Secrétaire général du Parti communiste soviétique en 1985 puis élu à la tête du Praesidium du Soviet suprême de l'URSS en octobre 1988 et président de l'Union soviétique en mars 1990, Mikhaïl Gorbatchev est l'initiateur d'une série de réformes économiques et politiques à l'origine de la "perestroika".
Secrétaire général du Parti communiste soviétique en 1985 puis élu à la tête du Praesidium du Soviet suprême de l'URSS en octobre 1988 et président de l'Union soviétique en mars 1990, Mikhaïl Gorbatchev est l'initiateur d'une série de réformes économiques et politiques à l'origine de la "perestroika".
"En avant camarades !" En 1985, le caricaturiste allemand Fritz Behrendt représente le nouvel homme fort de Moscou, Mikhaïl Gorbatchev, comme un homme qui n'hésite pas à indiquer une nouvelle direction démocratique pour son pays en désaccord avec les figures tutélaires de l'Union soviétique, respectivement Karl Marx, Léline et Joseph Staline.
"Brise-glace Gorbatchev". En 1988, le caricaturiste allemand Luis Murschetz illustre les difficultés auxquelles est confronté Mikhaïl Gorbatchev, le nouveau premier secrétaire du Parti communiste soviétique, dans ses tentatives d'introduire dans le bloc soviétique des réformes économiques et politiques à l'origine de la pérestroïka.
"Le ventre est encore fécond d'où est sorti la bête immonde... (B. Brecht)". En mars 1988, le caricaturiste Horst Haitzinger illustre les dangers d'un retour des néo-staliniens et cela malgré les efforts de Mikhaïl Gorbatchev, premier secrétaire du Parti communiste soviétique, pour la mise en place d’un programme de rénovation politique et économique à l'origine de la perestroïka.
Le 28 mai 1988, le quotidien français Le Monde décrit le programme politique du leader soviétique Mikhaïl Gorbatchev qui souhaite transformer l'Union soviétique en un «État socialiste de droit».
"Si elle est ainsi étant bébé, comment sera-t-elle lorsque elle aura grandi ?" Le 24 août 1988, le caricaturiste anglais Cummings s'interroge sur la capacité de Mikhaïl Gorbatchev, premier secrétaire du Parti communiste soviétique, à maîtriser son plan de réformes et de transparence en Union soviétique.
«Un homme courageux, mais va-t-il réussir?» Le 19 septembre 1989, le caricaturiste néerlandais d'origine berlinoise Fritz Behrendt illustre l'interrogation des États-Unis et de la Communauté européenne (CE) sur les chances de succès du programme de rénovation politique et économique, connu sous le nom de perestroïka, initié par Mikhaïl Gorbatchev, secrétaire général du Parti communiste soviétique en URSS. S'inspirant de la mythologie grecque, Fritz Behrendt dépeint un Mikhaïl Gorbatchev (à droite), qui tel Héraclès, doit terrasser l'hydre, un monstre à multiples têtes, dont une est immortelle. L'hydre devient ici le symbole du système soviétique avec toute sa lourdeur bureaucratique qu'il faut abattre.
Le 26 novembre 1989, Mikhaïl Gorbatchev, premier secrétaire du Parti communiste soviétique, expose dans les colonnes du quotidien communiste Pravda les fondements de sa politique de "pérestroïka" et de "glasnost".
Le 10 décembre 1989, Mikhaïl Gorbatchev, Premier secrétaire du Parti communiste soviétique, commente les répercussions de la pérestroïka sur les pays satellites de l’URSS. Il préconise un renforcement des structures du Pacte de Varsovie et du Comecon et décrit les relations avec l’Europe occidentale et avec les États-Unis.
Dans un rapport présenté le 2 juillet 1990 au 28ème congrès du Parti communiste de l'Union soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, Premier secrétaire du Parti communiste soviétique, expose les difficultés engendrées par la pérestroïka et les changements auxquels la société devra faire face.
La nouvelle politique extérieure de l'Union soviétique
"La mission de Gorbatchev". Confronté au poids des forces conservatrices et au lourd héritage communiste, le caricaturiste allemand Behrendt illustre en 1986, la difficile tâche du nouveau secrétaire général du Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique Mikhaïl Gorbatchev.
Le 5 octobre 1988, Emanuele Gazzo, directeur général de l'Agence Europe, examine la nature des relations économiques et commerciales qu'entretient la Communauté européenne avec l'Union soviétique que dirige Mikhaïl Gorbatchev.
Le 6 juillet 1989, Mikhaïl Gorbatchev, premier secrétaire du Parti communiste soviétique, prononce devant l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe à Strasbourg un discours dans lequel il précise son idée de "maison commune européenne" et plaide pour la réduction des armes nucléaires tactiques en Europe.
Le 9 décembre 1989, lors d'une réunion du Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS), Mikhaïl Gorbatchev, Premier secrétaire du Parti communiste soviétique, détaille les effets de la pérestroïka sur la politique étrangère de l'URSS et se félicite de l'amélioration des relations avec l'Occident.
Le 13 décembre 1988, le quotidien anglais The Guardian examine l'évolution des relations économiques entre la Communauté européenne et le Comecon depuis l'arrivée au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev en Union soviétique.
Le 26 juin 1990, Edouard Chevardnadze, ministre soviétique des Affaires étrangères, explique dans les colonnes du quotidien communiste moscovite Pravda les nouvelles orientations de la politique extérieure de l'Union soviétique.
Le 31 juillet 1991, le président des États-Unis, George Bush (assis à g.) signe avec Mikhaïl Gorbatchev, Premier secrétaire du Parti communiste soviétique (assis à dr.), les accords START I prévoyant l'élimination mutuelle des armements nucléaires stratégiques des deux pays.
Le 6 mai 1992, Mikhaïl Gorbatchev, ancien président de l'URSS, prononce au Westminster College de Fulton (Missouri) - là-même où, le 5 mars 1946, Winston Churchill, Premier ministre britannique, avait dénoncé pour la première fois l'instauration du "rideau de fer" en Europe - un discours dans lequel il pointe notamment les enjeux de l'après-guerre froide.