La "conférence des Neuf Puissances" réunit à Londres, du 28 septembre au 3 octobre 1954, les représentants des cinq États parties au traité de Bruxelles ainsi que les représentants des États-Unis, du Canada et des deux États invités à adhérer au traité: la République fédérale d'Allemagne et l'Italie.
Le 2 octobre 1954, le quotidien Luxemburger Wort regrette que les compromis issus de la conférence des Neuf Puissances à Londres n'offrent pas les mêmes garanties à l'égard du réarmement allemand que celles qui auraient été fournies dans le cadre de la Communauté européenne de défense (CED).
En réaction à l'échec, le 29 août 1954, de la Communauté européenne de défense (CED), les Neuf (Belgique, Canada, États-Unis, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, République fédérale d'Allemagne et Royaume-Uni) signent à Londres, le 3 octobre 1954, les accords qui préparent l'entrée de la République fédérale d’Allemagne dans l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et la transformation de l'Union occidentale en une Union de l'Europe occidentale (UEO). De g. à dr.: Gaetano Martino, ministre italien des Affaires étrangères, Antony Eden, ministre britannique des Affaires étrangères, le chancelier allemand Konrad Adenauer, Pierre Mendès France, président du Conseil français et Lester B. Pearson, secrétaire d'État aux Affaires étrangères du Canada.
Du 28 septembre au 3 octobre 1954, a lieu, à Lancaster House à Londres, une conférence rassemblant les ministres des Affaires étrangères des États-Unis, du Canada, de l'Italie, de la République fédérale d'Allemagne et des cinq États parties au traité de Bruxelles afin de chercher une solution aux problèmes d'organisation et de défense de l'Europe occidentale.
Le 5 octobre 1954, le chancelier allemand Konrad Adenauer explique devant le Bundestag la portée des décisions adoptées à Londres par la conférence des Neuf Puissances.
"Le concert de l'Europe- La conférence des Neuf Puissances sur la défense européenne s'est réunie dans les salons de Lancaster House". Le 6 octobre 1954, le caricaturiste britannique Leslie Gilbert Illingworth illustre les difficultés des délégations française et allemande à s'accorder lors de la conférence des Neuf Puissances à Londres, du 28 septembre au 3 octobre 1954.
Le 21 octobre 1954, lors de la conférence des Neuf à Paris, les ministres des Affaires étrangères de la Belgique, du Canada, des États-Unis, de la France, de l'Italie, du Luxembourg, des Pays-Bas, de la République fédérale d'Allemagne et du Royaume-Uni reprennent les discussions, entamées lors de la conférence de Londres tenue du 28 septembre au 3 octobre 1954, sur la sécurité et l'intégration européenne dans le cadre d'une communauté atlantique en constant développement.
Le 21 octobre 1954 à Paris, les gouvernements de la Belgique, de la France, de la République fédérale d'Allemagne, de l'Italie, du Luxembourg, des Pays-Bas et du Royaume-Uni décident de réunir le 17 janvier 1955 un groupe de travail chargé d'étudier la question de la production et de la standardisation des armements en vue de soumettre des propositions au Conseil de l'Union de l'Europe Occidentale lorsqu'il sera constitué.
In his memoirs, Anthony Eden, British Foreign Minister from 1951 to 1955, describes the negotiation process at the Nine-Power Conference held in London from 28 September to 3 October 1954.
Le 22 octobre 1954, le Conseil de l'Atlantique Nord adopte à Bruxelles une résolution qui vise à renforcer le système de défense collective de l'Europe, à accroître l'intégration des forces de l'Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et à développer les pouvoirs et les compétences du Commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR).
Le 22 octobre 1954 à Bruxelles, le Conseil de l'Atlantique Nord adopte une résolution dans laquelle il se félicite de l'extension du traité de Bruxelles à la République fédérale d'Allemagne et à l'Italie, de la coopération qui s'établit entre l'Union de l’Europe occidentale (UEO) et l'OTAN, ainsi que de la décision des autorités étasuniennes, canadiennes et britanniques de maintenir leurs forces présentes sur le continent européen.
Le 22 octobre 1954, le Conseil de l'Atlantique Nord adopte une résolution accueillant avec satisfaction la déclaration faite le 3 octobre par la République fédérale d'Allemagne (RFA), ainsi que la déclaration correspondante faite par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni.
Carte illustrant la naissance en 1955 de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) qui succède à l'Union occidentale (UO). Dans le cadre des accords de Paris, le protocole modifiant et complétant le traité de Bruxelles de 1948 est signé dans la capitale française le 23 octobre 1954 et entre en vigueur le 6 mai 1955.
Traité de Bruxelles, du 17 mars 1948, modifié et complété par les protocoles signés à Paris le 23 octobre 1954 et entrés en vigueur le 6 mai 1955. La République fédérale d'Allemagne et l'Italie adhèrent au traité modifié. Le "Conseil consultatif" devient le "Conseil de l'Union de l'Europe occidentale" (article VIII), l'organisation issue du traité est renommée "Union de l'Europe occidentale" (UEO).
Dates de dépôt des instruments de ratification du protocole modifiant et complétant le traité de Bruxelles du 17 mars 1948. En vertu de son article VI, le protocole est entré en vigueur le 6 mai 1955, date du dépôt de l'instrument d'accession de la République fédérale d'Allemagne au traité de l'Atlantique Nord.
Le 23 octobre 1954 à Paris, les cinq États membres de l’Union occidentale (France, Royaume-Uni, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg) signent avec l’Italie et la République fédérale d’Allemagne (RFA) le protocole modifiant et complétant le traité de Bruxelles de 1948, créant ainsi l’Union de l’Europe occidentale. De gauche à droite: Konrad Adenauer, Joseph Bech, Paul-Henri Spaak, Pierre Mendès France et Gaetano Martino.
Signés le 23 octobre 1954, les accords de Paris rétablissent la souveraineté de la République fédérale d'Allemagne (RFA), qui adhère pleinement à l'Alliance atlantique, et donnent naissance à l'Union de l'Europe occidentale (UEO).
De g. à dr.: Pierre Mendès France, Konrad Adenauer, Anthony Eden et John Foster Dulles répondent aux questions des journalistes lors de la conférence de presse organisée suite à la signature, le 23 octobre 1954, des accords de Paris.
Le 25 octobre 1954, après l'échec de la Communauté européenne de défense (CED), le quotidien néerlandais "Het Parool" se félicite de la signature des accords de Paris qui fondent l'Union de l'Europe occidentale (UEO) et y voit une étape essentielle dans le processus d'unification européenne.
Le 27 octobre 1954, Roger Motz, membre du Sénat de Belgique et président du Parti libéral belge (PLB), souligne dans le quotidien bruxellois La Dernière Heure les nombreux avantages, notamment militaires, découlant des accords de Paris et pointe les efforts des dirigeants britanniques, français et allemands pour aboutir à ce résultat.
"Le dernier obstacle ?" En octobre 1954, le caricaturiste Behrendt insiste sur les efforts des pays européens pour surmonter leurs divergences afin d'oeuvrer ensemble pour l'unité de l'Europe occidentale.
Dans cette note adressée le 30 octobre 1954 à Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, Robert Silvercruys, ambassadeur de Belgique à Washington, décrit la satisfaction des États-Unis après la signature des accords de Paris du 23 octobre 1954 portant création de l'Union de l'Europe occidentale (UEO).
En novembre 1954, Paolo Emilio Taviani, ministre italien de la Défense, insiste sur l'importance de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) pour la sécurité militaire du continent européen.
Le 21 décembre 1954, le leader socialiste Pietro Nenni se prononce devant le Parlement italien contre la ratification par l'Italie des accords de Paris qu'il voit comme un obstacle à la politique de détente en Europe.
Le 22 décembre 1954, Gaetano Martino, ministre italien des Affaires étrangères, dresse devant la Chambre des députés les avantages de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) et plaide pour la ratification par l'Italie des accords de Paris.
En 1955, le Parti communiste allemand (Kommunistische Partei Deutschlands) met en garde contre les dangers des accords de Paris, jugés néfastes pour la paix et allant à l'encontre des intérêts de l'Allemagne.
Le 7 janvier 1955, le quotidien conservateur La Nation belge analyse les débats en France sur la question de la ratification des accords de Paris et souligne l'opposition des communistes à l'égard de la mise en place d'une Union de l'Europe occidentale (UEO).
Le 20 janvier 1955, le périodique satirique soviétique Krokodil fustige la ratification des accords de Paris par la France qui semble ainsi s'exposer à la menace d'une Allemagne réarmée et revancharde.
En février 1955, diverses sections du Parti communiste allemand appellent à manifester contre la ratification des accords de Paris, signés le 23 octobre 1954, jugés dangereux pour les relations franco-allemandes et mettant en péril la paix entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la République démocratique allemande (RDA).
En 1955, Eugen Kogon, fédéraliste européen et fondateur de la revue Frankfurter Hefte, dresse un bilan très critique de l'année 1954 en ce qui concerne l'unification européenne sur un mode supranational.
Le 10 mars 1955, le président américain Dwight D. Eisenhower adresse aux gouvernements de la Belgique, de la France, de la République fédérale d'Allemagne (RFA), de l'Italie, du Luxembourg, des Pays-Bas et du Royaume-Uni une lettre dans laquelle il explique pourquoi les États-Unis se félicitent de la création de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) et comment devront s'articuler les relations entre l'UEO et l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN).
Le 7 mai 1955, le Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), en application de l'article VIII du traité de Bruxelles modifié, décide de créer à Paris un Comité permanent des armements (CPA), chargé de rechercher des solutions communes aux besoins des États membres en matériels. Le CPA s'efforce notamment de promouvoir des accords ou arrangements sur des problèmes tels que les études, la standardisation, la production et l'approvisionnement des armements.
Le 7 mai 1955, le Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) se réunit pour la première fois à Paris en présence, notamment, de la délégation belge menée par Paul-Henri Spaak, ministre des Affaires étrangères (deuxième à partir de la dr.), et celle du Royaume-Uni, menée par son homologue Harold Macmillan (à g., levant les bras) qui préside la réunion.
Le 11 mai 1955, à l’ambassade du Royaume-Uni à Paris, se tient le premier Conseil des ministres des Affaires étrangères des États membres de l’Union de l’Europe occidentale (UEO). Au même moment, le Conseil de l'Atlantique Nord se réunit en session ministérielle à Paris, au palais de Chaillot, afin de marquer officiellement l’entrée de la République fédérale d'Allemagne dans l’Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN).
Le 11 mai 1955, les ministres des Affaires étrangères de la Belgique, de la France, de la République fédérale d'Allemagne, de l'Italie, du Luxembourg, des Pays-Bas et du Royaume-Uni signent à Paris la Convention sur le statut de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), des représentants nationaux et du personnel international.
Le 11 juin 1955, le quotidien belge La Gazette de Liège se félicite de la mise en place d'une Union de l'Europe occidentale (UEO) et y voit un point de départ important dans la voie de l'unité européenne.
Les 5 et 8 juillet 1955, a lieu, à Strasbourg dans l’hémicycle de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, la première session de l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) rassemblant les délégations de la France, du Royaume-Uni, de la Belgique, des Pays-Bas, du Luxembourg, de l'Italie et de la République fédérale de l'Allemagne.
Les 5 et 8 juillet 1955, a lieu, à Strasbourg dans l'hémicycle de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, la première session de l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) rassemblant les délégations de la France, du Royaume-Uni, de la Belgique, des Pays-Bas, du Luxembourg, de l'Italie et de la République fédérale de l'Allemagne.
Le 5 juillet 1955, Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), prononce une allocution à l'occasion de la première session de l'Assemblée de l'UEO.
In his memoirs, Anthony Eden, British Foreign Secretary from 1951 to 1955, describes the final negotiations and the signing, on 23 October 1954 in Paris, of the Agreements establishing Western European Union (WEU).
Dans cette interview, Gaston Thorn, ancien membre de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe et de l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), évoque le rôle de ces assemblées délibératives dans la formation d'un esprit européen et d'une prise de conscience des enjeux politiques, économiques et militaires de l'Europe unie.
Le nouveau statut de la République fédérale d'Allemagne
Le 24 mai 1952, le chancelier fédéral Konrad Adenauer (au milieu) rencontre Anthony Eden (à gauche), le ministre britannique des Affaires étrangères, Dean Acheson, le secrétaire d’État américain et Robert Schuman (à droite), ministre français des Affaires étrangères en vue d’évoquer les dernières questions en suspens relatives à la future Convention sur les relations entre les Trois Puissances et la République Fédérale d’Allemagne.
Le 26 mai 1952, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères arrive à Bonn en vue de la signature de la Convention sur les relations entre les Trois Puissances et la République fédérale d'Allemagne.
Signée le 26 mai 1952 par la France, les États-Unis, le Royaume-Uni et la République fédérale d'Allemagne (RFA), la convention de Bonn accorde, avec certaines restrictions, la souveraineté à la RFA lorsque le traité instituant la Communauté européenne de défense (CED) entrera en vigueur.
Le 26 mai 1952, le secrétaire d'État américain Dean Acheson signe les accords de Bonn, qui doivent mettre un terme au statut d'occupation de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et permettre ainsi le rétablissement progressif de la souveraineté allemande. Cette convention sera effective dès que le traité instituant la Communauté européenne de défense (CED) entrera en vigueur.
Le 26 mai 1952, le chancelier fédéral Konrad Adenauer appose sa signature au bas de la Convention sur les relations entre les Trois Puissances et la République Fédérale d'Allemagne. Les accords de Bonn octroient, avec certaines restrictions, la souveraineté à la RFA lorsque le traité instituant la Communauté européenne de défense (CED) entrera en vigueur.
Le 26 mai 1952, le ministre britannique des Affaires étrangères Anthony Eden signe la Convention sur les relations entre les Trois Puissances et la République Fédérale d’Allemagne, qui accorde, avec certaines restrictions, la souveraineté à la RFA lorsque le traité instituant la Communauté européenne de défense (CED) entrera en vigueur.
Le 26 mai 1952 à Bonn, le ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman signe la Convention sur les relations entre les Trois Puissances et la République Fédérale d'Allemagne qui, avec certaines restrictions, accorde la souveraineté nationale à la RFA dès que le traité instituant le Communauté européenne de défense (CED) sera entré en vigueur.
Le 26 mai 1952, la France, les États-Unis, le Royaume-Uni et la République fédérale d'Allemagne (RFA), signent la Convention sur les relations entre les Trois Puissances et la RFA, qui accorde, avec certaines restrictions, la souveraineté à la RFA après l'entrée en vigueur du traité instituant la Communauté européenne de défense (CED).
Le nouveau statut de la République fédérale d'Allemagne
Dans son intervention du 7 août 1954 devant le Bundestag, Heinrich von Brentano, président du groupe parlementaire du Parti chrétien-démocrate (CDU), présente les résultats de la conférence des Neuf Puissances tenue à Londres qui vont permettre à la République fédérale d'Allemagne d'adhérer à l'Union de l'Europe occidentale (UEO) et à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN).
Texte amendé de la "Convention sur les Relations entre les Trois Puissances et la République Fédérale d'Allemagne" conformément à l'Annexe I du Protocole sur la Cessation du Régime d'Occupation dans la République Fédérale d'Allemagne, signé à Paris le 23 Octobre 1954.
En 1954, des manifestants pacifistes défilent dans les rues de Munich pour protester contre le réarmement de l'Allemagne tel que décidé par les Accords de Paris signés le 23 octobre 1954.
En 1954, le Parti allemand Bund der Deutschen (Alliance des Allemands), d'obédience communiste s'oppose à la remilitarisation de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et appelle à ne pas ratifier les Accords de Paris.
"Bienvenue à Conrad et à ses hommes". En 1954, le caricaturiste Fritz Behrendt illustre l'adhésion prochaine de la République fédérale d'Allemagne (RFA) à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) présentée comme une citadelle imprenable.
En 1954, le Parti communiste français (PCF) et le Parti communiste allemand (KPD) lancent un appel commun au peuple français et allemand pour qu'il ne ratifie pas les Accords de Bonn et de Paris et réaffirment leur engagement dans la lutte pour la paix.
"Bref, la mise en place d'une Allemagne de l'Ouest est supervisée par la défense occidentale et cela suivant le principe du libre choix des peuples". En janvier 1955, le caricaturiste néerlandais Opland décrit le processus de réarmement de la République fédérale d'Allemagne (RFA).
En 1955, face à la menace militaire du bloc soviétique, le mouvement indépendant et républicain ouest-allemand Bund aktiver Demokraten e.V. qui milite pour les valeurs de liberté et de démocratie, appelle à la mise en place d'une armée allemande.
En 1955, le Parti communiste allemand exprime son refus de la politique de blocs en dénonçant à la fois les Accords de Paris et l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et milite pour la mise en place d'une structure collective de défense en Europe.
Le 20 avril 1955, dans le cadre de la mise en place des différentes dispositions des accords de Paris, James B. Conant, haut commissaire de la zone d'occupation américaine et ambassadeur des États-Unis en République fédérale d’Allemagne (RFA) de 1953 à 1957, dépose auprès du gouvernement de la RFA, les instruments de ratification relatifs au protocole sur la cessation du régime d’occupation sur le territoire fédéral. Sur la photo, le chancelier fédéral Konrad Adenauer prend la parole au Palais Schaumburg à Bonn pour souligner l'importance de l'événement.
Le 5 mai 1955, le gouvernement allemand fait une proclamation à l'occasion de la fin du régime d'occupation de la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le 5 mai 1955, dans un discours radiodiffusé, le chancelier Konrad Adenauer se réjouit de la fin du régime d'occupation de la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le 5 mai 1955, Sir Frederick Hoyer Millar (à g.), haut-commissaire britannique en République fédérale d'Allemagne (RFA), et le chancelier allemand Konrad Adenauer (au centre) signent à Bonn les accords qui mettent officiellement fin au statut d'occupation de la RFA par les trois puissances occidentales alliées.
Le 5 mai 1955, le bulletin d'information et de presse du gouvernement de Bonn souligne la signification, en termes de souveraineté nationale, de la fin du régime d'occupation de la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le 6 mai 1955, le chancelier Konrad Adenauer signe à Paris l'accession officielle de la République fédérale d'Allemagne (RFA) au Traité de l'Atlantique Nord.
Le 10 mai 1955, au lendemain de l'adhésion de la République fédérale d'Allemagne (RFA) à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung relate le déroulement des cérémonies au Palais de Chaillot à Paris.
"Commandant l'Union de l'Atlantique Nord". Le 30 mai 1955, le périodique satirique soviétique Krokodil dénonce l'adhésion de la République fédérale d'Allemagne (RFA) à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et fustige le passé militaire nazi des généraux allemands de l'Alliance.
Le 6 juin 1955, le quotidien néerlandais Het Parool détaille les efforts du chancelier allemand Konrad Adenauer pour accélérer le processus de réarmement de la République fédérale d'Allemagne.
Le 12 novembre 1955, Theodor Blank, ministre fédéral de la Défense, prononce à Bonn un discours à l'occasion de la nomination des premiers volontaires pour la Bundeswehr.
Le 12 novembre 1955 à Bonn, Theodor Blank, ministre Ouest-allemand de la Défense, remet leur acte de nomination aux 101 premiers volontaires pour la Bundeswehr.
En juillet 1955, la loi sur le recrutement de militaires volontaires (Freiwilligengesetz) est adoptée par le Bundestag et jette les bases de l'engagement des premiers militaires volontaires en République fédérale d’Allemagne (RFA). La nouvelle armée fédérale allemande, qui sera appelé Bundeswehr à partir de 1956, ainsi que l'armée de l'air, Luftwaffe publient des affiches afin de recruter leurs premiers effectifs.
Le nouveau statut de la République fédérale d'Allemagne
En 1956, le service de presse et d'information du gouvernement fédéral allemand publie une affiche vantant les mérites de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Depuis le 9 mai 1955, la République fédérale d'Allemagne (RFA) est membre à part entière de l'OTAN.
En mai 1957 à Bonn, Konrad Adenauer, chancelier et ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA), prononce lors du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) un discours dans lequel il souligne l'importance de l'OTAN face à la menace que représente l'Union soviétique.
Avec la guerre de Corée (1950-1953), la menace communiste apparaît plus présente que jamais. La République fédérale d'Allemagne (RFA), sous l'impulsion de son chancelier Konrad Adenauer, met tout en œuvre pour s'intégrer politiquement et militairement à l'Ouest. D'où la fin du statut d'occupation alliée, l'adhésion en 1954 à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), la création en 1955 d'une nouvelle armée et la signature en 1957 des traités de Rome suite à l'échec du projet de Communauté européenne de défense (CED).
Évoquant le trentième anniversaire des Accords de Londres du 3 octobre 1954, le quotidien français Le Monde du 30 septembre 1984 retrace les événements qui ont conduit au processus de réarmement de l'Allemagne de l'Ouest.
Le 20 janvier 1956 à Andernach, le chancelier allemand Konrad Adenauer et son ministre de la Défense, Theodor Blank, passent en revue les volontaires de la nouvelle Bundeswehr.
Le 18 juin 1954, le quotidien néerlandais Het Vrije Volk commente les efforts de l'Union soviétique à lier les économies de ses pays satellites à son propre développement économique.
Le 22 mars 1955, le quotidien néerlandais Het Parool commente la volonté de Moscou de mettre en place une alliance militaire connue sous le nom de pacte de Varsovie.
Le 10 mai 1955, le quotidien français Le Figaro souligne que la conférence de Varsovie (11-14 mai 1955) qui a abouti à la signature du traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle (pacte de Varsovie) entérine un état de fait depuis la guerre de Corée.
Du 11 au 14 mai 1955, se tient à Varsovie la Conférence des États européens pour la garantie de la paix et de la sécurité en Europe. Les communiqués publiés durant la conférence reprennent l'ordre du jour des trois premières journées.
Le 14 mai 1955, l'Albanie, la Bulgarie, la Hongrie, la République démocratique allemande, la Pologne, la Roumanie, la Tchécoslovaquie et l'Union soviétique signent à Varsovie un traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle connu sous le nom de pacte de Varsovie.
Tableau indiquant la composition des délégations de l'URSS, de la Pologne, de la Tchécoslovaquie, de la République démocratique allemande (RDA), de la Hongrie, de la Roumanie, de la Bulgarie et de l'Albanie à la Conférence pour la garantie de la paix et de la sécurité en Europe organisée du 11 au 14 mai 1955 à Varsovie.
Le 14 mai 1955, la délégation soviétique emmenée par Viatcheslav Molotov signe le pacte d'amitié et d'assistance mutuelle de Varsovie en présence des représentants de l'Albanie, de la Bulgarie, de la Pologne et de la Roumanie, ainsi que d'un délégué de la Chine populaire.
Le 17 mai 1955, Jean Le Roy, chargé d'affaires de France à Moscou, signale à Antoine Pinay, ministre français des Affaires étrangères, les réactions suscitées dans les pays de l'Est suite à la signature, trois jours plus tôt, du pacte de Varsovie.
Le 17 mai 1955, le quotidien français Le Monde expose les enjeux politiques et militaires qui résultent de la signature du traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle entre l'Albanie, la Bulgarie, la Hongrie, la République démocratique allemande (RDA), la Pologne, la Roumanie, la Tchécoslovaquie et l'Union soviétique.
Le 31 mai 1955, le quotidien italien Corriere della Sera examine la portée de la signature, le 14 mai 1955, du pacte militaire de Varsovie entre l'URSS, l'Albanie, la République démocratique allemande, la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Tchécoslovaquie.
En juin 1955, le mensuel Études soviétiques, édité par le Bureau soviétique d'information à Paris, publie un article détaillant les différentes obligations découlant du traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle signé entre l'URSS, l'Albanie, la République démocratique allemande, la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Tchécoslovaquie.
Le 30 avril 1956, Willi Stoph, ministre Est-allemand de la Défense, dirige la cérémonie officielle de remise de drapeau au premier régiment mécanisé de l'Armée nationale populaire de la République démocratique allemande (RDA).