Photo de famille des signataires du Traité de Paris instaurant la CECA (Communauté européenne du Charbon et de l'Acier). De gauche à droite: Paul van Zeeland (B), Joseph Bech (L), Joseph Meurice (B), Carlo Sforza (I), Robert Schuman (F), Konrad Adenauer (BRD), Dirk Stikker (NL) et Johannes van den Brink (NL).
Le 18 avril 1951, Konrad Adenauer (République fédérale d'Allemagne), Paul Van Zeeland et Joseph Meurice (Belgique), Robert Schuman (France), Carlo Sforza (Italie), Joseph Bech (Luxembourg), Dirk Stikker et Johannes van den Brink (Pays-Bas) signent à Paris le traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) signé à Paris le 18 avril 1951 et entré en vigueur le 23 juillet 1952. Ce Traité est conclu pour une durée de cinquante ans à dater de son entrée en vigueur.
Dans ses Mémoires, Jean Monnet évoque l'épisode de la signature, le 18 avril 1951 à Paris, du Traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Jean Monnet, président de la Haute Autorité de la CECA, fait une déclaration lors de la conférence de presse qui se tient à Luxembourg le 9 février 1953 à l'occasion de l'ouverture de la période de transition vers un marché commun du charbon et de l'acier.
Le 10 février 1953, un premier train de charbon allemand franchit la frontière française sans être soumis aux droits de douane traditionnels. L'évènement marque l'ouverture de la période de transition vers un marché commun du charbon et de l'acier et est salué par une déclaration du président de la Haute Autorité de la CECA, Jean Monnet.
Dans cette interview, Georges Berthoin, chef de cabinet (de 1952 à 1956) de Jean Monnet puis de René Mayer à la présidence de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), évoque la création, en décembre 1952, du premier impôt européen et décrit la mise en oeuvre effective, à partir de 1953, du Marché commun du charbon et de l'acier en Europe.
Le 12 mai 1955, l'Allemand Franz Etzel, vice-président de la Haute Autorité, dresse un bilan de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) cinq ans après la Déclaration Schuman et se prononce pour une extension de l'intégration économique.
En mars 1957, Paolo Emilio Taviani, ministre italien de la Défense, dresse le bilan des cinq premières années de fonctionnement de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et insiste sur les avantages économiques et sociaux qu'en retire l'Italie.
Le 14 mai 1957, après avoir présenté devant l'Assemblée commune le rapport d'activité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), René Mayer, président de la Haute Autorité de la CECA, explique la leçon politique à tirer des quatre premières années d'expérience de la CECA à Jacques Navadic, journaliste de RTL Luxembourg.
Le 9 mai 1970, évoquant le vingtième anniversaire de la Déclaration Schuman, le quotidien français Le Monde dresse un bilan contrasté de l'action de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Lors du deuxième congrès de La Haye, tenu du 8 au 10 octobre 1953, le Mouvement européen présente un rapport sur la notion de marché commun et sur la méthode à suivre pour sa réalisation.
Le 25 mars 1957, réunis dans la salle des Horaces et des Curiaces au Capitole à Rome, les représentants des six États membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) signent les traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom). De g. à dr.: Paul-Henri Spaak et le baron Jean-Charles Snoy et d'Oppuers (Belgique), Christian Pineau et Maurice Faure (France), Konrad Adenauer et Walter Hallstein (République fédérale d'Allemagne), Antonio Segni et Gaetano Martino (Italie), Joseph Bech et Lambert Schaus (Luxembourg), Joseph Luns et Johannes Linthorst Homan (Pays-Bas).
Le 3 juillet 1957, commentant les débats de ratification à l'Assemblée nationale française, Pathé Journal (Paris) explique l'importance économique et agricole du traité signé à Rome le 25 mars 1957 par les Six qui créent ainsi le Marché commun européen.
Les 9-10 février 1958, le quotidien français Le Monde publie un extrait d'une étude de Jacques Rueff, ancien juge à la Cour de justice des Communautés européennes, sur la "philosophie socio-libérale" de la Communauté économique européenne (CEE).
En juin 1957, l'Ambassade de France à New York publie un document d'information sur le Marché commun afin de l'envoyer à ses correspondants aux États-Unis.
Le président de la Commission de la Communauté économique européenne (CEE), l'Allemand Walter Hallstein, s'adresse aux Américains lors de l'exposition universelle de Seattle en 1962. Il leur explique ce qu'est la CEE et décrit les différentes institutions qui la composent.
La Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA)
Traité instituant la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou EURATOM) signé à Rome le 25 mars 1957 et entré en vigueur le 1er janvier 1958.
Tirant les enseignements économiques et politiques de la crise de Suez et des problèmes d'approvisionnement pétrolier qu'elle a engendrés dès la fin de l'année 1956, les Six, et singulièrement la France, décident la mise en oeuvre d'Euratom qui vise, dans l'avenir, à faire du secteur nucléaire une source d'énergie abondante et bon marché.
Lors de l'exposition universelle de Seattle en 1962, le président de la Commission de l'Euratom, le Français Pierre Chatenet, explique aux Américains ce qu'est la CEEA et décrit les différentes institutions qui la composent.
La Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA)
À l'occasion de la présentation du rapport annuel de 1962 de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), le président de la Commission CEEA, le français Pierre Chatenet, explique au journaliste Jacques Danois l'importance de l'énergie nucléaire pour le développement économique de l'Europe.
Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, soulève dans son éditorial du 9 juillet 1964 les problèmes institutionnels à résoudre pour que l'accord sur la fusion des exécutifs puisse être signé.
Le 8 avril 1965 à Bruxelles, Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, signe au nom de la France le Traité instituant un Conseil et une Commission uniques pour les trois Communautés européennes.
Le 8 avril 1965, Pierre Werner, Premier ministre luxembourgeois (à dr.), accompagné d'Albert Borschette (à g.), représentant permanent du Luxembourg auprès des Communautés européennes, signe à Bruxelles le traité de fusion des exécutifs (Commission et Conseil uniques) de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), de la Communauté économique européenne (CEE) et de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
Schéma sur la fusion des exécutifs résultant de l'entrée en vigueur, le 1er juillet 1967, du Traité du 8 avril 1965 instituant un Conseil unique et une Commission unique des Communautés européennes.