Tableau retraçant les étapes principales des relations entre la Turquie et l'Union européenne depuis la signature de l'accord d'association en 1963 jusqu'à l'ouverture des négociations d'adhésion en 2005.
L'accord d'association avec la CEE (12 septembre 1963)
Le 12 septembre 1963, lors de la signature à Ankara de l'accord d'association entre la Communauté économique européenne (CEE) et la Turquie, Walter Hallstein, président de la Commission de la CEE, prononce un discours dans lequel il souligne la portée historique de l'événement.
Le 23 novembre 1970, les représentants des Six et de la Turquie signent à Bruxelles un protocole additionnel annexé à l'accord d'association entre la Communauté économique européenne et la Turquie.
Le 23 novembre 1970, les représentants des Six et de la Turquie signent à Bruxelles un protocole financier annexé à l'accord d'association entre la Communauté économique européenne et la Turquie.
Le 23 novembre 1970, Ihsan Sabri Çaglayangil (au centre), ministre turc des Affaires étrangères, signe - sous les yeux de Maurice Schumann, ministre français des Affaires étrangères (à g.), et de Walter Scheel, ministre allemand des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil des Communautés européennes (à dr.) - le protocole additionnel annexé à l'accord d'association entre la Communauté économique européenne et la Turquie.
Le 23 novembre 1970, Franco Maria Malfatti, président de la Commission européenne, signe à Bruxelles le protocole additionnel annexé à l'accord d'association entre la Communauté économique européenne et la Turquie.
Signatures apposées le 23 novembre 1970 à Bruxelles sur le protocole additionnel annexé à l'accord d'association entre la Communauté économique européenne et la Turquie.
En 1979, la Revue du Marché commun publie une interview accordée par Émile Noël, secrétaire général de la Commission des Communautés européennes, à Abdi Ipekci, directeur du quotidien turc Milliyet, au sujet du développement des relations entre la Communauté économique européenne (CEE) et la Turquie.
Dans cette interview, Edmund Wellenstein, directeur général du Commerce extérieur à la Commission européenne entre 1967 et 1970, décrit l'importance stratégique des relations entretenues par les Communautés européennes avec la Grèce et la Turquie dans les années soixante en pointant notamment l'influence extérieure des États-Unis.
La demande d'adhésion de la Turquie (14 avril 1987)
Le 14 avril 1987, Turgut Özal, Premier ministre de la République de Turquie, adresse à Leo Tindemans, ministre belge des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, une lettre dans laquelle il demande l'adhésion de la Turquie à la Communauté économique européenne.
Le 9 octobre 1985, Richard Balfe, membre britannique du Parlement européen et rapporteur de la commission politique de l'Assemblée, présente son rapport sur la situation des droits de l'homme en Turquie.
Le 15 avril 1987, au lendemain de la demande d'adhésion de la Turquie aux Communautés européennes, le quotidien français Le Monde pointe les obstacles à la participation de la Turquie à l'effort d'intégration européenne.
Le 15 avril 1987, le quotidien madrilène El País commente la demande d'adhésion de la Turquie aux Communautés européennes et en détaille les principaux défis.
Le 18 juin 1987, le Parlement européen adopte une résolution relative à une solution politique de la question arménienne et demande au Conseil d'obtenir du gouvernement d'Ankara la reconnaissance du génocide arménien de 1915-1917 permettant l'instauration d'un dialogue politique entre la Turquie et les délégués représentatifs des Arméniens.
Le 20 décembre 1989, suite à la demande d'adhésion de la Turquie aux Communautés européennes du 14 avril 1987, la Commission européenne rend un avis négatif sur l'ouverture des négociations d'adhésion en invoquant à la fois des motifs économiques et politiques.
L'union douanière entre la CEE et la Turquie (6 mars 1995)
Le 12 mai 1994, l'hebdomadaire français L'Express publie un entretien avec Tansu Ciller, Premier ministre turc, sur la situation interne en Turquie et sur le rôle que le pays peut jouer en Europe et dans le monde.
Le 29 septembre 1994, l'hebdomadaire français Le Nouvel Observateur publie un entretien avec Tansu Ciller, Premier ministre de la République de Turquie, consacré notamment à la situation politique dans le pays et à la conclusion d'une union douanière entre la Turquie et l'Union européenne.
Le 8 février 1995, le quotidien français Le Monde commente l'accord de principe des ministres des Affaires étrangères des Quinze pour la conclusion d'une union douanière entre l'Union européenne et la Turquie.
Le 4 mars 1995, le quotidien madrilène El País commente l’accord trouvé entre les quinze États membres de l’Union européenne et la délégation turque sur la mise en place d’une union douanière avec la Turquie. Suite à la levée du véto de la Grèce, qui a obtenu gain de cause sur certains dossiers (début des négociations avec Chypre pour son adhésion à l’UE…), l’union douanière, entrera en vigueur le 1er janvier 1996. Elle vise à éliminer les barrières commerciales pour les produits industriels et les produits agricoles transformés et à appliquer le tarif extérieur commun de l'UE en Turquie.
Le 20 octobre 1995, le quotidien catholique français La Croix considère que les derniers événements politiques et la montée en puissance de l'islamisme en Turquie risquent d'hypothéquer l'entrée en vigueur, prévue pour le 1er janvier 1996, du traité instituant une union douanière avec la Communauté économique européenne (CEE).
Le 22 décembre 1995, le Conseil d'association CE-Turquie adopte la décision (n° 1/95) relative à la mise en place de la phase définitive de l'union douanière entre la Turquie et la Communauté économique européenne (CEE).
En 1995, Giuseppe Scognamiglio, consul d'Italie à Smyrne, souligne dans la revue Affari esteri la volonté de l'Italie d'intensifier ses contacts économiques avec la Turquie à la veille de l'entrée en vigueur, prévue pour le 1er janvier 1996, de l'union douanière entre la Turquie et la Communauté économique européenne (CEE).
L'union douanière entre la CEE et la Turquie (6 mars 1995)
Le 20 décembre 1995, le quotidien français Libération commente l'opposition de la Grèce à la conclusion d'une union douanière entre l'Union européenne et la Turquie.
L'éligibilité de la Turquie à l'adhésion à l'Union européenne
Réunis à Luxembourg les 12 et 13 décembre 1997, les Quinze adoptent une stratégie européenne pour la Turquie. Ils confirment l'éligibilité du pays à l'adhésion à l'Union européenne sans lui accorder le statut de pays candidat.
Le 13 décembre 1997, commentant les enjeux politiques du Conseil européen de Luxembourg des 12 et 13 décembre, le quotidien italien Corriere della Sera analyse la portée du débat sur l'ouverture éventuelle des négociations d'adhésion avec la Turquie qui pèse sur la décision des Quinze d'enclencher le processus global d'adhésion de dix États candidats à l'Union européenne.
Le 13 décembre 1997, évoquant le Conseil européen de Luxembourg, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung commente la réaction en Turquie suite à la décision des Quinze de postposer l'ouverture des négociations d'adhésion avec Ankara.
Le 15 décembre 1997, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung commente les réactions en Turquie après la décision des Quinze, lors du Conseil européen de Luxembourg, de ne pas ouvrir avec Ankara les négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Le 15 décembre 1997, le quotidien madrilène El País publie une tribune libre du journaliste Hermann Tertsch, qui analyse la question de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. L’auteur comprend l’irritation des autorités turques quant à la longueur du processus d’adhésion et à l’hostilité de certains pays européens face à une intégration de la Turquie au sein de l’UE. Une option plus opportune aurait été d’avertir, dès le départ, la Turquie que certains pays en Europe se sont toujours opposés et continueront à s’opposer à la possibilité d’une adhésion turque. Cependant, la Turquie doit avancer dans la lutte contre la corruption, la torture et doit trouver une solution à la situation des Kurdes, mais aussi construire un État de droit, complémentaire à la démocratie.
Le 16 décembre 1997, le quotidien français Le Monde décrit le mécontentement de l'opinion publique turque suite à la décision des Quinze, lors du Conseil européen de Luxembourg des 12 et 13 décembre, de ne pas accorder à la Turquie le statut de pays candidat à l'adhésion à l'Union européenne.
Le 16 décembre 1997, le quotidien allemand Die Welt décrit la réaction des dirigeants turcs suite à la décision du Conseil européen de Luxembourg des 12 et 13 décembre de reporter le début des négociations d'adhésion à l'Union européenne.
Le 16 décembre 1997, le quotidien belge Le Soir publie des extraits de commentaires parus dans la presse turque suite à la décision du Conseil européen de Luxembourg des 12 et 13 décembre de reporter à plus tard les négociations d'adhésion à l'Union européenne avec la Turquie.
Le 17 décembre 1997, le quotidien français Libération commente les réactions en Turquie suite à la décision du Conseil européen de Luxembourg des 12 et 13 décembre de reporter à une date ultérieure le début des négociations d'adhésion du pays à l'Union européenne.
Le 17 décembre 1997, le quotidien Luxemburger Wort explique les raisons pour lesquelles les Quinze, lors du Conseil européen de Luxembourg des 12 et 13 décembre, a décidé de reporter l'ouverture des négociations avec Ankara pour l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Le 17 décembre 1997, le quotidien italien Corriere della Sera commente l'attitude critique de l'Italie envers la décision du Conseil européen de Luxembourg des 12 et 13 décembre de reporter les négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Dans cette caricature, l'Allemand Walter Hanel montre des responsables européens apeurés face aux difficultés soulevées par la perspective d'une demande d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
La Turquie, candidat officiel à l'adhésion à l'Union européenne
Réunis les 10 et 11 décembre 1999 à Helsinki, les Quinze reconnaissent notamment à la Turquie le statut de pays candidat à l'adhésion à l'Union européenne sur la base des mêmes critères que ceux qui s'appliquent aux autres pays candidats
Le 12 décembre 1999, le quotidien français Le Monde commente la décision du Conseil européen d'Helsinki d'accorder à la Turquie le statut de candidat à l'adhésion à l'Union européenne.
Le 16 décembre 1999, commentant les conclusions du Conseil européen d'Helsinki des 11 et 12 décembre, le quotidien français Le Monde analyse les conséquences géopolitiques d'une éventuelle adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Le 13 avril 2000, Ludger Volmer, secrétaire d'État au Ministère allemand des Affaires étrangères, explique la position de la République fédérale d'Allemagne (RFA) sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Le 7 décembre 2000, en marge du Conseil européen de Nice, Günter Verheugen, commissaire européen chargé de l'élargissement, explique la nécessité pour la Turquie de procéder à d'importantes réformes politiques afin de pouvoir éventuellement adhérer à l'Union européenne.
En avril 2002, Nihat Akyol, ambassadeur et délégué permanent de la Turquie auprès de l'Union européenne, retrace l'évolution des relations euro-turques et analyse les enjeux d'une adhésion de son pays à l'Union européenne.
Le 9 novembre 2002, Valéry Giscard d'Estaing, président de la Convention sur l'avenir de l'Europe, accorde au quotidien français Le Monde un entretien dans lequel il exprime sa forte opposition à l'éventuelle adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Le 11 décembre 2002, évoquant le prochain Conseil européen de Copenhague, le quotidien français Le Monde publie un article d'Abdullah Gül, Premier ministre turc, qui milite pour l'adhésion de son pays à l'Union européenne.
Le 14 janvier 2004, Denis MacShane, ministre britannique des Affaires européennes, prononce à l'université d'Izmir un discours sur les relations entre la Turquie et l'Union européenne.
Le 2 mars 2003, Pat Cox, président du Parlement européen, prononce devant la Grande Assemblée Nationale à Ankara un discours dans lequel il insiste notamment sur les progrès accomplis par la Turquie pour se mettre en position d'adhérer à l'Union européenne.
Le 4 avril 2004, Atzo Nicolaï, ministre néerlandais des Affaires européennes, souligne que l'adhésion de la Turquie ne dépend pas seulement des critères d'adhésion à remplir, mais également de la capacité de l'Union européenne à accueillir de nouveaux membres.
Le 29 septembre 2004, Alain Duhamel, ancien député européen, insiste dans les colonnes du quotidien français Libération sur la nécessité de séparer la question turque de la campagne française pour le référendum sur la Constitution européenne.
La Turquie, candidat officiel à l'adhésion à l'Union européenne
Le 6 octobre 2004, la Commission européenne rend publique sa recommandation sur les progrès réalisés par la Turquie sur la voie de l'adhésion à l'Union européenne et recommande l'ouverture des négociations d'adhésion.
Le 6 décembre 2004, Romano Prodi, président de la Commission européenne, expose devant le Parlement européen les raisons pour lesquelles le collège recommande l'ouverture de négociations d'adhésion à l'Union européenne avec la Turquie.
Le 6 octobre 2004, la conférence des Présidents sur la candidature de la Turquie commente la position des institutions communautaires sur la demande d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. De g. à dr.: Günter Verheugen, commissaire européen chargé des négociations d'élargissement, Romano Prodi, président de la Commission européenne, Josep Borrell Fontelles, président du Parlement européen, Julian Priestley, secrétaire général du Parlement européen, Harald Rømer, secrétaire général adjoint du Parlement européen, et Brigitte Stensballe, directeur du secrétariat général du Parlement européen.
Le 7 octobre 2004, commentant la recommandation de la Commission européenne d'ouvrir des négociations d'adhésion avec la Turquie, Günter Verheugen, commissaire chargé de l'élargissement, explique dans l'hebdomadaire allemand Die Zeit la décision du collège.
Le 14 octobre 2004, lors des débats à l'Assemblée nationale à Paris sur la candidature de la Turquie à l'Union européenne, Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre français, explique les enjeux du débat et précise la position de son gouvernement.
Le 20 octobre 2004, Olli Rehn, commissaire désigné chargé de l'élargissement, expose dans un discours prononcé à Istanbul la politique suivie par la Commission européenne en ce qui concerne les relations futures entre l'Union européenne et la Turquie.
Le 22 octobre 2004, Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre turc, expose dans les colonnes du quotidien français Le Monde les raisons pour lesquelles il estime que la Turquie doit pouvoir adhérer à l'Union européenne.
Le 23 septembre 2004, Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre turc rencontre Romano Prodi, président de la Commission européenne afin d’aborder la question de l'ouverture des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Cette réunion a permis de dissiper les derniers obstacles se dressant sur le chemin qui doit permettre à la Commission européenne de faire une recommandation sur la date d'ouverture des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Le 23 septembre 2004, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan rencontre Günter Verheugen, membre de la Commission européenne chargé de l'élargissement. La visite du Premier ministre turc permet de dissiper les derniers obstacles se dressant contre une réponse favorable de la Commission européenne sur l'ouverture ou non des négociations avec la Turquie concernant son adhésion à l'Union européenne.
Le 27 octobre 2004, le quotidien français Le Figaro souligne la relation étroite entre les débats en France sur la Constitution européenne et sur la demande d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
"Euro-Club avec partenaire (Turquie)". La question de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne est entachée par la question du respect des minorités et des droits de l'homme.
Le 25 novembre 2004, l'hebdomadaire allemand Die Zeit salue la décision de la Commission européenne de recommander aux Vingt-cinq d'ouvrir avec la Turquie les négociations d'adhésion à l'Union européenne tout en soulignant les difficultés qu'il faudra encore surmonter.
Le 13 décembre 2004, Michel Barnier, ministre français des Affaires étrangères, évoque à Bruxelles la question de l'éventuelle ouverture avec la Turquie des négociations d'adhésion à l'Union européenne.
Le Conseil européen de Bruxelles et l'ouverture des négociations d'adhésion
Les 16 et 17 décembre 2004, lors du Conseil européen de Bruxelles, les chefs d'État ou de gouvernement des Vingt-cinq se félicitent de la perspective de l'adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l'Union européenne à compter de janvier 2007 et demandent au Conseil de parvenir à un accord en vue de l'ouverture des négociations d'adhésion avec la Croatie le 17 mars 2005 et avec la Turquie le 3 octobre 2005.
Réunis à Bruxelles les 16 et 17 décembre 2004 lors du Conseil européen de Bruxelles, les Vingt-cinq ont notamment invité la Commission européenne à présenter une proposition de cadre de négociations avec la Turquie en vue de l'ouverture de négociations d'adhésion à l'Union européenne.
Le 16 décembre 2004, Joschka Fischer, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA), se prononce devant le Bundestag en faveur de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne en dénonçant toute formule médiane de partenariat privilégié.
Le 17 décembre 2004, Jacques Chirac, président de la République française, répond à Bruxelles aux questions des journalistes sur la décision d'ouvrir, en octobre 2005, les négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Le 17 décembre 2004, Josep Borrell Fontelles, président du Parlement européen, prononce lors du Conseil européen de Bruxelles un discours dans lequel il explique que l'Assemblée soutient une adhésion pleine et entière de la Turquie à l'Union européenne.
Le 20 décembre 2004, Tony Blair, Premier ministre britannique, souligne devant la Chambre des Communes à Londres la décision historique du Conseil européen de Bruxelles d'ouvrir avec Ankara les négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Le 4 janvier 2005, Ferdinando Riccardi, rédacteur en chef de l'Agence Europe à Bruxelles, pointe les zones d'ombre qui, à ses yeux, entourent la décision d'ouvrir avec la Turquie des négociations d'adhésion à l'Union européenne.
Le 5 janvier 2005, Ferdinando Riccardi, rédacteur en chef de l'Agence Europe à Bruxelles, pointe les difficultés qui, à ses yeux, risquent de parsemer les procédures de la négociation d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Le 6 janvier 2005, Ferdinando Riccardi, rédacteur en chef de l'Agence Europe à Bruxelles, pointe les enjeux politiques pour la Turquie de son éventuelle adhésion à l'Union européenne.
Le 7 janvier 2005, Ferdinando Riccardi, rédacteur en chef de l'Agence Europe à Bruxelles, pointe les arguments des défenseurs et des adversaires de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Le 11 janvier 2005, Ferdinando Riccardi, rédacteur en chef de l'Agence Europe à Bruxelles, pointe les attitudes contradictoires des dirigeants turcs au sujet de l'éventuelle adhésion de leur pays à l'Union européenne.
Le 16 décembre 2004, l'hebdomadaire français Le Point exprime son scepticisme quant aux possibilités d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne et plaide au contraire pour une formule intermédiaire et renouvelée d'association.
Le 16 décembre 2004, jour de l'ouverture du Conseil européen de Bruxelles, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung critique la décision prise par la Commission européenne de recommander aux Vingt-cinq d'ouvrir avec la Turquie des négociations d'adhésion à l'Union européenne.
Le 16 décembre 2004, le quotidien français Le Figaro analyse les arguments favorables et défavorables d'une éventuelle adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Le 17 décembre 2004, le quotidien français Libération dresse l'inventaire des difficultés qui pourraient parsemer les négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Le 18 décembre 2004, commentant les résultats du Conseil européen de Bruxelles des 16 et 17 décembre, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung souligne que la décision d'ouvrir avec la Turquie des négociations d'adhésion à l'Union européenne ne préjuge pas, à terme, de l'adhésion effective du pays à l'Union européenne.
Le 18 décembre 2004, à la veille de la présidence luxembourgeoise du Conseil de l'Union européenne, Jean Asselborn, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, s'exprime dans les colonnes du quotidien Lëtzebuerger Journal sur la nature des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Le 18 décembre 2004, au lendemain du Conseil européen de Bruxelles des 16 et 17 décembre, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung commente la décision des Vingt-cinq d'ouvrir avec la Turquie des négociations d'adhésion à l'Union européenne.
Le 20 décembre 2004, commentant les résultats du Conseil européen de Bruxelles des 16 et 17 décembre, le quotidien français Le Figaro souligne l'habilité diplomatique dont a fait preuve le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, dans les débats qui ont précédé la décision des Vingt-cinq d'ouvrir avec la Turquie des négociations d'adhésion à l'Union européenne.
Le 20 décembre 2004, au lendemain du Conseil européen de Bruxelles des 16 et 17 décembre, le quotidien Luxemburger Wort commente la décision des Vingt-cinq d'ouvrir avec la Turquie des négociations d'adhésion à l'Union européenne.
Le 20 décembre 2004, dans une interview accordée au quotidien belge Le Soir, Karel Van Miert, ancien commissaire européen, critique la perspective d'une adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Le 20 décembre 2004, au lendemain du Conseil européen de Bruxelles des 16 et 17 décembre, Josep Fontelles Borrell, président du Parlement européen, exprime dans les colonnes du quotidien français Libération la position de l'Assemblée en ce qui concerne l'éventuelle adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Le 20 décembre 2004, le quotidien madrilène El País analyse la question de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne et souligne que, ni la Turquie, ni l’UE ne sont prêtes pour une telle adhésion.
"N'aie pas peur, ce ne sont pas les Turcs. Ce ne sont que la lune et l'étoile du soir". En 2004, le caricaturiste allemand Hanel illustre les craintes d'une partie de l'opinion publique européenne face à l'éventuelle adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
"De nouveaux membres arrivent". En 2005, le caricaturiste Behrendt illustre l'embarras de José Manuel Durão Barroso, président de la Commission européenne, face aux enjeux de la demande d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Dans cette interview du 10 avril 2005, Jean Asselborn, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil de l'Union européenne, s'exprime sur les conditions d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Le 11 mai 2005, le quotidien français Le Figaro publie un article du groupe de travail "le Oui pour le Non" dont les membres soulignent la nécessité de ratifier le Traité établissant une Constitution pour l'Europe pour pouvoir mieux s'opposer à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne.
Dans cet article paru au printemps 2005, Dostena Anguelova-Lavergne s'interroge sur la nature des relations politiques et culturelles entre l'Europe et la Turquie dans la perspective d'une éventuelle adhésion du pays à l'Union européenne.
Le 2 septembre 2005, en écho à la réunion des 1er et 2 septembre à Newport (Pays de Galles) des ministres des Affaires étrangères des Vingt-cinq pour discuter du maintien ou non de la date du 3 octobre pour l'ouverture des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne et préciser leurs modalités, Albert Rohan, ancien directeur général du ministère autrichien des Affaires étrangères, et Martti Ahtisaari, ancien président de la République de Finlande, insistent sur la nécessité pour l'Union européenne de respecter ses engagements antérieurs et d'ouvrir les négociations d'adhésion avec Ankara malgré les difficultés politiques relatives à la reconnaissance de la République de Chypre.
Le 2 septembre 2005, en écho à la réunion des 1er et 2 septembre à Newport (Pays de Galles) des ministres des Affaires étrangères des Vingt-cinq pour discuter du maintien ou non de la date du 3 octobre pour l'ouverture des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne et préciser leurs modalités, Günter Verheugen, vice-président de la Commission européenne présidée depuis 2004 par José Manuel Barroso après avoir été chargé de l'élargissement puis de la politique européenne de voisinage dans la Commission présidée par Romano Prodi (1999-2004), accorde au quotidien français Le Monde une interview dans laquelle il soutient la candidature de la Turquie à l'adhésion à l'Union européenne.
Le 7 octobre 2005, le caricaturiste français Plantu illustre les nombreux obstacles qui jalonnent le chemin menant à une éventuelle adhésion de la Turquie à l'Union européenne, notamment la question de la reconnaissance par la Turquie du génocide arménien en 1915 et la question de Chypre.
Le 13 octobre 2005, le caricaturiste français Plantu ironise sur les lenteurs du processus d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. La première demande d'adhésion de la Turquie à la Communauté économique européenne date du 14 avril 1987.
Dans cette interview, Gaston Thorn, qui fut successivement Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Luxembourg puis président de la Commission européenne, souligne l'importance et les enjeux de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Dans cette interview, Leo Tindemans, ancien Premier ministre et ministre des Relations extérieures de la Belgique, dénonce l'attitude qu'il juge équivoque de l'Union européenne au sujet de l'éventuelle adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Le 9 janvier 2006, lors d'une conférence de presse organisée à Vienne après une réunion de travail du gouvernement autrichien avec la Commission européenne, Wolfgang Schüssel, chancelier autrichien et président en exercice du Conseil de l'Union européenne, définit les conditions d'ouverture des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Dans cette interview, Catherine Lalumière, ancienne secrétaire d'État française aux Affaires européennes et ancienne secrétaire générale du Conseil de l'Europe, souligne les enjeux politiques, économiques, géostratégiques et religieux d'une éventuelle adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Dans cet extrait d'interview, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes de 1985 à 1995, livre sa réflexion sur le succès des élargissements successifs de l'Union dans une vision historique qui peut encore évoluer, de sorte qu'il est favorable à la négociation de l'adhésion de la Turquie.