Le 10 mars 1948, Joseph Retinger, secrétaire général du Comité international de coordination des mouvements pour l’unité européenne, adresse à Morgan Phillips, secrétaire du Parti travailliste britannique, une lettre dans laquelle il réfute toutes les critiques travaillistes à l’encontre du congrès de l’Europe à La Haye.

Les lettres que s'échangent les 21 et 22 avril 1948 Morgan Phillips, secrétaire du Parti travailliste britannique, et le député travailliste Leslie Hale mettent en lumière les tensions qui traversent le Labour au sujet de la participation au congrès de l'Europe de La Haye.

En avril 1948, le secrétariat londonien du Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne met au point une première version du voyage et du programme de la délégation britannique au congrès européen de La Haye.

"Et pendant ce temps-là, les parents pleurent". Le 3 mai 1948, le caricaturiste anglais Leslie Illingworth ironise sur les dissensions qui minent le Parti travailliste britannique en ce qui concerne l'envoi, quatre jours plus tard, de délégués du Labour au congrès de l'Europe de La Haye.

Le 4 mai 1948, le quotidien belge Le Soir commente le débat à venir à la Chambre des Communes sur la proposition de Fédération européenne occidentale présentée par des députés travaillistes, conservateurs et libéraux et fait un rappel des dissensions travaillistes britanniques au sujet du congrès de l'Europe à La Haye.

Le 8 mai 1948, le quotidien italien Il nuovo Corriere della Sera commente les propos de Morgan Phillips, secrétaire du Parti travailliste britannique, qui s'explique sur les raisons pour lesquelles le Labour n'enverra pas de délégués officiels au congrès de l'Europe à La Haye.

Le 9 mai 1948, le quotidien français Le Monde relate les propos tenus par Morgan Phillips, secrétaire général du Labour Party, sur les raisons de l'attitude réservée du Parti travailliste britannique à l'encontre du congrès européen de La Haye.

Le 10 mai 1948, se référant aux débats du congrès de l'Europe à La Haye, le quotidien britannique Daily Mail se montre favorable à un Royaume-Uni gardant ses liens avec l'Empire tout en s'investissant dans l'unité de l'Europe.

Le 13 mai 1948, le député travailliste Christopher Shawcross, membre de la délégation britannique au congrès de l'Europe à La Haye, explique dans le quotidien britannique Daily Mail pourquoi les partis travaillistes et socialistes auraient dû soutenir le congrès de La Haye. Il défend également la création d'une Assemblée européenne et appelle le gouvernement travailliste de Clement Attlee à l'approuver.

Le 16 septembre 1948, le député conservateur Sir Peter MacDonald, membre de l'Union parlementaire européenne (UPE), critique devant la Chambre des Communes l'attitude adoptée par le gouvernement travailliste britannique à l'encontre du congrès de l'Europe à La Haye.

Le 16 avril 1948, les représentants de certains mouvements composés d'exilés des pays d'Europe centrale et orientale adressent à l'ancien Premier minister britannique Winston Churchill, président d'honneur du prochain congrès de l'Europe à La Haye, la résolution qu'ils ont adoptée la veille à Londres pour demander au Conseil de sécurité des Nations unies de condamner le régime soviétique et son occupation dans les pays contenus derrière le rideau de fer.

Le 30 avril 1948, Georges Rebattet, délégué à Paris du Comité de coordination des mouvements pour l'unité européenne, adresse au militant fédéraliste polonais Jerzy Jankowski une lettre l'informant de l'impossibilité de l'inscrire parmi les observateurs issus des pays de l'Est invités au congrès européen de La Haye.

Le 4 mai 1948, le journaliste Peter Prídavok, président du Conseil national slovaque à Londres, adresse à Winston Churchill, président d'honneur du congrès européen de La Haye, une lettre dans laquelle il l'assure de son soutien au projet d'Europe fédérale et affirme son attachement à l'indépendance démocratique de la nation slovaque.

Le 6 mai 1948, l'Union démocratique slovène du Territoire libre de Trieste adresse à l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill, président du congrès de l'Europe à La Haye, une lettre d'encouragement.

Le 5 mai 1948, des militants slovaques anticommunistes adressent à l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill, président du congrès de l'Europe à La Haye, une lettre dans laquelle ils expriment leurs vœux de succès aux congressistes et expriment leur désir de voir la Slovaquie s'intégrer dans une Fédération européenne.

Le 15 juin 1948, saluant les résultats du récent congrès de l'Europe à La Haye et décidés à contribuer aux efforts d'unification européenne, des exilés roumains établis en Suisse lancent un appel en faveur de la constitution d'un "Groupement roumain pour l'Europe unie".

Le 20 juin 1948, dans la foulée du congrès européen de La Haye, Grégoire Gafenco, ancien ministre roumain des Affaires étrangères et membre de l'Union européenne des fédéralistes (UEF), adresse à Joseph Retinger, secrétaire général du Comité de coordination des mouvements pour l'unité européenne, une lettre l'informant de la création à Paris d'un Groupement roumain pour l'Europe unie.

Le 9 septembre 1948, Juozas Lanskoronskis, délégué en France des mouvements fédéralistes baltes, et Anro Halm, secrétaire général du Conseil baltique à Stockholm, adressent à l’ancien Premier ministre britannique Winston Churchill, qui a présidé quatre mois plus tôt le congrès de l’Europe à La Haye, une lettre dans laquelle ils proclament la volonté des citoyens lituaniens, lettons et estoniens de participer aux efforts de création de l’Europe unie sur une base fédérale.

Le 24 janvier 1948, le quotidien allemand Frankfurter Rundschau se penche sur les enjeux de l'organisation prochaine à La Haye d'un congrès pour l'Europe et rapporte les propos du Néerlandais Henri Brugmans, président de l'Union européenne des fédéralistes (UEF), sur l'importance d'associer l'Allemagne au processus d'unification du continent.

Le 30 avril 1948, Joseph Retinger, secrétaire général du Comité de coordination des mouvements pour l'unité européenne, adresse à son collègue parisien Georges Rebattet une note l'informant des procédures à suivre pour permettre à la délégation allemande de se rendre aux Pays-Bas afin de participer au congrès européen de La Haye.

Dans cette interview, Guy Gervais de Rouville, membre en mai 1948 de la délégation française au congrès de l'Europe à La Haye, évoque ses sentiments d'alors à l'égard de la délégation allemande et décrit la manière dont elle était traitée lors du congrès.

En mai 1948, quelques jours avant l'ouverture officielle du congrès de l'Europe à La Haye, le Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne publie une liste reprenant la composition des délégations nationales et les observateurs qui participent au congrès.

Le 13 avril 1948, Georges Rebattet, délégué à Paris du Comité de coordination des mouvements pour l'unité européenne, adresse à Joseph Retinger, secrétaire général du Comité de coordination, une lettre dans laquelle il l'informe notamment des difficultés rencontrées pour la désignation de certaines délégations nationales au congrès européen de La Haye.

En avril 1948, le Français Léon Van Vassenhove, animateur en Suisse de l'Union européenne des fédéralistes (UEF) et professeur à l'Institut international des sciences politiques de l'Université de Fribourg, répond positivement à l'invitation qui lui est faite de participer en mai au congrès européen de La Haye.

Le 5 mai 1948, Henri d'Orléans, comte de Paris, adresse à la presse un communiqué dans lequel il salue l'organisation du congrès européen de La Haye et appelle les responsables européens à mettre en place une Europe fédérale.

Lors du congrès de l'Europe à La Haye, chaque délégué reçoit, à l'instar de l'ancien président du Conseil des ministres français Paul Ramadier, qui préside la commission politique, une carte d'accès nominative.

Lors du congrès de l'Europe à La Haye, chaque délégué reçoit, à l'instar de l'ancien président du Conseil des ministres français Paul Ramadier, qui préside la commission politique, un laissez-passer qui lui donne accès à toutes les sessions plénières.

Le 20 mai 1948, l'ancien ministre républicain espagnol José E. Leiva écrit à Georges Rebattet, délégué à Paris du Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne, un mot dépité dans lequel il se plaint du mode de désignation de la délégation espagnole au congrès européen de La Haye.

Le 26 mai 1948, l'ancien député conservateur Randolph Churchill, fils de l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill, dénonce dans le quotidien belge La Dernière Heure l'attitude des leaders travaillistes à l'encontre du congrès de l'Europe à La Haye.

Dans cette interview, le militant fédéraliste français Jean-Pierre Gouzy évoque ses souvenirs du congrès de l'Europe à La Haye en mai 1948 et décrit notamment les difficultés pratiques du voyage entre Paris et la capitale néerlandaise.

Dans cette interview, le militant fédéraliste français Jean-Pierre Gouzy évoque ses souvenirs du congrès de l'Europe à La Haye en mai 1948 et nomme les principales personnalités présentes.