan Schuman. De gauche à droite, Gust de Muynck, Jean Monnet et Pierre Uri.
Le 8 novembre 1950, le gouvernement des États-Unis rédige un aide-mémoire, dans lequel il réaffirme son soutien à l'initiative française du 9 mai 1950 et se félicite des progrès réalisés lors des négociations des Six sur le plan Schuman.
Le 11 novembre 1950, Paul Leroy-Beaulieu, chef de la Direction générale des Affaires économiques et financières auprès du Haut-Commissaire français en Allemagne, rédige une courte note sur l'attitude possible des Britanniques dans l'hypothèse d'une disparition de l'Autorité internationale de la Ruhr (AIR) au profit de la future Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 30 novembre 1950, Jean Monnet rend compte à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, de l'avancement des négociations sur le plan Schuman.
Le 22 décembre 1950, en vue de la mise en oeuvre du plan Schuman, Jean Monnet transmet à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, une lettre dans laquelle il évoque les instructions à soumettre aux représentants français de la Haute Commission alliée pour la réorganisation des industries du charbon et de l'acier de la Ruhr.
Dans ses Mémoires, Pierre Uri, membre de la délégation française pour les négociations sur le plan Schuman, évoque les débats suscités par la création de nouvelles institutions dans la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Dans ses Mémoires, Jean Monnet évoque l'ouverture des marchés du charbon et de l'acier à la libre concurrence européenne ainsi que l'application des programmes de décartellisation industrielle en Allemagne.
Le 22 janvier 1951, Jean Monnet adresse à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, une lettre dans laquelle il évoque le problème de la déconcentration de la sidérurgie de la Ruhr dans le cadre du pool charbon-acier européen.
Les 19, 21 et 22 février 1951, le quotidien britannique The Manchester Guardian commente l'avancement des négociations des Six sur le plan Schuman et s'intéresse notamment au fonctionnement de la future Communauté européenne du charbon et de l'acier, ainsi qu'aux implications du pool charbon-acier pour l'industrie allemande.
Le 12 avril 1951, les ministres des Affaires étrangères - Konrad Adenauer, Carlo Sforza, Paul van Zeeland, Dirk Stikker, Joseph Bech et Robert Schuman - des six pays qui participent au plan Schuman se réunissent au Ministère français des Affaires étrangères afin de finaliser le traité de Paris qui, signé le 18 avril, institue la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 19 mars 1951, Jean Monnet, président de la conférence du plan Schuman, salue la décision des représentants des six gouvernements ayant participé à Paris aux négociations sur le plan Schuman de parapher au Quai d'Orsay le traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 19 mars 1951, Walter Hallstein, chef de la délégation allemande (deuxième en partant de la gauche, assis), Jean Monnet, chef de la délégation française (assis, à droite), ainsi que les chefs de délégation italien, belge, néerlandais et luxembourgeois paraphent au Quai d'Orsay le Traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 10 août 1952, Joseph Bech, ministre d'État luxembourgeois, ouvre à Luxembourg la séance d'inauguration de la Haute Autorité de la CECA par un discours dans lequel il relate le déroulement des négociations intergouvernementales à la base du traité signé à Paris le 18 avril 1951.
Dans cette interview, Max Kohnstamm, membre de la délégation néerlandaise pour les négociations du plan Schuman, évoque la personnalité de Jean Monnet, commissaire général au Plan de modernisation et d'équipement, et son attitude au cours des négociations sur le pool charbon-acier à Paris en 1950-1951.
Le 19 juin 1951, les délégations des six pays signataires du traité de Paris instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) procèdent à Paris à un échange de vues au sujet des relations institutionnelles à établir entre la CECA, l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) et la Commission économique pour l'Europe des Nations unies (ECE).
"...l'attraper à grande peine !" Le 19 juin 1950, le caricaturiste allemand Beuth illustre la participation de la délégation allemande aux négociations de Paris sur le plan Schuman et souligne ainsi le retour de la République fédérale d’Allemagne sur la scène internationale.
Le 21 juin 1950, le quotidien allemand Die Welt met en lumière les enjeux des négociations entamées à Paris par les pays du Benelux, l'Italie, la France et la République fédérale d'Allemagne (RFA) au sujet du plan Schuman.
Tableaux illustrant les différences de production de charbon et d'acier (en milliers de tonnes) entre la Belgique, la France, le Royaume-Uni, l'Italie, le Luxembourg, la République fédérale d'Allemagne (RFA) et les Pays-Bas au début des années cinquante.
""Rêverie" de Robert Schuman". Le 22 juin 1950, deux jours après l'ouverture à Paris des négociations sur le plan Schuman, le caricaturiste allemand Felix Mussil illustre le rêve du ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman: "Le projet de pool charbon-acier comme étape fondamentale dans l'histoire de l'unification européenne."
Le 4 juillet 1950, le quotidien allemand Hamburger Abendblatt dresse un premier bilan des négociations sur la mise en oeuvre du plan Schuman et évoque la complexité des dossiers traités par les diverses délégations nationales.
Le 27 juillet 1950, Günter Henle, député de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et président du comité de l'acier pour le plan Schuman, dresse dans un article publié par l'hebdomadaire allemand Die Zeit un état des lieux des négociations relatives à la mise en place du pool européen charbon-acier.
Le 14 septembre 1950, l'hebdomadaire allemand Die Zeit souligne l'évolution positive des négociations en vue de la réalisation du plan Schuman et insiste sur les avantages économiques et politiques du futur pool charbon-acier européen.
Le 6 septembre 1950, La Gazette de Lausanne détaille les conséquences économiques et politiques du plan Schuman pour la République fédérale d'Allemagne (RFA) et pour la France.
Le 28 septembre 1950, Jean Monnet adresse à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, une note dans laquelle il détaille une visite privée du ministre fédéral de l'Économie Ludwig Erhard qui, tout en soulignant les enjeux du plan Schuman, insiste sur l'inquiétude et l'étonnement des autorités allemandes face aux contradictions de la politique alliée en l'Allemagne.
Le 11 octobre 1950, dans le cadre des négociations intergouvernementales sur le plan Schuman, le quotidien allemand Die Welt commente les désaccords entre les Six autour de l'organisation future du marché commun du charbon et de l'acier.
Le 3 février 1951, la mission néerlandaise en Allemagne rédige une note qui décrit l'état de l'opinion publique et de la presse ouest-allemandes à l'égard des négociations en cours à Paris sur le plan Schuman.
Le 31 mars 1951, le président du Parti social-démocrate ouest-allemand, Kurt Schumacher, critique avec force le plan Schuman et détaille les risques encourus par la République fédérale d'Allemagne.
Le 5 avril 1951, quelques jours avant la signature du traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), Jean Monnet s'entretient avec Konrad Adenauer, chancelier fédéral allemand (à dr.) et Walter Hallstein (à g.), secrétaire d'État aux Affaires étrangères.
Le 22 juin 1951, lors des négociations intergouvernementales pour la création d'une Communauté européenne du charbon et de l'acier, le journal allemand Süddeutsche Zeitung énumère les problèmes économiques et sociaux auxquels les Six devront faire face.
Le 9 juillet 1950, Raymond Scheyven, membre social-chrétien de la Chambre belge des députés, accorde à l'hebdomadaire bruxellois Le Phare Dimanche un entretien dans lequel il livre son opinion sur le plan Schuman.
En juillet 1950, dans le cadre des négociations sur le plan Schuman, le bulletin mensuel belge Courrier métallurgique évoque le débat autour des pouvoirs de la Haute Autorité.
Le 19 novembre 1950, le périodique bruxellois Le Phare Dimanche fait le point sur les négociations en cours à Paris pour la préparation de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 21 novembre 1950, le quotidien français Le Monde commente les réactions des milieux syndicaux et politiques en Belgique face au projet de pool charbon-acier.
Le 24 janvier 1951, le quotidien belge La Libre Belgique exprime les positions des gouvernements des Six à l'égard du degré de supranationalité à accorder à la Haute Autorité mentionnée dans la déclaration Schuman du 9 mai 1950.
Le 5 février 1951, Pierre Joye exprime dans le quotidien communiste belge Le Drapeau rouge ses inquiétudes face aux conséquences économiques et sociales du plan Schuman sur les charbonnages de Belgique.
Le 10 mars 1951, la revue industrielle L'Usine belge se fait l'écho de l'inquiétude des Fédérations industrielles nationales des six pays intéressés au plan Schuman notamment au regard des pouvoirs de la future Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier.
Le 19 mars 1951, Louis Pierson écrit à Fernand Dehousse, sénateur socialiste belge et très actif militant pro-européen, pour s'insurger contre l'attitude du gouvernement et des milieux charbonniers belges à l'égard du plan Schuman.
Le 28 mars 1951, le Groupement des Hauts-Fourneaux et Aciéries belges détaille la position de l'industrie sidérurgique belge sur le projet de traité de Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et ses diverses dispositions transitoires.
Le 4 avril 1951, le Conseil central de l'Économie, établissement public et consultatif sur l'économie belge, rend son avis sur la mise en place d'un marché commun européen du charbon et de l'acier et sur ses répercussions sur l'économie nationale.
Le 6 avril 1951, afin de dissiper tout malentendu quant aux conséquences du plan Schuman pour la Belgique, le Conseil économique wallon clarifie la portée de certaines dispositions du projet de traité créant une Communauté européenne du charbon et de l'acier.
Le 20 juin 1950, alors que s'ouvrent à Paris les négociations sur le plan Schuman, le quotidien français Le Figaro examine la portée politique et économique du plan français et passe en revue les arguments développés par les adversaires du projet de pool charbon-acier européen.
Le 20 juin 1950, le quotidien français L'Aurore précise le déroulement des futures négociations relatives à la mise en place du plan Schuman et livre quelques indications sur la positions des diverses délégations nationales présentes à Paris.
Les 20 et 21 juin 1950, le quotidien régional français Le Républicain Lorrain annonce l'ouverture à Paris des négociations intergouvernementales pour la mise en oeuvre du plan Schuman.
Le 21 juin 1950, commentant l'ouverture des négociations sur le plan Schuman à Paris, le quotidien communiste français L'Humanité dénonce l'entente entre le patronat français, allemand et américain en vue de la mise en place d'un cartel pour la fabrication d'armements et craint à terme une exploitation des travailleurs d'Europe occidentale.
Le 21 juin 1950, au lendemain de l'ouverture à Paris des négociations sur plan Schuman, le caricaturiste d’origine allemande Woop (William Wolpe) illustre les différents apports que les Six peuvent fournir en vue de la mise en oeuvre d'une Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 21 juin 1950, le quotidien communiste français L'Humanité critique violemment l'ouverture à Paris des négociations sur le plan Schuman et s'inquiète pour l'avenir des industries nationales.
«De Montoire au Salon de l'Horloge et vice-versa». Pour le caricaturiste français Henri-Paul Gassier, qui commente le 24 juin 1950 dans le quotidien communiste L'Humanité l'ouverture quatre jours plus tôt à Paris des négociations sur le plan Schuman, le projet de pool charbon-acier que soutiennent Robert Schuman et le chancelier Konrad Adenauer s'apparente à un acte de trahison à l'encontre des intérêts français et à une répétition de la rencontre Pétain-Hitler à Montoire le 24 octobre 1940.
«Viens Poo-Pool, viens Poo-Pool, viens...!» Le 24 juin 1950, détournant les paroles de la chanson Viens, poupoule! (1902) du chanteur français Félix Mayol, le caricaturiste Henri-Paul Gassier dénonce les dangers de la nouvelle entente franco-allemande autour du projet de pool charbon-acier. Le souvenir de la Seconde Guerre Mondiale est omniprésent. Le ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman et le chancelier fédéral Konrad Adenauer transformés en jumeaux siamois ayant une jambe et un bras en commun, les deux autres indépendants, exécutent dans une symétrie quasi parfaite les mêmes mouvements. En faisant le salut hitlérien avec le bras et le mouvement du pas de l’oie pour les jambes, les deux hommes engoncés dans un même uniforme de la Wehrmacht, entonnent ensemble le fameux couplet du Deutschlandlied (Chant de l'Allemagne) «Deutschland, Deutschland über alles…!» en scandant «Heil Truman». Tout en dénonçant cet acte de trahison avec l’ennemi d’hier, le caricaturiste français critique également le soutien américain au projet. Sur la boucle de ceinturon, on retrouve ainsi le symbole du dollar, tandis que sur le bras du chancelier Adenauer, nous distinguons un brassard orné de la svastika.
Le 24 juin 1950, le quotidien communiste français L'Humanité fait le point sur les négociations à Paris concernant la mise en place du pool charbon-acier et dénonce le secret entourant les discussions qui s'y déroulent.
Le 2 juillet 1950, les syndicats des métaux de la Moselle adoptent une résolution qui évoque les dangers du plan Schuman et appelle l'ensemble des travailleurs à s'unir pour lutter contre un projet qualifié "d'anti-français" et "d'anti-ouvrier".
Le 12 juillet 1950, l'industriel Jules Aubrun, président de la Chambre syndicale de la sidérurgie française, adresse au ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman une note dans laquelle sont consignées les appréciations des principales entreprises sidérurgiques françaises par rapport aux enjeux économiques et politiques du projet de pool européen du charbon et de l'acier.
En juillet 1950, l'hebdomadaire communiste français Le Patriote mosellan dénonce les multiples dangers du plan Schuman pour l'économie nationale et voit dans le pool charbon-acier, un nouvel instrument au service de la guerre.
En juillet 1950, la revue française Le Guide du métallurgiste publie le texte d'une conférence donnée quelques jours plus tôt à Paris par Ambroise Croizat, secrétaire général de la Fédération des travailleurs de la métallurgie, sur les menaces économiques et sociales que pourrait faire peser le plan Schuman sur la classe ouvrière des secteurs charbon et acier.
En août 1950, les syndicats français CGT (Confédération générale du travail) et allemand FDGB (Freier Deutscher Gewerkschaftsbund) publient un communiqué commun appelant les métallurgistes des deux pays à lutter ensemble contre le plan Schuman.
En 1950, les principales entreprises sidérurgiques françaises font part de leurs réactions par rapport au projet de marché commun de l'acier dans le cadre du plan Schuman.
Le 9 septembre 1950, Pierre Uri, conseiller économique et financier au Commissariat général au Plan, rédige pour la réunion à Monaco du conseil de l'Association internationale des sciences économiques une note dans laquelle il examine les relations entre l'économie mondiale et le marché commun du charbon et de l'acier que le plan Schuman vise à créer en Europe.
Le 15 novembre 1950, Henri Jourdain, secrétaire général de l'Union internationale des syndicats de la métallurgie (FSM), exhorte dans le quotidien communiste L'Humanité les ouvriers d'Europe à rejeter le plan Schuman qu'il présente comme un instrument de guerre au service des États-Unis.
Farouchement opposé au plan Schuman, le Mouvement syndical mondial, d'obédience communiste, fustige avec virulence la mainmise américaine sur l'économie européenne et prédit une aggravation de la situation matérielle de la classe ouvrière.
Le 21 novembre 1950, la Commission des Affaires européennes de la Chambre de commerce internationale (CCI) adopte une déclaration sur la mise en application du plan Schuman.
Le 13 novembre 1950, Jules Aubrun, président de la Chambre syndicale de la sidérurgie française, adresse à René Pleven, président du Conseil, une lettre dans laquelle il se plaint d'être écarté des négociations relatives au plan Schuman.
Le 17 novembre 1950, Jean Monnet adresse à Jules Aubrun, président de la Chambre syndicale de la sidérurgie française, une lettre dans laquelle il réfute les allégations portées par ce dernier quant à l’écartement des milieux sidérurgistes français des négociations en cours sur le plan Schuman.
Le 21 novembre 1950, les services du Commissariat général au Plan établissent une note dans laquelle ils mettent en exergue les avantages pour les houillères françaises d'un marché commun du charbon en Europe à travers le plan Schuman.
En décembre 1950, la revue Fédération publie le rapport sur le plan Schuman préparé un mois plus tôt par le Belge Charles Baré, administrateur-délégué du Conseil économique wallon, pour le troisième congrès de l'Union européenne des fédéralistes (UEF) à Strasbourg.
En décembre 1950, la revue Notre Europe présente à ses lecteurs les arguments que le Commissariat français au Plan avance pour contrer les critiques émises au sujet du plan Schuman de pool européen charbon-acier.
Dans cette note adressée au gouvernement français, la Chambre syndicale de la sidérurgie française s'inquiète de l'ouverture du marché national à la concurrence des produits sidérurgiques en provenance des autres États membres de la future Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 28 décembre 1950, la délégation française pour la conférence de Paris sur le plan Schuman rédige une note dans laquelle sont battues en brèche les principales critiques qu'émet la Chambre syndicale de la sidérurgie française à l'encontre du projet de pool européen du charbon et de l'acier.
En 1950, Jean Constant, représentant des industries françaises utilisatrices d'acier, pointe les avantages d'un marché commun des produits sidérurgiques en Europe.
Le 15 janvier 1951, le bulletin syndical français Politique extérieure et Action ouvrière publie un rapport détaillé sur les enjeux politiques et économiques relatifs à la mise en place du plan Schuman.
Le 3 février 1951, le quotidien français Le Monde expose les problèmes de la concentration industrielle dans le domaine du charbon et de l'acier en Allemagne.
Le 2 mars 1951, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, prononce à la salle Pleyel à Paris une conférence dans laquelle il insiste notamment sur la nécessité pour la France de promouvoir et de participer aux efforts d'unification économique et politique de l'Europe occidentale.
Le 30 mars 1951, le philosophe Raymond Aron examine dans le quotidien français Le Figaro les objections formulées par les milieux industriels européens concernant le futur pool charbon-acier et analyse les critiques relatives au rôle de la Haute Autorité.
Le 2 avril 1951, Albert Bureau, directeur de la sidérurgie au Ministère français de la production industrielle, rédige une note expliquant les raisons pour lesquelles le développement des industries charbonnière et sidérurgique de la Lorraine en contrepoids au bassin de la Ruhr constitue une des conditions politiques du succès du plan Schuman.
Le 7 avril 1951, le philosophe Raymond Aron évoque dans le quotidien français Le Figaro les craintes et les espoirs que fait naître le projet de Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et s'interroge la ratification du futur traité.
Le 13 avril 1951, à l'occasion de la conférence à Paris des six pays participants au plan Schuman, le quotidien communiste français L'Humanité dénonce les tractations entre le gouvernement français et les autorités allemandes et voit dans la finalisation du traité instituant une Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), la mise sur pied « d'un monstrueux complot contre la paix ».
Le 17 avril 1951, commentant les résultats des négociations entre les Six pour mettre en œuvre le plan Schuman, le leader socialiste Paul Ramadier pointe dans le quotidien français Le Populaire les aspects positifs et les faiblesses du projet de traité instituant une Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 21 juin 1950, au lendemain de l'ouverture à Paris des négociations officielles sur la mise en oeuvre du plan Schuman, le quotidien socialiste italien Avanti fait part de ses inquiétudes quant à l'avenir de l'industrie sidérurgique nationale face aux ambitions franco-allemandes. Au milieu, le comte Carlo Sforza, ministre italien des Affaires étrangères.
Le 4 juillet 1950, le quotidien communiste italien L'Unità publie une déclaration des partis communistes d'Allemagne, de Belgique, de France, d'Italie, du Luxembourg, des Pays-Bas et du Royaume-Uni contre le plan Schuman.
Le 11 juillet 1950, face aux critiques des détracteurs du plan Schuman, le comte Carlo Sforza, ministre italien des Affaires étrangères, s'adresse à la Chambre nationale des députés pour souligner les avantages pour le pays d'une Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 9 septembre 1950, le quotidien italien Libertà relate les multiples difficultés rencontrées lors des négociations sur le plan Schuman qui doivent aboutir à la mise en oeuvre d'une Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 2 juin 1950, en vue des prochaines négociations sur le plan Schuman à Paris, les exploitants des mines de fer au Luxembourg adressent une lettre à Pierre Dupong, président du gouvernement luxembourgeois, afin que des experts du secteur minier soient intégrés au sein de la délégation nationale.
Le 20 juin 1950, le quotidien luxembourgeois Luxemburger Wort examine la portée politique et économique du projet de Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 20 juin 1950, le quotidien luxembourgeois Luxemburger Wort examine l'importance de la mise en commun des productions de charbon et d'acier de la France, de la République fédérale d'Allemagne, de l'Italie et du Benelux sur le plan européen.
Le 17 avril 1951, à la veille de la signature par les Six du traité de Paris instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), le quotidien luxembourgeois Luxemburger Wort souligne les enjeux du plan Schuman pour la construction européenne.
Le 20 juin 1950, pour l'ouverture des négociations à Paris sur le plan Schuman, le quotidien néerlandais Het Parool aborde la question de l'absence du Royaume-Uni de la table des négociations et examine la position des Pays-Bas face aux enjeux du plan Schuman.
Le 24 juin 1950, le quotidien néerlandais De Volkskrant commente le déroulement des négociations sur le plan Schuman à Paris et évoque les enjeux économiques du futur pool charbon-acier.
Le 5 juillet 1950, le quotidien néerlandais Het Vrije Volk commente les réticences qu'éprouvent les gouvernements des trois pays du Benelux face aux demandes de la France lors des négociations en cours à Paris sur le plan Schuman.
Le 22 juillet 1950, le député socialiste néerlandais Marinus van der Goes van Naters, délégué à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, commente dans le quotidien néerlandais Het Vrije Volk les enjeux des négociations en cours à Paris sur le plan Schuman.
Le 5 janvier 1951, l'Union néerlandaise des syndicats rédige une note interne sur l'attitude de la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) dans le cadre des négociations en cours à Paris sur le plan Schuman.
Dans cette interview, Max Kohnstamm, membre de la délégation néerlandaise pour les négociations du plan Schuman, évoque le déroulement des pourparlers à Paris et décrit la position défendue par Dirk Spierenburg, chef de la délégation des Pays-Bas.